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20- 1997, DLTI 37 - Service municipal des Pompes funèbres. - Approbation du compte administratif de 1996.



M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration suivant, r�f�renc� DLTI 37 : approbation du compte administratif de 1996 du Service municipal des Pompes fun�bres.
M. MORELL a la parole.
M. Alain MORELL. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, sans d�battre � nouveau du budget ni du projet de soci�t� d'�conomie mixte li� � la fin du monopole, nous pouvons simplement remarquer que votre compte administratif souligne, pour 1996, l'insuffisante pr�paration de la Ville � la situation de fin du monopole.
Ma seconde r�flexion porte sur la d�croissance de l'activit� subie passivement par la Ville sans que des efforts de gestion et surtout de d�veloppement soient faits � temps pour se pr�parer sereinement au nouveau contexte. Votre expos� des motifs en prend d'ailleurs acte.
Nous voterons contre pour le pass�, mais avec �galement l'attitude positive de soutenir � l'avenir tout ce qui permettra d�sormais � la Ville de rester pr�sente pour qu'elle puisse garantir la moralit� et la qualit� de cette activit�, notamment au travers de la soci�t� d'�conomie mixte qui sera cr��e.
Merci de votre attention, Monsieur le Maire.
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Monsieur MORELL, je vais vous r�pondre sur le service municipal des pompes fun�bres. Vous profitez de ce projet de d�lib�ration pour revenir sur les conditions dans lesquelles la Ville de Paris se pr�pare � la mise en ?uvre de la loi " SUEUR " que vous et vos amis politiques avez souhait�.
Nous avons depuis plusieurs ann�es analys� ce qu'�tait le march� du fun�raire et pris les d�cisions qui nous paraissaient utiles, c'est-�-dire la cr�ation d'une soci�t� d'�conomie mixte dans le march� du fun�raire afin que la Ville reste pr�sente en ce domaine.
Comment nous y pr�parons-nous ? D'abord � travers la cr�ation d'une S.E.M. locale qui a lieu officiellement demain ; ensuite par la pr�paration et la motivation des personnels, c'est pourquoi nous avions pr�vu � ce budget des moyens financiers pour pouvoir r�aliser des �tudes : sur le plan de la communication, sur le plan de la programmation d'�quipements � venir, sur le plan des ressources humaines et de leur formation, sur le plan du projet d'entreprise... Nous avons aussi budg�t� 300.000 F pour la formation des personnels de la Ville qui souhaiteront rejoindre cette S.E.M.
Tous ces �l�ments nous paraissent r�pondre � la pr�paration de la Ville � cette donn�e nouvelle. Nous pensons qu'il y a urgence, car de moins en moins d'op�rateurs respectent la loi, c'est-�-dire respectent le monopole communal maintenu jusqu'en 1998.
Nous souhaitons �tre le plus vite possible " op�rateur public " sur ce march� tr�s concurrentiel.
Voil�, mes chers coll�gues, les �l�ments de r�ponse que je tenais � apporter � M. MORELL.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLTI 37.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, les groupes socialiste et apparent�s, communiste, du Mouvement des citoyens, Mme BILLARD, SCHERER et M. BLET ayant vot� contre, Mme SCHNEITER n'ayant pas pris part au vote, M. REVEAU s'�tant abstenu. (1997, DLTI 37).

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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