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9- Dépôt de questions d'actualité.



M. Jacques DOMINATI, premier adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, avant de suspendre la s�ance, je vous informe que je suis saisi de 6 questions d'actualit�.
La premi�re �manant de M. Fran�ois DAGNAUD et des membres du groupe socialiste et apparent�s � M. le Maire de Paris concerne " l'avenir des terrains de la S.F.P. ".
La deuxi�me de M. Jean-Charles de VINCENTI est adress�e � M. le Maire de Paris en ces termes :
" Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je voudrais m'�lever contre la tr�s choquante d�claration du Premier Ministre pr�voyant de r�server le b�n�fice des allocations familiales aux familles ayant des ressources inf�rieures � 25.000 F par foyer.
Cette intention est particuli�rement p�nalisante pour les familles nombreuses parisiennes qui ont � supporter des loyers extr�mement lourds lorsqu'elles n'habitent pas dans des logements aid�s (ce qui est g�n�ralement le cas puisqu'il y a tr�s peu de logements aid�s pour les familles nombreuses). Loyers lourds auxquels s'ajoutent des co�ts d'�ducation des enfants tr�s �lev�s.
Croire qu'avec 4 ou 5 enfants l'on vit comme un nabab � Paris rel�ve d'une parfaite m�connaissance de la r�alit�.
Une telle mesure contribuera � chasser, un peu plus encore, les familles nombreuses et donc les enfants de la Capitale.
Monsieur le Maire, si le Gouvernement persistait dans cette maladroite direction, la Municipalit�, apr�s s'�tre rapproch�e des associations familiales parisiennes, s'honorerait de r�fl�chir � la fa�on dont elle pourrait compenser cette injustice.
Je vous remercie. "
La troisi�me du groupe communiste � M. le Maire de Paris est relative " � la fermeture au mois de septembre du service des urgences de l'H�tel-Dieu ".
La quatri�me de M. Jean-Charles BARDON, au nom du groupe " Rassemblement pour Paris " � M. le Maire de Paris est ainsi r�dig�e :
" A l'occasion du 25e anniversaire des Universit�s de Paris, une conf�rence r�gionale a r�uni au d�but du mois de juin les universit�s d'Ile-de-France.
A cette occasion, les universit�s ont dress� un bilan pr�occupant de la situation r�gionale et elles ont pr�cis� leurs priorit�s communes.
La d�localisation des laboratoires, les difficult�s de remplacement des enseignants-chercheurs partant � la retraite, la v�tust� et l'exigu�t� du patrimoine immobilier et le vieillissement des outils scientifiques et documentaires ont �t� particuli�rement soulign�s.
C'est pourquoi, Monsieur le Maire, je vous demande quelles sont les interventions que vous envisagez de mener aupr�s du Gouvernement pour rem�dier � cet �tat de fait et permettre � Paris et � l'Ile-de-France de tenir le r�le majeur qui doit �tre le leur dans le domaine de l'enseignement sup�rieur et de la recherche ".
La cinqui�me de M. MICHAUX, au nom du groupe " Paris-Libert�s ", est adress�e � M. le Maire de Paris. Je vous en donne lecture :
" Monsieur le Maire, je suis fort inquiet des r�actions de certains directeurs d'�cole concernant les modalit�s de distribution des prix du Maire, aux trois �l�ves les plus m�ritants de C.M.2.
En effet, cette op�ration � l'initiative du Maire de Paris a fait l'objet d'une concertation �troite avec l'Acad�mie. Une circulaire explicitant cette collaboration a donc �t� envoy�e aux �coles, par le canal acad�mique qui pr�cisait le r�le de l'�cole et des conseils de cycle ainsi que celui des repr�sentants du Maire.
Ce prix est une marque de reconnaissance des m�rites de l'�l�ve, la notion de m�rite n'�tant pas seulement celle de l'excellence a volontairement �t� pr�f�r�e pour que le conseil de cycle puisse faire des choix nuanc�s bas�s sur des notions tr�s larges, et lui pemettant de fixer des crit�res par rapport � ses propres exigences �ducatives.
Mais le prix du Maire repr�sente aussi une marque d'appartenance � la communaut� scolaire parisienne et une image forte de la citoyennet�.
Il me para�t extr�mement important, �tant donn� la valeur symbolique de ce prix, qu'il ne soit pas d�voy� et distribu� � une classe ou � une B.C.D. car celui-ci n'a rien d'une dotation scolaire.
Il marque la fin d'une appartenance au premier degr� et doit revenir aux personnes qui les ont m�rit�s.
Une distribution de prix existe depuis de nombreuses ann�es dans le second degr�, h�ritage de la IIIe R�publique et il m'appara�t extr�mement important de valoriser aujourd'hui les m�rites d'enfants qui demandent de plus en plus une reconnaissance bien l�gitime des efforts qu'ils accomplissent dans une communaut� scolaire o� ils ont v�cu pendant de nombreuses ann�es ".
La derni�re question d'actualit� �manant de M. Georges SARRE, au nom du groupe du Mouvement des citoyens, adress�e � M. le Maire de Paris, est ainsi libell�e :
" M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens, se faisant l'interpr�te des l�gitimes inqui�tudes des locataires, demandent � M. le Maire de Paris de leur indiquer s'il est exact que l'une des cons�quences de l'absorption de la S.E.M.I.D.E.P. par la S.E.M.E.A.-XV, d�cid�e en raison des anomalies de gestion d�cel�es l'ann�e derni�re, sera la suspenstion pour l'ann�e en cours de l'ensemble des cr�dits d'investissement inscrits au chapitre " grosses r�parations " de son budget ".
La s�ance est lev�e.
(La s�ance est suspendue � treize heures vingt-cinq minutes).

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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