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2005, DPE 38 - Autorisation à M. le Maire de Paris de consentir au dépôt, par la Société anonyme de gestion des eaux de Paris, d’un permis de construire relatif à la création d’une unité d’affinage des eaux de l’aqueduc de la Vanne sur le site du réservoir de l’Hay-les-Roses (Val-de-Marne).


M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons d�sormais au projet de d�lib�ration DPE 38 concernant un permis de construire relatif � la cr�ation d?une unit� d?affinage des eaux de l?aqueduc de la Vanne sur le site du r�servoir de l?Hay-les-Roses.

La parole est � Mme LE STRAT. C?est Mme MAZETIER qui r�pondra en lieu et place de Mme CONSTANTIN.

Mme Anne LE STRAT. - Merci, Monsieur le Maire.

Paris est aliment�e pour moiti� par des eaux souterraines capt�es au Sud et � l?Ouest de Paris, et pour moiti� par des eaux de rivi�re trait�es.

?Eau de Paris? exploite notamment les sources du Loing et de la Voulzie dans la r�gion de Sens, achemin�es par l?aqueduc de la Vanne jusqu?au r�servoir de Montsouris et la source de l?Avre dans la r�gion de Dreux, achemin�e jusqu?au r�servoir de Saint-Cloud.

Depuis plusieurs ann�es, les normes de qualit�s �dict�es par les directives europ�ennes retranscrites dans le droit fran�ais ne cessent de se durcir.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Vous �coutez Mme LE STRAT, s?il vous pla�t !

Mme Anne LE STRAT. - C?est assez difficile d?intervenir quand j?entends �norm�ment de brouhaha � c�t� de moi !

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Allez-y !

Mme Anne LE STRAT. - Merci beaucoup.

Je reprends : longtemps consid�r�es comme naturellement potables, les eaux souterraines ne satisfont plus aujourd?hui en permanence ces normes, notamment sur les pesticides et leurs produits de d�gradation.

En cons�quence, ?Eau de Paris?, responsable de la qualit� de l?eau au robinet de l?usager, a inscrit dans son plan quinquennal d?investissement la r�alisation d?unit�s de traitement des eaux souterraines. Cela permet de continuer � d�livrer au robinet de l?eau de source en respectant les normes sanitaires.

Ce projet de d�lib�ration portant sur le d�p�t d?un permis de construire une unit� d?affinage des eaux de la Vanne sur le site du r�servoir de l?Hay-les-Roses vient apr�s celui relatif � la r�alisation de trois autres unit�s de traitement : � Sorques, � Longueville et � Saint-Cloud.

Mais si ?Eau de Paris? investit fortement pour r�pondre aux exigences de qualit� de l?eau, elle continue parall�lement � mener des actions de pr�vention en concertation avec le monde agricole, sur les zones de captage des eaux souterraines qui s?�tendent sur plus de 145.000 hectares. Ce travail de pr�vention, conduit avec tous les acteurs locaux et en premier lieu les agriculteurs, se traduit d�j� par une am�lioration sensible des pratiques. Mais l?�puration naturelle des pollutions par le sous-sol est lente et n�cessitera plusieurs d�cennies, d?o� la n�cessit� d?avoir un traitement.

Je rappelle n�anmoins que le co�t des actions de traitement est nettement plus �lev� que le co�t de la pr�vention pour pr�server la qualit� des ressources en eau. A titre d?exemple, ?Eau de Paris? doit investir plus de 100 millions d?euros en 3 ans pour r�aliser les unit�s de traitement des eaux souterraines, dont celles de l?Hay-les-Roses et Saint-Cloud, qui seront les plus grosses unit�s de ce type en Europe. Or le co�t de traitement des pollutions p�se n�cessairement sur la facture de l?usager.

Je terminerai juste en informant que le site de l?Hay-les-Roses a �t� choisi dans la mesure o� il accueille aujourd?hui un r�servoir d?eau qui se situe � proximit� imm�diate de l?entreprise de l?aqueduc de la Vanne. Con�ue pour traiter 150.000 m�tres cubes d?eau par jour, cette future installation s?int�grera parfaitement dans son environnement et limitera au maximum les nuisances envers les riverains. D?ailleurs, un soin particulier a �t� port� � la construction de cette unit�, comme d?ailleurs pour toutes les unit�s de traitement, qui r�pond aux normes H.Q.E.

Je vous remercie.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame LE STRAT.

La parole � Mme MAZETIER.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, au lieu et place de Mme Myriam CONSTANTIN, adjointe, au nom de la 4e Commission. - Pour confirmer l?accord plein et entier de ma coll�gue Myriam CONSTANTIN et du Maire de Paris, � cette r�alisation.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 38.

Qui est pour ?

Contre ?

Pas d?abstention ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DPE 38).

Avril 2005
Débat
Conseil municipal
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