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Vœu déposé par le groupe “Les Verts” relatif au problème de pédiculose du cuir chevelu dans les écoles parisiennes.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u r�f�renc� n� 95 dans le fascicule concernant le probl�me de p�diculose du cuir chevelu dans les �coles parisiennes.

Monsieur BOUTAULT, vous avez la parole.

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. Merci, Monsieur le Maire.

C?est un probl�me qui peut appara�tre d�risoire par rapport aux probl�mes pos�s par les fermetures de classe mais qui ne l?est pas.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous passez du nucl�aire aux p�diculoses avec un �gal talent !

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. Du local au global, effectivement !

Par ce v?u, nous souhaitons attirer l?attention de la Municipalit� parisienne sur un probl�me qui est s�rieux : c?est la pr�sence, c?est la permanence des poux dans les �coles parisiennes.

Il suffit d?ailleurs d?avoir des petits, m�me des petites car ce sont surtout les filles avec les cheveux longs qui sont touch�es au premier chef. C?est une v�ritable torture pour ces gamines tous les matins de passer le peigne �lectrique. Je crois que notre collectivit� s?honorerait � avoir une attention particuli�re envers ces petites personnes qui sont notre avenir. C?est bien le sens du v?u.

Mais, si vous m?accordez un petit instant, puisque c?est le dernier v?u, je vais d�velopper l?argumentaire un petit peu plus pr�cis�ment.

Vous savez que, pour les directeurs et directrices d?�tablis-sement, reconna�tre que les �l�ves sont infest�s par ces parasites n?est pas toujours facile. C?est pourtant une r�alit� qui aujourd?hui touche toutes les �coles et tous les arrondissements et qui n�cessite de prendre des mesures volontaristes, afin de mieux appr�hender ce fl�au.

Il n?y a actuellement pas ou plus de syst�me de d�pistage et d?information efficace. Le probl�me se situe � deux niveaux : au sein des familles d?une part et dans les �tablissements scolaires d?autre part. Les parents d?�l�ves sont mal inform�s sur les proc�dures � suivre lorsque leur enfant est soit lui-m�me parasit�, soit en contact avec d?autres enfants parasit�s. Ils ne savent pas quand le traitement doit avoir lieu, s?il doit avoir lieu et comment faire remonter l?information afin de pr�venir une contamination de toute la classe ou de la section d?�l�ves.

De leur c�t�, les directions d?�cole h�sitent � mettre en place des syst�mes de d�pistage, d?alerte et d?information aupr�s des parents. En effet, le sujet est trop souvent per�u comme stigmatisant pour l?�tablissement. Ces derniers pratiquent alors plut�t la politique de l?autruche et laissent les parents se d�brouiller avec leurs enfants.

R�sultats : ces enfants sont contamin�s et trait�s � r�p�tition. Faute d?actions coordonn�es, ils contaminent ainsi r�guli�rement leurs petits camarades et sont trait�s dans le m�me temps. C?est un probl�me qui para�t insoluble.

Face � ce ph�nom�ne et face � l?inqui�tude grandissante chez les parents d?�l�ves, le probl�me n?est pas d?ordre physique simplement. Il est aussi li� � la sant� des enfants. En effet, si la g�ne physique et les d�mangeaisons provoqu�es par les poux sont d�j� tr�s d�sagr�ables en soi, les risques sanitaires encourus par l?enfant parasit� ne sont pas neutres. Les traitements se faisant � base de produits polluants, leur r�p�tition attaque le cuir chevelu et est de fait fortement d�conseill�e. Par ailleurs, des ph�nom�nes d?accoutumance peuvent surgir, les traitements perdant de leur efficacit� au fur et � mesure qu?ils se r�p�tent.

Il semble donc indispensable de mettre en place une proc�dure d?information, de d�pistage et de traitement dans les �coles.

Pour ce faire, nous disposons de l?avis rendu en juin 2003 par le Conseil sup�rieur d?Hygi�ne publique de France et relatif � la conduite � tenir devant un sujet - je cite - ?atteint de p�diculose du cuir chevelu?. Tout est contenu dans ce document officiel, des caract�ristiques de la p�diculose � son diagnostic, en passant par les diff�rents traitements appropri�s et les mesures qu?il convient de prendre lorsqu?on est confront� au probl�me.

Je les cite :

- que tous les enfants du groupe ou de la collectivit� auxquels intervient l?enfant parasit� soient examin�s par une personne form�e sp�cifiquement pour le d�pistage ;

- que les parents soient pr�venus par �crit par le chef d?�tablissement ou la personne en charge du groupe d?enfants, afin que les autres personnes de la famille, y compris les parents, soient examin�s et que seuls ceux qui sont parasit�s soient trait�s ;

-que l?acc�s au traitement soit facilit�. J?insiste sur ce pointcar de trop nombreux parents ne peuvent acquitter ces traitements co�teux ;

-enfin, en l?absence d?obligation de traitement individuelou collectif, il convient d?inciter fortement les parents et les associations de parents d?�l�ves, les personnels, les collectivit�s � appliquer ces recommandations et � mettre en place des campagnes de sensibilisation � la p�diculose du cuir chevelu ainsi qu?une surveillance �pid�miologique de la r�sistance.

Nous demandons ainsi � la Ville de Paris de s?engager � suivre et appliquer toutes les recommandations �mises dans l?avis du Conseil sup�rieur d?Hygi�ne publique de France. A cet �gard, une campagne d?information devrait �tre mise en place d�s la rentr�e 2005. Il en va de la sant� de nos enfants.

