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76- QOC 97-265 Question de Mme Danièle GIAZZI, MM. Gérard LEBAN et Dominique CANE à M. le Préfet de police relative au plan " Vigipirate ".



Libell� de la question :
" L'application des mesures indispensables � la pr�vention des risques li�s aux actions terroristes conduit � installer des barri�rages importants le long des trottoirs pour �viter le stationnement des v�hicules aux abords imm�diats de certains b�timents, notamment les �tablissements d'enseignement.
Pour une meilleure efficacit�, ce barri�rage semble �tre syst�matiquement d�ploy� � la fois du c�t� de l'�difice prot�g� et le long du trottoir oppos�.
Or, cette mesure, dont l'utilit� se justifie pleinement dans les art�res �troites, a pour cons�quence de rar�fier les espaces de stationnement, y compris dans les tranches horaires o� les �tablissements prot�g�s se trouvent inoccup�s.
Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE demandent � M. le Pr�fet de police s'il envisage d'all�ger ce dispositif en �tudiant, au cas par cas, les implantations des sites prot�g�s et en prenant en compte les voies dont la grande largeur rend faiblement utile un barri�rage bilat�ral. "
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
" Le plan " Vigipirate " a �t� d�clench� le 7 septembre 1995, � la suite de l'attentat commis le m�me jour devant une �cole de Villeurbanne.
Dans ce cadre, des mesures ont �t� prises par la Pr�fecture de police, en liaison �troite avec la Mairie de Paris et les autorit�s acad�miques, pour prot�ger les �tablissements scolaires et les cr�ches de la Capitale.
Des p�rim�tres de s�curit� ont �t� d�finis afin d'interdire tout stationnement de v�hicules � leurs abords. Dans l'urgence, ces zones ont �t� neutralis�es par des barri�res de police.
Si le dispositif mis en place avait fait l'objet d'un certain all�gement � l'automne 1996, l'attentat du 3 d�cembre 1996 � la station R.E.R. de Port-Royal a conduit � la r�activation du plan " Vigipirate " au stade renforc�.
A ce jour, ce sont quelque 12.000 barri�res qui sont d�ploy�es devant les �tablissements scolaires et les cr�ches de la Capitale.
Encore tr�s r�cemment, tant la Pr�fecture de police que la Mairie de Paris et le Rectorat ont confirm� leur volont� de maintenir les mesures de protection des �coles � leur niveau actuel et m�me de les p�renniser.
A cet �gard, la Ville de Paris envisage de remplacer progressivement les barri�res mobiles de police par des am�nagements de voirie, tels que l'�largissement des trottoirs et la mise en place de barri�res fixes.
Le p�rim�tre de protection des �tablissements scolaires inclut non seulement la fa�ade, mais les parties lat�rales ainsi que les espaces en vis-�-vis sur le trottoir oppos�.
Ce dispositif doit �tre maintenu, m�me dans le cas o� la chauss�e est tr�s large.
En effet, il vise � r�duire les risques d'une explosion de voiture pi�g�e, qui peut atteindre le b�timent scolaire, mais qui peut �galement toucher les enfants lors de leurs entr�es et sorties de l'�cole. Dans cette derni�re hypoth�se, les groupes d'enfants sont vuln�rables, y compris sur le trottoir d'en face, m�me si celui-ci est � une distance respectable de la fa�ade de l'�tablissement scolaire.
Ceci ne fait cependant pas obstacle � quelques am�nagements ponctuels des p�rim�tres de s�curit�, en concertation �troite avec les Maires d'arrondissement, les chefs d'�tablissement scolaire et les commissaires d'arrondissement, � la condition que ces am�nagements ne remettent pas en cause la s�curit� des �l�ves. "

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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