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3 - Aide en faveur des départements sinistrés


M. LE PR�SIDENT.- Mesdames, Messieurs, les inondations dont a �t� victime la R�gion Midi-Pyr�n�es au cours du week-end dernier (et tout particuli�rement les d�partements de l'Aude, des Pyr�n�es-Orientales et du Tarn) ont surpris et boulevers� la France enti�re.
Une trentaine de morts et de disparus, des millions de d�g�ts. Il faut remonter � 1988 dans le Gard ou 1993 dans le Vaucluse pour trouver des catastrophes naturelles comparables sur le territoire m�tropolitain.
Je veux ici adresser nos condol�ances aux familles des victimes et rendre hommage aux nombreux secouristes professionnels et b�n�voles qui interviennent dans cette R�gion.
La Ville de Paris, prompte � se mobiliser en pareilles circonstances, se devait de r�agir pour t�moigner de sa solidarit� et c'est pourquoi j'ai demand�, d�s le d�but de la semaine, aux Directions techniques de la Ville de proc�der � un inventaire des mat�riels susceptibles de pouvoir �tre offerts � certaines communes dont les moyens de fonctionnement ont �t� r�duits � n�ant. Lorsque, pass�e l'urgence, ces besoins seront plus pr�cis�ment connus, nous serons en mesure d'acheminer ces mat�riels en fonction des demandes.
Par ailleurs, la Conf�rence des Pr�sidents de groupes, r�unie sous l'autorit� de M. Roger ROMANI, Questeur, a avanc� une proposition d'action imm�diate que je souhaite vous soumettre.
Il s'agit d'accorder, dans un premier temps, une subvention exceptionnelle d'un montant de 1 million de francs, � r�partir entre les trois d�partements sinistr�s.
Nous avons retenu la clef de r�partition arr�t�e par le Minist�re de l'Int�rieur pour accorder ses propres secours financiers d'extr�me urgence, soit 500.000 F pour l'Aude, 300.000 F pour les Pyr�n�es-Orientales et 200.000 F pour le Tarn. Ces sommes seront vers�es � chacun des Conseils g�n�raux de ces collectivit�s territoriales qui seront les mieux � m�me d'appr�cier l'usage le plus appropri� qu'il conviendra de r�server ensuite, au cas par cas, � ces aides.
Monsieur MALBERG, vous avez la parole.
M. Henri MALBERG. - Monsieur le Pr�sident, Mesdames, Messieurs, les �lus communistes s'associent naturellement � la d�cision d'accorder une aide et un soutien aux populations et victimes des inondations dans le midi de la France.
Nous nous associons � l'hommage que vous avez rendu aux sauveteurs et nous nous inclinons devant les victimes.
Vous le savez, il y a eu tous ces derniers jours une profonde �motion devant cette catastrophe et un profond sentiment de solidarit� dans la population parisienne.
Le Gouvernement, en d�cidant d'une aide tr�s importante, a r�pondu � cette attente et il est vraiment utile que nous fassions de m�me.
Je conclus en souhaitant que les cons�quences de cette catastrophe soient surmont�es le plus t�t possible, mais aussi qu'on examine tous les enseignements de cette catastrophe et qu'on envisage tout ce qui est humainement possible pour pr�venir les cons�quences de tels �v�nements.
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste et du Mouvement des citoyens).
M. LE PR�SIDENT. - Madame CAPELLE, vous avez la parole.
Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Tr�s naturellement, le groupe du Mouvement des citoyens s'associe � ce que vous venez de dire et, pour avoir particip� � la r�union qui a abouti � cette d�cision, je voudrais dire que j'ai beaucoup appr�ci� la m�thode qui consiste � r�pondre � l'urgence et � r�fl�chir ensuite � la question de savoir comment am�liorer le dispositif.
Il va sans dire que le Gouvernement a fait un effort tr�s particulier et tout � fait indispensable pour essayer de tout remettre en ordre le plus rapidement possible et il est bon que la Ville de Paris et le D�partement aient pu, en temps et en heure, r�agir aussi rapidement.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe du Mouvement des citoyens et des groupes socialiste et communiste).
M. LE PR�SIDENT. - Madame BERTINOTTI, vous avez la parole.
Mme Dominique BERTINOTTI. - Monsieur le Pr�sident, vous venez de rappeler l'�tendue des d�sastres mat�riels et l'importance des d�tresses humaines dans trois de nos d�partements du sud qui viennent d'�tre sinistr�s � la suite de violentes inondations.
Tr�s t�t, un v�ritable mouvement de solidarit� nationale s'est exprim�, qui s'est concr�tis� par une s�rie de mesures de plus d'un milliard de francs prises et annonc�es par Lionel JOSPIN ainsi que de nombreuses aides financi�res venant de collectivit�s territoriales de toute la France.
On ne peut donc que soutenir tout geste de solidarit� qui viendrait des Parisiens et de leurs �lus et c'est pourquoi le groupe des �lus socialistes et apparent�s votera � la fois l'aide financi�re et les modalit�s de r�partition que vous venez de nous proposer, convaincu que cela facilitera une reconstruction que nous souhaitons efficace et rapide.
Merci.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, communiste et du Mouvement des citoyens).
M. LE PR�SIDENT. - Madame DOUVIN, vous avez la parole.
Mme Laurence DOUVIN. - Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, le groupe "Paris-Libert�s" s'est imm�diatement associ� � la proposition que vous avez faite de venir au secours des populations des trois d�partements sinistr�s par les inondations. Il s'agit d'une aide de collectivit� locale � collectivit� locale, ce qui est parfaitement normal en la circonstance et la forme de cette aide, sous son aspect subvention, certes, mais aussi sous celle d'une aide mat�rielle comme, par exemple, fournir du mat�riel comme des engins de nettoiement selon les besoins sp�cifiques exprim�s par les d�partements, nous a sembl� particuli�rement susceptible d'�tre efficace.
La Municipalit� parisienne peut ainsi apporter une aide rapide au fonctionnement des services publics locaux des d�partements sinistr�s et aussi, bien s�r, aux populations dont nous partageons la d�tresse et dont nous sommes solidaires.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Paris-Libert�s" et "Rassemblement pour Paris").
M. LE PR�SIDENT. - Monsieur GALLAND, vous avez la parole.
M. Yves GALLAND. - Monsieur le Pr�sident, la solidarit� nationale a �t� exemplaire sur ce drame qui a touch� brutalement trois de nos d�partements, avec toutes les cons�quences humaines que nous avons vues � la t�l�vision et que nous pouvons mesurer.
Je tiens � dire en la circonstance que la Ville de Paris a �t� exemplaire �galement, tant sur la m�thode de la concertation que sur la d�cision qui est prise et nous nous y associons pleinement.
M. LE PR�SIDENT. - Merci. Je vous informe qu'un projet de d�lib�ration visant l'octroi de cette aide exceptionnelle sera soumis cet apr�s-midi � notre Assembl�e, si�geant en formation de Conseil municipal.

Novembre 1999
Débat
Conseil général
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