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2005, DJS 211 - Subvention annuelle de fonctionnement à la Ligue d’Ile-de-France de pelote basque. - Montant : 10.300 euros. Vœu déposé par M. Gérard LEBAN et les membres du groupe U.M.P. relatif au Fronton de Paris 10, quai Saint-Exupéry (16e).


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DJS 211 sur lequel le groupe

U.M.P. a d�pos� un v?u n�86.

Madame DREYFUSS, vous avez la parole.

Melle Laurence DREYFUSS. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, Paris est riche de sa diversit�. Cette diversit� doit demeurer une r�alit� dans le sport. Les Parisiens ont la chance de pouvoir pratiquer les sports basques, directement dans la Capitale.

En effet, le fronton �difi� pour les Jeux olympiques de 1924, quai Saint-Exup�ry, est un exemple unique dans une capitale du Nord de l?Europe. La Ligue d?Ile-de-France de pelote basque, qui l?exploite, compte des adh�rents toujours plus nombreux.

Elle accomplit un travail remarquable pour d�mocratiser ce sport plus populaire au Sud de la Loire qu?au Nord de la Seine.

Nous avions souhait�, lors de l?�laboration du P.L.U., que le fronton trinquet puisse �tre class� afin de garantir son existence � Paris. Nous avions donc vot� un v?u en Conseil d?ar-rondissement, malgr� l?opposition des repr�sentants de votre majorit�. Il nous semble indispensable de pr�server cet espace unique de toute construction autre que celle pour laquelle il a �t� con�u.

Vos arguments avanc�s en Commission ne tiennent pas. La v�rit�, c?est que vous avez souhait� r�cup�rer ces terrains pour en faire des logements sociaux. Si c?est le cas, il faut que vous l?admettiez publiquement afin que les joueurs de pelote basque sachent � quoi s?attendre. Si ce n?est pas le cas, alors vous n?avez aucune raison de refuser ce v?u qui garantira l?existence d?un fronton � Paris.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. CHERKI.

M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 7e Commission.

-Je sais que dans le 16e arrondissement le terme ?logementsocial? provoque parfois des r�actions de panique.

Pour ma part, vous me connaissez suffisamment et vous savez que je suis plut�t attach� � d�fendre les emprises sportives que je juge assez peu nombreuses sur le territoire de la Capitale, m�me si je sais qu?il y a d?autres priorit�s et que je les entends �galement.

Nous aurons peut-�tre besoin de faire des travaux � l?ave-nir. A partir du moment o� nous classons un b�timent, c?est beaucoup plus compliqu�.

Dans l?int�r�t m�me des pratiquants de la pelote basque, il y a int�r�t � ce que nous soyons en mesure, si nous avons des travaux � effectuer, de ne pas partir dans un processus de n�gociation, comme on a pu en conna�tre pour d?autres b�timents sportifs.

Au nom du principe de pr�caution, je refuse de faire classer le fronton pour pouvoir y faire ces travaux n�cessaires.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous nous garantissez qu?il ne sera pas d�truit ?

M. Pascal CHERKI, adjoint, rapporteur. - Non.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u est repouss�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 211.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DJS 211).

Avril 2005
Débat
Conseil municipal
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