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2005, SG 51 - Observations définitives formulées par la Chambre Régionale des Comptes d’Ile-de-France sur la gestion des piscines parisiennes.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je remercie M. ESPINOSA qui m?a transmis son intervention sur le projet de d�lib�ration SG 51 qui n?appelait pas, si j?ai bien compris, de remarques particuli�res de l?Ex�cutif.

M. Jos� ESPINOSA. - Monsieur le Maire, le projet de d�lib�ration que nous examinons porte sur les observations formul�es par la Chambre r�gionale des comptes d?Ile-de-France sur la gestion des piscines parisiennes.

Si l?on en croit ce rapport, il faut bien reconna�tre que Paris conna�t une insuffisance notoire de ce type d?�quipements puisque si l?on prend en compte le ratio national pour 10.000 habitants, nous obtenons le chiffre de 225 piscines. On en comptait 34 sur Paris en juin 2004 et quelques 11 bassins d?�cole.

C?est assez �clairant sur la faiblesse des investissements en la mati�re, constat�e entre 1979 et 2001 ce que souligne le rapport marquant un net ralentissement de l?effort financier de la Ville pendant cette p�riode. Le rapport note au contraire depuis 2002 un nouveau d�part des investissements avec � l?horizon 2007 la programmation de plusieurs piscines dont 2 sur la Seine.

Ce m�me rapport souligne qu?il n?existe aucun tableau de bord des besoins en natation scolaires et associatifs. Le groupe communiste demande qu?un tel tableau de bord par arrondissement soit remis aux �lus.

Nous retenons �galement la suggestion de la Chambre r�gionale des comptes concernant la tarification qui devrait �tre �largie aux activit�s autres que l?acc�s aux bassins. Ces tarifs qui doivent �tre fix�s par la Ville doivent concerner toutes les activit�s et ne pas se limiter � ceux pratiqu�s pour la piscine.

Vous le savez, nous consid�rons le sport comme pratique sociale b�n�fique et indispensable pour la collectivit�. Dans ce cadre, la piscine municipale est consid�r�e comme un service public administratif dont la gestion doit �tre affin�e.

La Chambre r�gionale des comptes pose la probl�matique entre r�gie municipale et d�l�gation de service public.

Je souhaite avec mon groupe que les piscines soient g�r�es en r�gie. En prenant appui sur la fili�re sport, nous pouvons trouver des solutions originales pour g�rer efficacement de tels �quipements. Mais ce n?est pas � prendre ou � laisser.

Si le choix de la d�l�gation de service public nous �tait propos�, alors nous serions exigeants pour que le cahier des charges comporte des clauses contraignantes afin que la Ville soit impliqu�e directement dans la fixation des tarifs, y compris pour les activit�s dites annexes (fitness, gymnastique douce, utilisation d?appareils, sauna, etc.) dans la d�termination des horaires, dans l?attribution des cr�neaux.

Un dernier mot pour demander comme le recommande le rapport que la tarification soit �largie aux activit�s n?�tant pas directement li�es � l?utilisation des lignes d?eau, sous r�serve d?un accord avec nos trois propositions, nous voterons le projet de d�lib�ration.

Avril 2005
Débat
Conseil municipal
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