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Annexe n° 1 - Interventions de deux citoyens.


M. Alexandre GEORGES. - Merci. Bonjour � tous.

Je m?appelle Alexandre, j?ai 61 ans et je suis retrait�. Je vis au Blanc-Mesnil et je fr�quente tr�s r�guli�rement Paris pour sa richesse, son patrimoine et les activit�s qu?il propose. J?ai �t� recrut� par un panel de citoyens. J?�tais curieux � l?id�e d?en savoir plus sur l?urbanisme de cette ville que j?affectionne. Je suis aussi un citoyen engag� qui occupe son temps libre � d�couvrir de nouveaux sujets pouvant nourrir ma r�flexion.

L?id�e de m?investir dans cette d�marche m?enthousiasmait car cela me permet d?exprimer mon engagement en tant qu?habitant de la m�tropole. J?ai donc souhait� participer � cette conf�rence citoyenne pour donner mon avis, �tre force de propositions et devenir un acteur de changement pour que cette m�tropole soit tourn�e vers l?avenir et nous permette � tous de vivre ensemble.

Lors de mes balades � Paris, j?�tais loin de m?imaginer que le plan local d?urbanisme pouvait autant structurer l?organisation de la ville. Gr�ce � la formation que nous avons re�ue dans le cadre de la conf�rence, j?ai pu d�couvrir et apprendre qu?il? (coupure de son)? le lien sur le stationnement, la construction, la r�novation et la pr�servation de notre patrimoine, que j?appr�cie tout particuli�rement, mais aussi sur la pr�sence de la nature et de la biodiversit� dans la ville qui couvre l?ensemble du territoire et qui prend aussi en compte sa diversit�.

J?ai particip� au groupe "cadre b�ti et patrimoine" et gr�ce aux pr�sentations des experts et aux �changes, je ne regarde plus les sujets de la ville de la m�me mani�re. Au quotidien, en lisant les journaux, je me rends compte que les sujets qui y sont abord�s sont trait�s dans le cadre du P.L.U. Dans "Le Parisien", par exemple, deux sujets�: l?utilisation des parkings pour les entreprises ou des lieux s�curis�s pour stocker des v�los de particulier ou pour les milieux associatifs.

Ce qui m?a surpris, c?est aussi de d�couvrir l?avis des autres participants. Par exemple, c?est voir que toutes les personnes de mon groupe ont parl� de v�g�talisation, mais �galement de toits terrasses comme lieux de convivialit�. Mon groupe n?�tait pas favorable � la densification par la construction de tours dans Paris Centre, mais plut�t en p�riph�rie, en y m�langeant habitations, bureaux et commerces, et aussi � l?utilisation des dents creuses pour sur�lever les b�timents existants.

La ville dont je r�ve en 2030, c?est une ville avec moins de b�ton et plus v�g�talis�e.

Pour r�sumer, cette conf�rence a �t� pour moi une exp�rience de la d�mocratie et un enrichissement. Il serait n�cessaire de g�n�raliser cette d�marche pour laisser parler les Parisiens et m�tropolitains des sujets qui les concernent pour que toutes les d�cisions puissent prendre en compte la parole citoyenne. Ce que nous avons �voqu� pendant la conf�rence aura un impact sur la vie quotidienne des Parisiens et des m�tropolitains dans les ann�es � venir et je trouve cela important. Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup � vous, cher Alexandre GEORGES, de participer � ces travaux, d?avoir pris ce temps sur votre temps personnel et d?avoir aussi apport� vos r�flexions dans ce qui est effectivement un acte majeur. Le P.L.U. est le document le plus structurant, c?est le r�glement le plus structurant de la vie des Parisiens et dans leurs relations avec l?espace m�tropolitain et r�gional autour de nous.

Cet acte pose bien s�r des r�glements, c?est-�-dire des r�gles et des normes � appliquer pour l?�volution urbaine de Paris. Elles ont un effet imm�diat, d�s que le P.L.U. est applicable, il est bien s�r appliqu�, mais elles ont aussi un effet dans le temps. Vous l?avez tr�s bien dit, c?est aussi dans une projection que le P.L.U. est cet outil tr�s structurant. D?ailleurs, le P.L.U. de 2006 avait �t� un outil vraiment tr�s, tr�s structurant puisqu?il nous a permis de travailler justement � une meilleure mixit� des fonctions de la ville.

