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49- 1997, DFAECG 39 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant n° 5 à la convention du 23 juin 1987 signée avec la Société d'exploitation du parc des expositions de Paris relatif aux modalités de mise en place d'une signalétique extérieure du Parc des expositions de Paris.



M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Je vais donc passer � l'examen du projet de d�lib�ration DFAECG 39 : autorisation � M. le Maire de Paris de souscrire un avenant n� 5 � la convention du 23 juin 1987 sign�e avec la Soci�t� d'exploitation du Parc des expositions de Paris relatif aux modalit�s de mise en place d'une signal�tique ext�rieure du Parc des expositions de Paris.
Madame SCHNEITER, vous avez la parole.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, dans le cadre du r�am�nagement que vous qualifiez d'ambitieux du Parc des expositions de la Porte-de-Versailles, vous nous proposez un 5e avenant � la convention.
L'ambition, en l'occurrence, consiste � implanter une dizaine de panneaux de signalisation car, je cite : " il est apparu n�cessaire de fluidifier la circulation automobile aux alentours du Parc ". Cela fait 20 ans que vous nous le promettez. D�cid�ment, vous ne voulez pas entendre les suppliques des Parisiens.
Les riverains n'en peuvent plus de vivre constamment au milieu des v�hicules et de leur gaz d'�chappement. Non seulement les art�res du quartiers sont transform�es en flux de voitures bruyantes et polluantes, mais les trottoirs, jusqu'aux moindres terre-pleins sont devenus des parkings de fait.
Il arrive que des voitures, pour se garer, bloquent les portes d'entr�e des immeubles ! Ainsi, vous pers�v�rez dans votre politique du " tout automobile ". Voulez-vous toujours " adapter la ville � l'automobile " ? Vous n'avez qu'un objectif : que cela roule !
L'ambition qui devrait �tre la v�tre serait de limiter la place de l'automobile, d'arr�ter de construire des parkings gigantesques, comme au Parc des expositions, qui fonctionnent comme de v�ritables aspirateurs � voiture !
L'ambition serait de d�velopper les transports en commun, d'encourager leur utilisation.
La France poss�de un bon r�seau ferr� qu'il convient, certes, de redynamiser, Paris a un maillage de m�tros dense, un r�seau de bus important. Malheureusement, celui-ci est englu� dans la circulation automobile.
C'est l� que vous devriez faire porter les efforts de la collectivit�.
Le co�t, pour ces panneaux de signalisation, me semble bien �lev� car lorsqu'il est �crit dans un contrat que 10 panneaux " au moins " seront implant�s, et plus loin, que la soci�t� pourra d�duire " jusqu'� " 2,5 millions de francs sur la T.V.A. vers�e � la Ville de Paris, j'en d�duis par exp�rience que la Ville va payer 2,5 millions de francs pour 10 panneaux, soit 250.000 F par panneau.
Par ailleurs, je me demande quand nous verrons les services de la Pr�fecture de police agir efficacement contre le stationnement sauvage qui enlaidit la ville et g�ne les d�placements des pi�tons, particuli�rement des mamans avec leurs enfants, des personnes �g�es ou handicap�es.
J'attends impatiemment du nouveau Ministre de l'Int�rieur des recommandations pour qu'enfin soit respect�e la r�glementation.
Enfin, le nombre, la configuration, les conditions d'implantation et de fonctionnement ne sont pas pr�cis�es dans cet avenant n� 5 et renvoy�es � un accord ult�rieur de la Ville de Paris.
Aucune garantie n'est accord�e quant � l'esth�tique et aux dimensions de ces installations qui risquent d'ab�mer encore plus le paysage urbain.
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame SCHNEITER.
Je vais donner la parole � M. Jean-Fran�ois LEGARET pour la r�ponse.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Ecoutez, Monsieur le Maire, je dirai simplement � Mme SCHNEITER que bien s�r on peut partager ses objectifs � long terme, c'est-�-dire encourager les visiteurs du Parc des expositions � utiliser les transports en commun.
Pour l'instant, il y a une r�alit�, c'est qu'il y a un certain nombre de visiteurs qui viennent en voiture et une autre r�alit�, c'est qu'il y a des parkings et des garages existants.
Ils sont mal signal�s et je crois qu'en corrigeant cela la Ville ne fait que son devoir.
La Ville fait un effort de signal�tique, de mani�re � ce que notamment la disposition, la direction, l'emplacement de ces parcs de stationnement puissent �tre mieux indiqu�s dans tout l'environnement du Parc des expositions.
Vous nous dites ensuite, Madame SCHNEITER, que cela co�tera 2,5 millions. Ce n'est pas tout � fait ce qui est �crit. Ce qui est pr�vu, c'est une estimation maximum de 2,5 millions. L� aussi, nous lancerons une proc�dure d'appel d'offres et 2,5 millions, c'est la d�pense maximale.
Il est tout � fait possible de d�penser moins d'argent si, comme nous le souhaitons, l'appel d'offres permet d'obtenir des prix plus comp�titifs.
Troisi�mement, je voudrais dire � Mme SCHNEITER que le programme de r�novation du Parc des expositions qui est en cours, est un investissement consid�rable. C'est 1,5 milliard d'investissements.
C'est une r�novation �norme. C'est une modernisation, une transformation compl�te du Parc des expositions.
Vous admettez, j'imagine, que la somme qu'il est pr�vu de consacrer � la signal�tique est non seulement utile, mais qu'elle n'est pas disproportionn�e compte tenu de l'importance des investissements qui sont en jeu sur ce site tr�s important du Parc des expositions, qui est un lieu de salons internationaux, qui concoure fortement � la r�putation de Paris. Cela a �t� �voqu� ce matin lors de la communication sur le tourisme.
Vous savez que Paris, une fois encore, et ce pour la 11e ann�e cons�cutive, est la premi�re ville du monde pour les salons et congr�s. Il y a un effort � faire pour le Parc des expositions de la Porte-de-Versailles, eh bien je crois que cet effort est justifi�.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur LEGARET.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFAECG 39.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme SCHNEITER s'�tant abstenue. (1997, DFAECG 39).
Merci, mes chers coll�gues.

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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