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Vœu déposé par le groupe socialiste et radical de gauche qui concerne la restructuration du centre Marcadet.


Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Nous passons au v?u r�f�renc� n� 74 dans le fascicule pr�sent� par le groupe socialiste et radical de gauche, adopt� par le Conseil du 18e arrondissement, qui concerne la restructuration du centre Marcadet.

La parole est � Claudine BOUYGUES.

Mme Claudine BOUYGUES. - Merci, Madame la Maire.

J?aurais pr�f�r� honn�tement ne pas avoir � intervenir � nouveau sur ce v?u du Conseil du 18e arrondissement, parce que le Conseil du 24 mai attirait d�j� votre attention sur le devenir du centre de sant� Marcadet, qui jusqu?� pr�sent d�pendait du Centre d?action sociale de la Ville de Paris.

A l?occasion de la s�ance du Conseil de Paris du 8 juin, Gis�le STIEVENARD m?avait indiqu� que la Municipalit� avait pris la d�cision de proc�der au transfert de 7 centres de sant� du C.A.S.-V.P. vers la DASES � compter du 1er juillet 2005 et que le centre de sant� Marcadet faisait partie de cette liste. A l?�poque, forte de cette assurance et pensant que les choses avanceraient positivement, j?avais donc retir� ce v?u. Or il appara�t aujourd?hui que cette d�cision pourrait �tre repouss�e � janvier 2006.

C?est de ce transfert administratif que d�pend l?avenir de ce centre, qui n?a b�n�fici� jusqu?alors que de travaux d?ur-gence, mais qui attend une restructuration compl�te pour r�pondre au manque d?�quipements et � la faiblesse de l?offre m�dicale de proximit�.

C?est pourquoi le Conseil du 18e vous demande de bien vouloir l?assurer que ce transfert ne subira aucun report et que la restructuration du centre Marcadet commencera enfin.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Monsieur LHOSTIS, vous avez la parole.

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Madame la Conseill�re, vous avez rappel� la d�cision prise par la majorit� municipale de redynamiser son offre en mati�re de centres de sant� en transf�rant ces centres, qui sont sous l?autorit� du C.A.S.-V.P., vers la DASES. Nous avons fait cela bien �videmment en �troite relation avec Gis�le STIEVENARD.

Je rappelle quand m�me, puisqu?on vient d?�voquer les maisons d?urgence, que ces 7 centres sont pour la plupart d?entre eux laiss�s dans un �tat d?abandon et je n?insiste pas sur celui dont vous parlez.

D?autre part, on constate que les engagements financiers sont extr�mement importants et que l?activit� est relativement r�duite, du fait justement des mauvaises conditions d?accueil. Peut-�tre que d?ailleurs cela soulagerait les urgences. C?est aussi pour cela que nous r�fl�chissons l�-dessus. Effectivement, on travaille depuis deux ans sur cette question. Il y a des probl�mes statutaires qui sont pos�s � des personnels, notamment aux m�decins lib�raux, qui exercent leur activit� dans ces centres, sur la question du paiement � l?acte qu?ils pratiquent � l?heure actuelle au C.A.S.-V.P., mais qui n?�tait pas pratiqu� au sein de la Ville de Paris, ce qui pose des probl�mes sur ce plan. Et pour une partie des personnels qui ont un statut au sein du C.A.S.-V.P. et qui ne peuvent pas retrouver le m�me statut � la Ville. Ce sont les deux questions qui posent probl�me � l?heure actuelle.

Pour le reste, le plan de r�organisation, l?argent pour le financement et le projet m�dical en relation notamment, avec un travail avec les h�pitaux voisins, est en place. Et je vous confirme que nous souhaitons effectivement faire tout notre possible pour que le transfert ait bien lieu, comme Gis�le STIEVENARD vous l?avait annonc� au 1er juillet.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt�. (2005, V. 200).

Avril 2005
Débat
Conseil municipal
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