Merci de votre attention.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur FERRAND, vous avez la parole.

M. Eric FERRAND, adjoint. - Je n?ai jamais dout� du bien fond� du v?u de M. BOUTAULT, qui n?avait pas vocation � venir me chercher des poux dans la t�te !

Cela �tant, je note qu?il est extr�mement comp�tent sur le sujet et on serait assez tent� de lui demander de faire le tour des �tablissements scolaires � partir de la rentr�e 2005 pour faire un expos� complet !

Plus s�rieusement, tr�s rapidement, c?�tait la Pr�fecture de police qui assurait dans les �coles la tourn�e des t�tes de nos �coliers, c?�taient les fameuses ?Madame Poux?, elles �taient au nombre de douze, c?�tait une incongruit� de l?histoire, et un jour la Pr�fecture de police a dit : ce n?est pas � nous de faire ce travail, elle s?est donc retourn�e vers la DA.S.E.S. et la

D.A.S.S. Etat qui ont �tabli un protocole dont tous les directeurs et directrices de Paris peuvent avoir connaissance et ont connaissance.

Je donne un avis favorable au v?u qui est pr�sent� et pour demander � la D.A.S.E.S. et � mon coll�gue Alain LHOSTIS de relancer la campagne aupr�s des responsables des �coles, des directeurs et des directrices, de mani�re � ce qu?� partir de septembre 2005 les consignes soient s�rieusement appliqu�es.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Sur le v?u, un avis ?

M. Eric FERRAND, adjoint. - Favorable.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2005, V. 212).

Amendement d�pos� par M. Jean-Fran�ois LEGARET sur le v?u n� 13 ter relatif au site ?Br�guet?.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Il nous reste, et c?est le dernier point de l?ordre du jour, je vous demande un peu de patience encore, un amendement qui a �t� pr�sent� par M. LEGARET suite � la discussion sur un v?u, et avec l?accord de l?Ex�cutif qui l?avait �t� exprim� � ce moment-l�, pour cr�er un groupe de travail sur les probl�mes du site Br�guet incluant l?ensemble des �lus et pas seulement les �lus de la majorit�. L?Ex�cutif est d?accord sur cet amendement.

?Le Conseil de Paris �met le v?u que soit cr�� un groupe de travail, r�unissant des repr�sentants du Conseil du 11e d�sign�s � la repr�sentation proportionnelle, ce qui veut dire avec des �lus de l?opposition, de la Municipalit� parisienne. Le groupe sera charg� de formuler des avis et des propositions pour reconvertir le site Br�guet, en lien avec la concertation engag�e dans le 11e arrondissement sur la base des �tudes men�es par l?A.P.U.R.

Jean-Pierre CAFFET me dit que cela ne lui pose pas de probl�me.

M. Eric FERRAND, adjoint. - Cela pose un probl�me pour le 11e.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Cela pose un probl�me ? Je ne sais pas. Attendez, je vais donner la parole � Mme CAPELLE.

Je ne voudrais pas faire d?impair.

Mme Liliane CAPELLE. - Il n?y a pas d?impair. Hier, en s�ance, il a �t� r�pondu : on laisse la r�ponse au maire de l?ar-rondissement. Le Maire de l?arrondissement sollicit� a r�pondu ?non?. Voil�. C?est tout. Mais je l?ai dit � M. CAFFET !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Oui, mais

M. CAFFETne savait pas trop non plus. M. LEGARET a d�pos� cet amendement. Mais il y a un avis d�favorable de l?Ex�cutif. Soit vous le retirez et on essaye de continuer � discuter. Mais si j?applique le r�glement, l?amendement n?est m�me pas examin�.

Melle Laurence DREYFUSS. - Si, l?amendement est examin� parce que justement il porte sur un v?u n� 13 ter. Le v?u n� 13 ter a �t� distribu� en s�ance. Donc nous demandons � ce que notre amendement sur le v?u n� 13 ter soit distribu�.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je ne peux pas faire ainsi. L?amendement a �t� d�pos� bien apr�s l?examen du v?u, ce que je ne peux accepter. En outre, il y a un avis d�favorable. Non, ne me demandez pas de suspension de s�ance. Attendez, je vous demande un peu de compr�hension. J?essaye de faire en sorte que chacun puisse s?exprimer et faire valoir ses points de vue ici, y compris l?opposition.

Je n?ai pas de probl�me � ce sujet. Cet amendement a �t� d�pos� bien apr�s l?examen du v?u, � la suite de la discussion qui avait port� sur le v?u. J?ai donc accept� que l?on puisse �ventuellement l?examiner d�s lors qu?il y avait un avis favorable de l?Ex�cutif. Or, cet avis est d�favorable. Donc, si vous ne retirez pas cet amendement que j?ai lu et dont vous avez pris connaissance, je vais le mettre aux voix, avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Vous le retirez ou non ? Je le mets aux voix.

Melle Laurence DREYFUSS. - Je ne le retire pas et je veux qu?il soit distribu�. Je veux qu?il soit distribu� maintenant.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Il sera distribu�, ne vous inqui�tez pas.

Je mets aux voix, � main lev�e, l?amendement de M. LEGARET d�pos� sur le v?u n� 13 ter assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

L?amendement est repouss�.

Melle Laurence DREYFUSS. - C?est scandaleux !

Avril 2005
Débat
Conseil municipal
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