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16- VI - Question d'actualité de M. Georges SARRE, au nom du groupe du Mouvement des citoyens, à M. le Maire de Paris, sur le devenir de la S.E.M.I.D.E.P.



M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question d'actualit� de Monsieur SARRE sur la S.E.M.I.D.E.P.
Madame CAPELLE, vous avez la parole sur la S.E.M.I.D.E.P.
Mme Liliane CAPELLE. - Juste un seul mot : chez nous, les enfants qui quittent le C.M.2 pour entrer en 6e re�oivent tous un dictionnaire !
M. Claude GOASGUEN, adjoint. - Vous avez de l'argent !
Mme Liliane CAPELLE. - Il est utilis� � bon escient !
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Mme CAPELLE a la parole sur la S.E.M.I.D.E.P.
Mme Liliane CAPELLE. - Merci.
Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, la d�mission r�cente du Pr�sident de la S.E.M.I.D.E.P. m'am�ne � vous interroger sur le sort r�serv� � cette S.E.M. : qui dirige aujourd'hui la S.E.M.I.D.E.P. ? Entendez-vous proposer en Conseil de Paris, la nomination d'un nouveau Pr�sident ? Cette d�mission ouvre-t-elle la voie � l'absorption de la S.E.M.I.D.E.P. par une autre S.E.M. ?
En tout �tat de cause, la vie mouvement�e de la S.E.M.I.D.E.P. depuis bient�t deux ans implique la n�cessit� de d�battre de l'avenir de cette S.E.M.
Je vous demande donc, Monsieur le Maire, de saisir le Conseil de Paris de cette question lors d'une prochaine r�union de notre Assembl�e.
Auparavant, je souhaite que les engagements pris par cette S.E.M. pour la restructuration d'immeubles sociaux � Paris et en banlieue sont tenus. C'est le cas sp�cialement de l'immeuble " Les Saules ", 22-26 rue des Panoyaux, dans le 20e arrondissement, qui attend depuis de nombreuses ann�es les travaux de grosses r�parations n�cessaires � sa r�habilitation.
Je vous remercie.
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Monsieur GIANSILY, vous avez la parole.
M. Jean-Antoine GIANSILY, adjoint. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, cette question pos�e par le Mouvement des citoyens nous permet effectivement de faire le point sur la situation de la S.E.M.I.D.E.P. apr�s la r�union de son conseil d'administration du 17 juin 1997.
Le 17 juin dernier, en effet, le Directeur g�n�ral a donn� sa d�mission et a �t� remplac�, et le Pr�sident a �galement donn� sa d�mission et il sera remplac� dans les semaines qui viennent.
S'il est vrai que le probl�me de la S.E.M.I.D.E.P. a �t� �voqu� � de tr�s nombreuses reprises au sein de notre Conseil, c'est notamment parce qu'il y a un certain nombre d'ann�es d�j�, un membre en exercice a commis un certain nombre d'erreurs qui lui sont reproch�es par la justice et sur lesquelles il ne nous appartient pas de nous exprimer.
Mais, cela nous a contraint de regarder de tr�s pr�s la situation exacte de cette soci�t� : celle-ci avait �t� fond�e en 1955, c'est-�-dire il y a 42 ans, pour donner � la Ville de Paris, les moyens de cr�er en banlieue des logements d'urgence pour r�sorber les zones d'habitat pr�caire et insalubre.
42 ans plus tard, il me para�t donc tout � fait l�gitime de faire un bilan et d'envisager la mise en oeuvre d'une op�ration de remembrement car d'apr�s moi il faut tenir compte de l'�volution de la r�gion parisienne au cours de ces derni�res ann�es, et notamment de la mise en place � partir de 1962 des d�partements dits de la " petite couronne " sur lesquels 5/6e des logements sociaux aujourd'hui sont install�s. Quand on dit que la S.E.M.I.D.E.P. est une soci�t� d'�conomie mixte de la Ville de Paris, cela n'est pas exact, c'est une soci�t� anonyme d'�conomie mixte immobili�re interd�partementale de la r�gion parisienne o� la Ville de Paris ne poss�de qu'un tiers du capital de la soci�t�, les deux tiers restant �tant partag�s entre trois autres collectivit�s locales, les d�partements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne et des soci�t�s diverses. C'est dans ce contexte que le Maire de Paris a souhait� qu'une r�flexion sur le remembrement de cette soci�t� soit engag�e. Naturellement, ce remembrement ne peut pas se faire sans l'accord des collectivit�s en question. C'est dans cet esprit que le 20 janvier dernier le Conseil de Paris a vot� un programme de travaux de premi�re urgence � r�aliser sur la cit� du Moulin Neuf � Stains, avec pour objectif final de transf�rer cet immeuble � la Ville de Stains. Les immeubles qui sont en Seine-Saint-Denis, que ce soit � Pantin ou � Saint-Denis sont �galement concern�s par cette concertation.
Pour les autres d�partements, c'est-�-dire pour le Val-de-Marne et pour les Hauts-de-Seine, les entretiens vont commencer dans les semaines qui viennent avec les collectivit�s locales int�ress�es. En ce qui concerne les 1.082 appartements actuellement dans Paris, une r�flexion sera �galement men�e.
En tout �tat de cause, le Maire de Paris souhaite que le probl�me des salari�s soit r�gl� dans les meilleures conditions possibles et qu'en aucun cas ce remembrement ne se termine par des licenciements secs.
Nous sommes arriv�s � un moment de la vie de la S.E.M.I.D.E.P. o� il faut rapprocher la gestion de la S.E.M.I.D.E.P. � la fois des gestionnaires et des habitants. 6.000 logements �parpill�s dans quatre d�partements �taient g�r�s par une soci�t� qui r�pondait certes � un besoin, il y a 42 ans, mais n'y r�pond plus aujourd'hui. Cela me para�t relever d'un �l�mentaire bon sens. Mais il ne faut pas oublier que la primeur des informations revient au Conseil d'administration de la soci�t�. Cependant, comme chaque ann�e et conform�ment � la loi, l'adjoint charg� du contr�le des soci�t�s d'�conomie mixte vous fera, dans le courant du deuxi�me semestre, son rapport annuel sur la gestion des soci�t�s d'�conomie mixte de la Ville, et � ce moment-l� vous serez inform�s des d�cisions du conseil d'administration de la S.E.M.I.D.E.P. dans son op�ration de remembrement.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GIANSILY.
J'aimerais d'ailleurs f�liciter au passage M. BENESSIANO pour le travail exemplaire qu'il a fait durant cette p�riode � la t�te de cette soci�t�.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Paris-Libert�s " et " Rassemblement pour Paris ").
Chers coll�gues, ceci termine les questions d'actualit�. Nous allons revenir � l'examen des projets de d�lib�ration ayant fait l'objet d'inscriptions. Je voudrais attirer votre attention sur le fait qu'il nous reste encore 60 inscrits. Si nous continuons avec calme et tranquillit�, nous nous retrouverons vers 23 heures ensemble sans avoir pr�vu de s�ance de nuit ! Nous ne le souhaitons pas. Nous souhaitons respecter l'ordre du jour qui a �t� mis en place par la conf�rence d'organisation. Je vais vous demander de respecter votre temps de parole et d'aller au plus vite.

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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