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12- II - Question d'actualité de M. Jean-Charles de VINCENTI à M. le Maire de Paris sur les mesures de plafonnement annoncées par le Premier Ministre concernant les allocations familiales.



M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question d'actualit� de M. Jean-Charles de VINCENTI concernant les allocations familiales.
Monsieur de VINCENTI, vous avez la parole.
M. Jean-Charles de VINCENTI, adjoint. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je voudrais m'�lever contre la tr�s choquante d�claration du Premier Ministre pr�voyant de r�server le b�n�fice des allocations familiales aux familles ayant des ressources inf�rieures � 25.000 F par foyer.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Paris-Libert�s " et " Rassemblement pour Paris ").
Cette intention est particuli�rement p�nalisante pour les familles nombreuses parisiennes qui ont � supporter des loyers extr�mement lourds lorsqu'elles n'habitent pas dans des logements aid�s (ce qui est g�n�ralement le cas puisqu'il y a tr�s peu de logements aid�s, vous le savez, pour les familles nombreuses), loyers lourds auxquels s'ajoutent des co�ts tr�s �lev�s d'�ducation des enfants.
Croire qu'avec quatre ou cinq enfants, l'on vit comme un nabab � Paris rel�ve d'une parfaite m�connaissance de la r�alit�.
Une telle mesure contribuera � chasser un peu plus encore les familles nombreuses, et donc les enfants de la Capitale.
Monsieur le Maire, si le Gouvernement persistait dans cette maladroite direction, la Municipalit�, apr�s s'�tre rapproch�e des associations familiales parisiennes, s'honorerait de r�fl�chir � la fa�on dont elle pourrait compenser cette injustice.
Je vous remercie.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur de VINCENTI.
Madame HERMANGE, vous avez la parole.
Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire, nous avons encore sur ce sujet des informations tr�s floues, puisqu'il semble que la mesure change d'un jour � l'autre. Mais il y a une information s�re que nous avons, c'est que pour le Gouvernement socialiste, politique familiale �gale politique sociale. Au contraire, nous consid�rons que la politique familiale ne doit pas �tre une politique sociale, et � ce titre l� nous ne sommes pas partisans effectivement d'un plafond de ressources pour le b�n�fice des allocations familiales. C'est une grande diff�rence, parce que nous consid�rons en fait que conduire une politique familiale, c'est conduire une politique d'investissement pour l'avenir, parce qu'aujourd'hui les enfants sont l'avenir de nos cit�s et de la Nation.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
Alors vous posez une question tr�s claire, Monsieur de VINCENTI. Je voudrais rappeler d'abord que le Centre d'action sociale a vers� cette ann�e, toutes aides extral�gales confondues, pr�s de 233 millions aux familles, auxquels il convient d'ajouter les allocations d'aide sociale � l'enfance prises en charge par le D�partement pour pr�s de 67 millions de francs. De plus, vous le savez, la Ville de Paris propose pour l'acc�s aux mus�es, aux cantines scolaires, aux cr�ches, des tarifs pr�f�rentiels. Enfin, dernier �l�ment, sous l'�gide de Claire RECLUS, Directeur du Centre d'aide sociale, nous sommes en train d'analyser toutes les prestations extral�gales que nous offrons aux familles et aux Parisiens de toutes conditions, et dans ce cadre l�, il est �vident que si la politique du Gouvernement pers�v�rait dans cette voie, nous serions conduits � reconfirmer la politique qu'avait initi�e Jacques CHIRAC en mati�re de politique familiale et que reconduit Jean TIBERI.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame HERMANGE.

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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