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Voeu déposé par les groupes Ecologiste de Paris et "Génération.s" relatif à l'impact de la crise sanitaire sur la santé mentale des enfants et jeunes adolescents.


M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Chers coll�gues, il nous reste encore 9 v?ux � examiner avant la fin de la s�ance, donc je lance un appel pour que, vraiment, vous respectiez vos temps de parole.

Nous examinons le v?u n��113 relatif � l?impact de la crise sanitaire sur la sant� mentale des enfants et jeunes adolescents. La parole est � Mme Rapha�lle R�MY-LELEU pour le pr�senter.

Mme Rapha�lle R�MY-LELEU. - Merci, Monsieur le Maire. Chers coll�gues, je vais essayer d?aller vite. Ce v?u fait suite � un v?u qui a �t� d�pos� dans le 19e arrondissement, notamment gr�ce au travail de ma coll�gue Alice TIMSIT, pour lequel je suis contente de pouvoir vous dire qu?il avait �t� vot� � l?unanimit�. J?esp�re que ce sera la m�me chose ce soir. Concernant la sant� mentale infantile, stigmatis�e et pendant longtemps consid�r�e comme le parent pauvre de la sant�, la sant� mentale ne doit plus �tre l?angle mort des politiques sanitaires. Nous sommes dor�navant tous et toutes conscientes de l?impact d�l�t�re de cette crise sur la sant� mentale des jeunes. Nous en discutions encore il y a quelques secondes. Le premier confinement, avec la fermeture des �coles, a boulevers� grandement le mode de vie de nombreux enfants, adolescentes et adolescents. Etat d�pressif, sentiment de solitude, peur de l?avenir, troubles du sommeil et de l?app�tit, d�crochage scolaire, nombreux sont les parents qui rapportent une d�gradation importante de l?�tat psychologique de leurs enfants. Si la Ville de Paris a port� depuis plusieurs ann�es de nombreux projets en lien avec cette probl�matique, les habitants et habitantes subissent aujourd?hui les sous-dotations chroniques des moyens allou�s par l?Etat. Encore une fois. Les centres m�dico-psychologiques du secteur infanto-juv�nile sont d�bord�s par les demandes. Certains centres connaissent des d�lais d?attente allant jusqu?� 6 mois. La Ville de Paris a, d�s le d�but de la crise, d�velopp� des actions pour offrir des �coutes psychologiques, mais celles-ci ne permettent pas de couvrir l?ensemble des besoins et ne touchent pas tous les publics. Il est donc urgent d?accro�tre l?offre d?accompagnement psychologique pour r�pondre sp�cifiquement aux nouvelles demandes g�n�r�es par l?�pid�mie de Covid-19. Pour ces diverses raisons, nous avons souhait� que le Conseil de Paris �mette le v?u que l?ensemble des structures et dispositifs pouvant accueillir les enfants, adolescentes et adolescents souffrant de troubles de sant� mentale, soient recens�s. La Ville de Paris renforce l?offre de soins en sant� mentale pour les enfants et adolescents, en interpelant l?A.R.S. et en d�veloppant dans les �tablissements scolaires, de l?�cole maternelle au lyc�e, des �quipes mobiles qui pourront s?assurer des actions de formation et de pr�vention. Je vous remercie.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup pour la pr�sentation de ce v?u en deux minutes chrono. Deux minutes maxi pour la r�ponse. Madame Anne SOUYRIS, c?est � vous.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Merci � Rapha�lle R�MY-LELEU pour ce v?u qui compl�te bien celui du Conseil parisien de la Jeunesse, puisque les adolescents sont tout � fait concern�s par cette crise. Et puis, c?est une crise assez structurelle puisqu?il y a un vrai manque, de longue date, de la question de la sant� mentale et de la prise en charge, de la prise en compte de la sant� mentale en France. En l?occurrence, des jeunes et des adolescents, qui voient une prise en charge tr�s lente � se mettre en place, m�me quand ils ont des probl�mes d?urgence � r�soudre. Je vais aller vite. Sur la question du recensement - que vous demandez - de l?ensemble des structures et dispositifs pouvant accueillir des jeunes, enfants et adolescents, souffrant de troubles de sant� mentale, je suis �videmment d?accord. Nous allons mobiliser les services en ce sens pour que l?on puisse revenir vers vous et vous donner le r�sultat de ce recensement, qui est effectivement essentiel pour la deuxi�me partie de ce que vous demandez, c?est-�-dire l?offre de soins � renforcer. L?offre de soins � renforcer, c?est celle de la sant� scolaire. Vous savez que l?on a une sant� scolaire hors pair. Je tiens � les remercier, une fois de plus, parce qu?ils ont �t� tr�s pr�sents sur la question du Covid, qu?ils ont �t� l�, y compris pour aller aupr�s des gens les plus fragiles. Ils ont toujours �t� l� aussi pour l?�cole et pour les enfants, en l?occurrence, � chaque fois que cela �tait possible. N�anmoins, oui, il y a une n�cessit� de renforcer, en particulier le c�t� prise en charge psychologique � l?�cole, et aussi particuli�rement au coll�ge et au lyc�e. Vous savez que nous nous occupons surtout de l?�cole primaire et qu?il y a vraiment tout un r�seau et un syst�me de prise en charge qui permet de prendre en charge la question.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci de conclure.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Mais nous n?allons pas jusqu?au lyc�e pour cette question. N�anmoins, je vous propose de faire en sorte que, dans la r�vision que nous allons faire avec l?A.R.S. de notre contrat parisien de sant�, nous allions dans le sens d?un renforcement de cet �quipement de sant� mentale pour les jeunes, et en particulier avec la cr�ation d?une �quipe mobile, en tout cas de voir si c?est possible d?avoir un lien depuis la maternelle jusqu?au lyc�e, ce lien �tant souvent ce qui manque le plus. Je vous remercie. D�sol�e d?avoir pris plus de temps.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��113 des groupes Ecologiste de Paris et "G�n�ration.s", avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u est adopt�. (2021, V. 50).

Février 2021
Débat
Conseil municipal
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