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VI - Question d'actualité posée par le groupe les Républicains et Indépendants à Mme la Maire de Paris relative aux hôpitaux et à la santé à Paris.


Mme LA MAIRE DE PARIS.- Je donne � pr�sent la parole � Mme la Pr�sidente du groupe les R�publicains et Ind�pendants. Madame CARR�RE-G�E, vous avez la parole.

Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E.- Merci beaucoup.

Permettez-moi de revenir quelques minutes en arri�re.

Madame la Maire, nous n?avons d�lib�r�ment pas pos� de question sur la manifestation du 10 novembre. Nous avons choisi de ne pas le faire pour ne pas prendre le moindre risque que ce sujet puisse faire l?objet d?un d�bat politicien. Permettez-moi seulement d?�tre un peu d��ue par vos r�ponses, la v�tre, comme celle de votre premier adjoint, qui n?�taient pas nettes, quoi que l?on puisse reprocher � leurs auteurs, � leurs intentions. Ce n?est pas le sujet. La question �tait pos�e. Etre honn�te, et pardonnez-moi si je vous ai mal comprise, mais �tre honn�te, ce n?�tait pas si compliqu�. Non, absolument non aux discriminations � l?�gard des personnes de religion musulmane. Non, absolument non au d�tournement des valeurs qui a pr�sid� � l?organisation de cette manifestation du 10 novembre pour contester la R�publique et ses lois.

Je me permets de poser une autre question d?actualit�. Alors que nous vivons une journ�e de grande mobilisation pour les professionnels de sant� du service public hospitalier, je voudrais revenir sur l?avenir inqui�tant de l?h�pital public et la m�decine de ville � Paris. Depuis des mois, je n?ai jamais compris, Madame la Maire, alors que vous �tes la Maire de tous les Parisiens en bonne sant� et malades, la pr�sidente du conseil de surveillance de l?A.P.-H.P., votre silence assourdissant pendant 8 mois sur la gr�ve des services d?urgence. Je n?ai jamais compris non plus, quand j?ai rencontr� Hugo HUON, comme je le disais avant-hier, pour faire une r�union de travail sur les urgences, qu?il me dise qu?il n?avait pas r�ussi � entrer en contact direct avec vous. En prenant connaissance de la communication de l?Ex�cutif sur la sant�, j?ai �t� stup�faite aussi de constater un vide assez sid�ral sur l?h�pital public, sur l?offre de soin lib�rale et sur les urgences. J?ai constat� votre r�veil pour le moins tardif, avec le v?u de l?Ex�cutif adress� aux �lus quelques heures seulement avant le Conseil de Paris. C?est d'ailleurs pour cela que nous revenons sur le sujet. L?absence de r�ponses de votre adjointe � nos pr�occupations exprim�es pendant les d�bats - je regrette votre absence lors d?une grande partie de ces d�bats�; je peux bien s�r la comprendre, vous �tes Maire de Paris, mais � condition que l?on r�ponde � nos questions - n?ont pas permis d?apporter des r�ponses aux pr�occupations des Parisiens. Les Parisiens sont inquiets, car la r�alit� est l�: l?acc�s aux soins n?est plus assur� pour tous, partout, � Paris. Il faudrait, selon nous, � Paris apr�s une concertation avec les professionnels de sant�, l?A.P.-H.P. et l?A.R.S?

Mme LA MAIRE DE PARIS.- Il va falloir conclure, Madame CARR�RE-G�E.

Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E.- D?une part, refonder "Paris Med?" pour qu?il couvre tout Paris et non certaines zones seulement. �tre beaucoup plus ambitieux en mati�re d?acc�s au logement social pour les soignants. Je crois que vous vous �tiez engag�e � 500 logements sociaux en 3 ans, soit seulement 150 par an. Il faudrait passer � 1.000 par an?

Mme LA MAIRE DE PARIS.- Merci.

Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E.- Elargir les horaires d?ouverture des maisons m�dicales de garde et des centres de sant�. Je rappelle que les maisons m�dicales de garde ferment � 20 heures, que certaines sont ferm�es le samedi matin, que les centres de sant� ferment � 19 heures, voire 17 � 18 heures pour certains�!

Mme LA MAIRE DE PARIS.- Il faut conclure, Madame CARR�RE-G�E.

Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E.- Changer de dimension aussi pour l?amont des urgences.

Et je conclus.

Pourriez-vous vous engager, Madame la Maire, � nous proposer, lors du prochain Conseil de Paris, un tel plan d?urgence pour l?acc�s et pour la sant� � Paris�? Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS.- Merci � vous. Mme SOUYRIS, pour vous r�pondre.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe.- Merci, Madame la Maire.

Je suis d�sol�e, vous n?�tiez peut-�tre pas l� pour ma r�ponse, parce que j?ai r�pondu � vos questions. Je vais �tre tr�s pr�cise. Nous avions, en d�but de mandature?

Mais vous n?�coutez encore une fois pas, alors j?aimerais bien que? voil�? que je n?ai pas une troisi�me fois � le r�p�ter.

Nous avions, en d�but de mandature, deux maisons de sant� de Paris. Vous savez, je vais vous dire une chose, que vous ne savez manifestement pas non plus�: c?est que ce n?est pas la m�me chose, une M.S.P. et une maison m�dicale de garde. Vous parliez de maison m�dicale de garde? Malheureusement, vous avez pris un mot pour un autre, de la m�me mani�re que vous avez m�lang� l?amiante et le plomb. Ce n?est pas grave, ce n?est pas un sujet forc�ment important pour vous.

En tout cas, nous avions deux M.S.P. en d�but de mandature. En fin de mandature, il y en aura 16. Il y a 15 cabinets Paris Med? qui ont �t� cr��s sur la mandature. Au total, 200 professionnels install�s gr�ce au soutien de la Ville. Un dispositif de gratuit� pour le stationnement de tous les professionnels - merci de m?�couter - de sant� � domicile pour favoriser les visites � domicile. Depuis 2018 - merci de me laisser finir - la courbe des m�decins g�n�ralistes parisiens exer�ant en secteur 1 s?est invers�e et leur nombre ne diminue plus, ce qui est d�j� une r�ussite. Enfin, je vais vous dire quand m�me quelque chose. Il me semble que quand vous n?arr�tez pas de ratiociner sur ce que nous n?avons pas fait, je n?oublie pas une chose. Il me semble me souvenir que vous �tiez conseill�re sociale du pr�sident Jacques Chirac au moment de la mise en place de la T2A, qu?aujourd?hui vous d�noncez aupr�s de vos nouveaux amis. Voyez-vous, si l?h�pital est en tellement mauvaise posture actuellement, c?est bien � cause de cette p�riode, quand cette tarification a �t� mise en place. Quant � M. HUON, oui, nous l?avons rencontr�. D?ailleurs, il �tait lui-m�me l?une des personnes expertes qui a �t� appel�e aupr�s du Conseil qui a donn� son avis citoyen sur la question de l?h�pital, Et oui, nous prenons en compte ses demandes. Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS.- Merci beaucoup, Anne SOUYRIS, pour votre r�ponse. Madame CARR�RE-G�E, vous avez, conform�ment au r�glement, le droit de reprendre la parole.

Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E.- D�sol�e, mais je ne peux que maintenir nos demandes. Etre beaucoup plus ambitieux en mati�re d?acc�s au logement social pour les infirmiers et les aides-soignants. Je crois que vous vous �tes engag�s � 150 par an. Il faudrait passer, de notre point de vue, � 1.000 par an environ. Elargir les horaires d?ouverture des maisons m�dicales de garde.

En ce qui concerne l?amont des urgences, faire un v�ritable partenariat avec les m�decins lib�raux et l?A.P.-H.P., avec au moins une structure de soins de premiers recours par service d?urgence et une par arrondissement. L?A.P.-H.P. vient de lancer un appel � candidatures pour proposer � des m�decins g�n�ralistes de participer � l?organisation de consultations non programm�es en lien avec les �quipes des services d?accueil et d?urgence. La Ville de Paris doit s?y impliquer, y compris financi�rement. Et donc, je renouvelle ma demande�: pourriez-vous vous engager, Madame la Maire, � nous proposer, lors du prochain Conseil de Paris, un tel plan d?urgence pour la sant� � Paris�? Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS.- Merci � vous.

Novembre 2019
Débat
Conseil municipal
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