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QE 2020-03 Question écrite de M. Jean-Pierre LECOQ à Mme la Maire de Paris relative à l’entretien des Sucettes DECAUX.


Libell� de la question�:

"Les Sucettes Decaux sont de petits "triangles" �voquant les principaux lieux patrimoniaux de la Capitale.

Ils ont �t� implant�s dans les ann�es 1990. Depuis lors et jusqu?� une date r�cente, ils �taient entretenus par la Soci�t� Decaux qu?aucun contrat ne liait � la Ville de Paris.

La Soci�t� Decaux ayant fait savoir qu?elle mettait fin � cet entretien, M. Jean-Pierre LECOQ demande � Mme la Maire de Paris si les services de la Ville comptent les entretenir.

D?autant plus que plusieurs d?entre eux font l?objet de graffitis ou d?affichage sauvage."

R�ponse (Mme Colombe BROSSEL, adjointe)�:

"Les panneaux dits "Starck" qui jalonnent Paris pour indiquer les sites ou monuments remarquables constituent un �l�ment de mobilier urbain pour lequel s?applique l?obligation d?entretien et de maintien de propret� de l?espace public qui revient � la Municipalit�.

Les graffitis, "tags" et autocollants pr�sents sur le mobilier urbain qui rel�ve de la Ville de Paris sont trait�s par des prestataires de la DPE, d�s lors qu?il est possible d?intervenir sans endommager le support. 1.200 nouveaux signalements en moyenne sont recens�s chaque semaine sur tous types de supports (250 par semaine sur le mobilier urbain). Ce sont ainsi pr�s de 350.000 m�tres carr�s de "tags" et graffitis qui sont effac�s chaque ann�e. Quant aux affiches ill�gales, et notamment les affiches ill�gales promotionnelles, celles-ci font l?objet d?une attention particuli�re, compte-tenu de l?ampleur du ph�nom�ne � Paris, massivement utilis�, en particulier par de grandes marques recourant � des prestations d?acteurs r�d�s aux m�thodes de "gu�rilla marketing". La r�ponse de la Ville � ces incivilit�s s?articule en plusieurs volets : le retrait rapide des affiches, pour diminuer au maximum l?int�r�t du recours � de telles pratiques en r�duisant autant que possible la visibilit� de ces affiches ; la remise en �tat, par le recouvrement d?office des frais de d�saffichage aupr�s du contrevenant (541 euros par intervention); et enfin lorsque les conditions sont r�unies, la mise en ?uvre des sanctions financi�res pr�vues par la loi. Plus globalement, la lutte contre les souillures verticales et les incivilit�s commises contre le mobilier urbain qui rel�ve de la Ville de Paris (dont les panneaux "Starck") constitue une priorit�. Ainsi, davantage de moyens y seront affect�s en 2021. Par ailleurs, une proc�dure de remise en �tat de propret� syst�matique du mobilier urbain par quartier a commenc� � �tre exp�riment�e en octobre 2020 et est appel�e � se g�n�raliser."

Novembre 2020
Débat
Conseil municipal
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