Je pense notamment que le grand d�bat qu?il y avait eu � l?�poque �tait un d�bat sur l?�quilibre entre logement et activit�, avec des d�cisions vraiment prises d?�quilibre � la parcelle. Elles nous ont permis d?avoir, sur le logement � Paris, un impact majeur�: nous avons beaucoup, beaucoup construit et transform� aussi des bureaux en logements, mais nous avons �galement travaill� de fa�on tr�s pr�cise la part de ce qui �tait r�serv� aux activit�s.

L�, le P.L.U. qui vient est un P.L.U. dans lequel la dimension bioclimatique va �tre totalement, elle aussi, structurante de la d�finition de l?usage des diff�rentes parcelles parisiennes et aussi de leur �volution.

Donc, merci beaucoup � vous, Alexandre GEORGES, d?avoir contribu�.

M. Alexandre GEORGES. - Merci beaucoup � vous aussi.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Je voudrais donner � pr�sent la parole � Mme Fatoumata DIAKHO. Vous �tes avec nous, Madame�? Je vous donne la parole.

Mme Fatoumata DIAKHO. - Bonjour � tous.

Je suis Fatoumata DIAKHO, j?ai 20 ans et je suis �tudiante. Je suis titulaire de la carte citoyenne et c?est ce qui m?a encourag�e � me porter candidate parce que j?habitais avant � Aubervilliers. Cela fait maintenant quatre ans que j?habite � Paris dans le 9e arrondissement.

Ce qui m?a motiv�e � participer � la conf�rence est surtout le fait de pouvoir donner mon avis sur ma ville et d?apprendre ce qu?est un P.L.U. Du coup, cette conf�rence m?a appris ce qu?�tait un P.L.U. ainsi que son utilit�. Je n?en avais jamais entendu parler auparavant, je ne savais pas que la ville �tait encadr�e par ce document de planification. Cela m?a aid�e � mieux comprendre le fonctionnement de la Ville de Paris qui accueille beaucoup de commerces et de personnes chaque jour.

J?ai aussi appris beaucoup de termes, comme les h�tels logistiques par exemple, ainsi que les fonctionnalit�s de Paris en g�n�ral. Quand j?habitais Aubervilliers, je venais parfois � Paris et je voyais ces h�tels logistiques sans pour autant savoir ce que c?�tait. Je ne savais pas que c?�taient plusieurs fonctions rassembl�es dans un m�me b�timent. Je pensais qu?il s?agissait de logements ou de bureaux tout simplement.

La possibilit� de r�am�nager un espace pour qu?il soit utilis� pour plusieurs activit�s avec l?int�r�t de favoriser le fait de vivre ensemble est quelque chose que j?ai beaucoup appr�ci�. Par exemple, la visite de Chapelle International dans le 18e arrondissement a bien illustr� le concept. Elle m?a aussi permis de d�couvrir des activit�s professionnelles que je ne connaissais pas forc�ment.

Pour r�sumer cette exp�rience de d�mocratie participative, je dirai que cela m?a appris � partager mes id�es et de les mettre en commun avec les autres participants. Ils n?avaient pas forc�ment les m�mes id�es que moi, mais c?est aussi porter un message commun et non un message individuel.

Ce qui m?a aussi surprise lors de ces trois sessions, c?est surtout le fait que la plupart des participants souhaitaient v�g�taliser Paris. J?�tais dans le groupe "Travail, �conomie et attractivit� m�tropolitaine", et malgr� tout la majorit� de mon groupe souhaitait quand m�me une v�g�talisation de la ville, donc ce th�me �tait tr�s pr�sent.

Avant de participer � la conf�rence citoyenne, je pensais que nous allions faire comme � la premi�re session, c?est-�-dire lever la main et juste donner notre avis. Je ne pensais pas que nous allions �tre form�s sur une th�matique pr�cise et que nous allions devoir travailler en groupe pour ensuite formuler des propositions et les faire voter aux 100 participants au conseil de l?H�tel de Ville.

La ville dont je r�ve en 2030 est une ville o� on vit mieux et surtout ensemble, et que les propositions soient en partie retenues pour y arriver.

Je suis contente d?avoir particip� � cette conf�rence citoyenne � 20 ans pour donner mon avis de jeune car nous ne sommes pas souvent invit�s � ce genre d?�v�nement. Je suis fi�re et tr�s heureuse d?�tre Parisienne et d?avoir eu la chance de me pr�senter devant vous, les �lus au Conseil de Paris. Merci pour votre �coute.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup � vous, Madame Fatoumata DIAKHO.

Annexe n��2 - D�tail des votes par scrutin public.

Le detail des votes par scrutin public des mardi 17 et mercredi 18 novembre est joint � la fin du pr�sent document.

Tableau des voeux et amendements d�pos�s en Commission.

Novembre 2020
Débat
Conseil municipal
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