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Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le v?u r�f�renc� n� 78 dans le fascicule pr�sent� par le M.R.C., le groupe communiste et ?Les Verts? et qui concerne l?aide aux sans-logis.

La parole est � Liliane CAPELLE.

Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Madame la Maire.

Tout � l?heure je me faisais la porte parole du C.I.C.A. et l� je me fais la porte parole d?un v?u �mis par le conseil de quartier ?R�publique - Saint-Ambroise? lors de sa s�ance du 10 mars 2005.

Il concerne un sujet qui est r�current, h�las, qui va en s?ag-gravant, h�las, compte tenu de la pr�carit� grandissante et de la situation sociale, qui comme chacun le sait s?aggrave �galement. Je ne relis pas le v?u puisque Myl�ne STAMBOULI le conna�t. Je souhaite simplement vous dire que le sujet est plus que s�rieux, plus que grave ; je sais qu?il est complexe, mais il va vraiment falloir mettre les moyens pour trouver des solutions parce que c?est difficile. Difficile pour les personnes qui sont dans la rue, c?est tout � fait compr�hensible. C?est inhumain, ce n?est pas normal, dans ce Paris, pr�s de la Bastille, pas loin de la R�publique, c?est quand m�me quelque chose de tr�s dur. C?est difficile aussi pour les personnes qui y vivent. Je l?ai dit, nous �tions ensemble � une r�union d?un conseil de quartier, il n?y a pas d?un c�t� les m�chants et les salauds et de l?autre c�t� les bons et les gentils ; il y a des gens qui essaient de vivre ensemble et ce n?est pas tous les jours facile.

Je sais que ce sujet est difficile et je vous remercie de bien vouloir nous donner et donner surtout au conseil de quartier des r�ponses que je pourrais leur apporter. Je rappelle que ce v?u a �t� �galement vot� � l?unanimit� du Conseil d?arrondissement.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Mme STAMBOULI a la parole pour r�pondre.

Mme Myl�ne STAMBOULI, adjointe. - Merci.

Nous avons �t� sensibilis�s � plusieurs reprises par les habitants et les �lus du 11e sur la situation des personnes sans domicile du boulevard Richard-Lenoir et � proximit� du centre Yves Garel, centre d?urgence g�r� par le SAMU social.

Nous avons tenu plusieurs r�unions avec la mairie du 11e, en pr�sence de la D.A.S.S. et de l?association ?Coeur des Haltes?. J?ai moi-m�me particip� � un conseil de quartier, r�uni sur cette question il y a quelques semaines, qui a mis en place une commission qui, je crois, s?appelle ?solidarit�?, qui a rencontr� le centre Yves Garel.

Nos services de la D.P.P. sont donc pass�s � plusieurs reprises sur les squares du boulevard Richard-Lenoir pour �tablir un diagnostic. A notre demande, la D.A.S.S. a missionn� l?association ?Coeur des Haltes? avec le m�me objectif.

Ce qui nous est transmis comme bilan, c?est que les nuisances dont se plaignent les riverains ne sont pas, pour l?essen-tiel, li�es � des personnes accueillies par le centre Yves Garel. Il s?agit souvent de personnes avec qui il est difficile de dialoguer, qui ne sont pas demandeuse d?un suivi social. En liaison avec les associations et la mairie du 11e et l?Etat, nous allons essayer de diagnostiquer au plus pr�s les moyens d?action possibles.

Nous sommes favorables, comme nous l?avions d�j� dit lors d?un pr�c�dent v?u, � l?installation d?un ?espace solidarit� insertion? dans le 11e. Nous l?avions act� et nous l?avons vot� au moment du d�bat sur le Plan local d?urbanisme. Mais comme vous le savez, les E.S.I. sont des partenariats Etat/D�partement/R.A.T.P. et nous n?avons pas � ce jour de r�ponse positive pour l?ouverture m�me d?un premier E.S.I. sur le 11e.

Nous nous engageons toutefois � �crire solennellement � l?Etat sur cette question et � relayer les pr�occupations de l?�quipe du 11e arrondissement.

En ce qui concerne la demande sur les emplois et l?ouverture plus t�t du centre Yves Garel, je m?engage � intervenir dans le cadre du Conseil d?administration du SAMU social. Vous savez que cette situation est li�e � la disparition des emplois-jeunes, mais peut-�tre que, dans le cadre des nouveaux contrats, notamment des emplois-tremplins, nous pourrions sugg�rer l?aide de nouveaux salari�s pour ce dispositif.

C?est un avis favorable de l?Ex�cutif, sous r�serve, bien entendu, de ce que j?ai pu expliquer sur l?absence d?engagement financier de l?Etat pour l?instant sur ce projet d?E.S.I.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Tr�s bien, Madame STAMBOULI.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt�. (2005, V. 204).

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