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18 - Questions du groupe socialiste et apparentés.QOC 99-1023 Question de Mmes Olga TROSTIANSKY, Yvette DAVANT, Gisèle STIEVENARD et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, concernant l'accueil en famille des personnes âgées ou handicapées


Libell� de la question :
"Le sch�ma d�partemental de Paris pour les personnes handicap�es pr�voit notamment de favoriser le maintien � domicile des personnes handicap�es.
L'accueil en famille de personnes �g�es et/ou handicap�es qui permet � celles-ci de vivre dans une atmosph�re parfois plus conviviale que les institutions sp�cialis�es, constitue un syst�me interm�diaire entre le placement en institution et le maintien � domicile.
Mmes Olga TROSTIANSKY, Yvette DAVANT, Gis�le STIEVENARD et les membres du groupe socialiste et apparent�s souhaitent conna�tre le nombre de familles d'accueil � Paris et les mesures pr�conis�es par la collectivit� parisienne pour d�velopper l'accueil familial des personnes d�pendantes."
R�ponse de M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident.
"Le sch�ma directeur d�partemental pour les personnes handicap�es a mis en lumi�re le souhait de ces derni�res de vivre � leur domicile. Ce souhait est d'ailleurs partag� par les personnes �g�es en perte d'autonomie. La collectivit� parisienne a donc choisi ses priorit�s d'action en fonction de ce souhait.
Cependant, lorsque le maintien � domicile n'est plus possible, il convient d'envisager, soit l'entr�e dans une structure d'h�bergement collectif, soit un accueil selon les dispositions pr�vues par la loi du 10 juillet 1989.
Le D�partement de Paris a choisi de ne pas d�velopper l'accueil familial des personnes �g�es et handicap�es pour deux raisons :
- les conditions d'habitat � Paris rendent tr�s difficile l'accueil d'une personne �g�e ou handicap�e dans une situation de confort satisfaisante par rapport aux normes impos�es aux �tablissements et � un co�t qui reste acceptable ;
- l'accueil familial est une solution d'h�bergement int�ressante par son aspect parfois plus convivial que les h�bergements collectifs, mais sa mise en ?uvre peut soulever des difficult�s en ce qui concerne le contr�le de la qualit� de vie propos�e aux personnes �g�es ou handicap�es.
Pour ces raisons, le D�partement a privil�gi� ces derni�res ann�es le d�veloppement de structures d'accueil collectif, en mettant l'accent sur la notion d'unit� de vie de petite taille permettant de concilier convivialit� et qualit� du projet de vie propos� aux r�sidants."

Novembre 1999
Débat
Conseil général
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