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18 - 1997, DVD 17 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres ou un marché négocié, en cas d'appel d'offres infructueux, pour la maintenance des horodateurs.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 17 : autorisation � M. le Maire de signer un march� sur appel d'offres en cas d'appel d'offre infructueux pour la maintenance des horodateurs.
Je donne la parole � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, vous voulez lancer une consultation par voie d'appel d'offres ouvert pour la passation d'un march� de maintenance des horodateurs et signer le march� r�sultant.
Vous attirez notre attention " sur la n�cessit� pour la Ville de mettre en pratique une doctrine volontariste concernant le stationnement payant, qui constitue l'un des leviers essentiels de la ma�trise de la circulation automobile ".
Cette politique pourra �tre efficace si, dans tous les arrondissements et notamment ceux du Centre de Paris, le prix de l'heure du stationnement �tait augment� dans de fortes proportions.
Il y a des arrondissements o� le prix du stationnement est anormalement bas. 5 F de l'heure dans le 16e depuis plus de dix ans contre 10 F dans le 15e. Il faut dissuader les automobilistes � utiliser leurs voitures pour de courts trajets, personnes � mobilit� r�duite, v�hicules utilitaires, mis � part. Or, 15 % des trajets en voiture se font sur des parcours de moins de 3 kilom�tres. Dans les rues des quartiers r�sidentiels, en revanche, il faudra r�server l'essentiel des places de parkings aux riverains � des prix plus mod�r�s et ne permettre que quelques places de stationnement aux " visiteurs " � des prix beaucoup plus �lev�s.
Pour vous donner des d�tails de ce syst�me, on a une esp�ce de zonage qu'on d�termine � partir d'un quartier r�sidentiel. Les riverains vont payer, une fois par an, une redevance � la Mairie, ce qui est plus simple que d'avoir une carte de r�sident � manipuler jour apr�s jour.
Ils ont une esp�ce de petite vignette qui ressemble � un papillon leur donnant l'autorisation de stationner dans leur quartier. On aurait besoin de moins d'horodateurs et cela ferait moins d'horodateurs � entretenir �galement. C'est un syst�me qui se pratique dans les grandes villes de nombreux pays, ce qui contribue aussi � limiter la circulation automobile.
J'esp�re donc qu'� l'occasion de cet appel d'offres de march�s des horodateurs, vous en profiterez pour mettre ces mesures en pratique.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint pr�sident. - Je donne la parole � Mme DOUVIN pour r�pondre � Mme SCHNEITER.
Mme Laurence DOUVIN, au lieu et place de M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Mes chers coll�gues, Mme SCHNEITER profite d'un m�moire sur le march� de maintenance des horodateurs pour rappeler une nouvelle fois qu'elle consid�re comme n�cessaire une adaptation de la politique men�e par la Ville en mati�re de stationnement.
C'est pr�cis�ment parce que la Ville a consid�r� le stationnement comme un outil essentiel � la politique qu'elle m�ne en mati�re de circulation, qu'elle est parvenue � stabiliser le volume de la circulation au cours des 8 derni�res ann�es dans Paris intra-muros. R�cemment ont eu lieu les derni�res communications sur les d�placements, l'urbanisme et l'environnement. Elles ont �t� l'occasion de reconsid�rer la place qu'il convient de donner � l'automobile.
Lors de la s�ance du mois de novembre dernier, consacr�e aux d�placements, le Maire a annonc� une large consultation des r�sidents pour conna�tre la mani�re dont ils appr�cient le service qui leur est rendu.
Cette consultation est en cours de pr�paration. Elle permettra de d�finir la mani�re dont pourra �voluer le r�gime des rues ouvertes au stationnement r�sidentiel.
D'autre part, il convient d'ajouter que les nouvelles dispositions de la loi sur l'air permettent d�sormais d'envisager l'instauration d'un stationnement exclusivement r�serv� aux r�sidents dans certaines voies.
Ces mesures sont pr�vues dans le cadre de la mise en oeuvre des futurs quartiers tranquilles.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 17.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe communiste ayant vot� contre, Mmes SILHOUETTE, BILLARD, SCHERER, MM. BLET et REVEAU s'�tant abstenus. (1997, DVD 17).

Mars 1997
Débat
Conseil municipal
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