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elatif à la création d'un service d'accueil pour les personnes sans-abri à la mairie du 1er arrondissement. Vœu déposé par l'Exécutif.


M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen des v?ux r�f�renc�s nos�111 et 111 bis d�pos�s par le groupe "100% Paris" et l'Ex�cutif, relatifs � la cr�ation d'un service d'accueil pour les personnes sans-abri � la mairie du 1er arrondissement.

La parole est � M. le Maire, Jean-Fran�ois LEGARET, pour le groupe "100% Paris".

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Mes chers coll�gues, Dominique VERSINI, il y a quelques instants, appelait � un sursaut collectif. Elle a raison. La r�alit� l'impose. D'abord, nous approchons de la p�riode hivernale. Ensuite, le nombre des sans-abri � Paris est celui que nous connaissons, avec ce ph�nom�ne des familles avec enfant qui est extr�mement pr�occupant.

Je pense que Dominique VERSINI admettra que le 1er arrondissement a devanc� cet appel depuis longtemps, puisque petit arrondissement, il a quand m�me la plus grande concentration de pr�sence et d?actions des associations caritatives, puisque c'est le si�ge historique de Emma�s, de "La clairi�re", de "Aux captifs, la lib�ration", de "La soupe Saint-Eustache", de "No�l aux Halles", de la Mission polonaise. "Les Restos du C?ur" y sont implant�s, ainsi que les "Relais du C?ur", les "B�b�s du C?ur", "La bagagerie main libre", qui a �t� la premi�re bagagerie ouverte � Paris. Il y a les �quipes de la Croix-Rouge et il y a modestement ce que la mairie du 1er fait pendant la p�riode hivernale. Ce sont des �l�ments factuels.

Puis, il y a le fait, comme on sait avec la fusion des arrondissements, trois mairies du centre de Paris n?auront pas d'usage d�termin� dans six mois�: la mairie du 1er, la mairie du 2e et la mairie du 4e arrondissement.

J'ai un retour d'exp�rience dans le 1er arrondissement. C'est la raison pour laquelle, apr�s que la Maire du Paris et le maire du 13e aient fait conna�tre qu'ils refusaient la cr�ation d'un centre dans le 13e, qui est un arrondissement d�j� tr�s bien dot� en actions caritatives, certes, j'ai �crit � la Maire de Paris, le 8 ao�t, pour faire des propositions. Je n'ai pas �t� honor� d'une r�ponse de la part de la Maire de Paris. Il est grand temps que nous puissions en parler.

La proposition qui est faite, c'est que l'on puisse d�j� se mettre autour d'une m�me table avec la Mairie de Paris, bien s�r, mais aussi avec la R�gion d?Ile-de-France et avec l'Etat, de mani�re � ce que l'on ait une coordination. Voil� la proposition que nous avons faite avec Edith GALLOIS, �lue du 13e, avec Pierre-Yves BOURNAZEL et les �lus du groupe "100% Paris".

Je r�ponds tout de suite que le v?u n��111 bis, qui a �t� d�pos� par l'Ex�cutif, me para�t aller dans une bonne direction, avec un appel � participation de toutes les mairies d'arrondissement de Paris. Je ferais simplement une suggestion � Dominique VERSINI. Quand elle parle d'une concertation travaill�e avec l'Etat, je me permettrais d'ajouter, et la R�gion d'Ile-de-France. Je pense qu'il serait utile que cette concertation soit ouverte � toutes les parties prenantes, y compris pour r�gler, avec les responsables du m�tro, la question des sans-abri du m�tro, qui est effectivement un probl�me social et humain extr�mement lourd.

Je vous remercie.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Avant la r�ponse et puisque le lien a �t� fait avec le 13e arrondissement, la parole est � M. le Maire, J�r�me COUMET.

M. J�r�me COUMET, maire du 13e arrondissement. - Je voulais remercier mon coll�gue.

Je pense que le bon sens est en train de l'emporter. Du c�t� du 13e, il n'y a pas un refus � toute nouvelle installation, puisque nous avons ouvert des locaux qui d�pendent de l?A.M.L.I., boulevard Blanqui, des locaux provisoires pour une trentaine de familles. Mais vouloir cr�er un centre de 200 � 400 places dans le 13e, comme il �tait annonc�, n?�tait pas sens� et n'�tait pas conforme aux bons �quilibres que l'on pourrait attendre dans Paris.

Je salue cette initiative de Jean-Fran�ois LEGARET. Il faut que, maintenant, l'on travaille � la bonne r�partition des lieux d'accueil dans Paris. C'est quelque chose d?extr�mement important. Du c�t� de la Ville de Paris, notre seule demande, c'est de rencontrer la R�gion. On l'a �crit avec la Maire de Paris, je l'ai �crit moi-m�me, je les ai relanc�s � plusieurs reprises en cette rentr�e. Pour l'instant, c'est une fin de non-recevoir. Du c�t� de la Ville de Paris, il n'y a pas d'obstacles � rencontrer la R�gion, mais pour se rencontrer, il faut �tre deux. Je compte donc �galement sur Jean-Fran�ois LEGARET pour faire passer le message � Val�rie P�CRESSE car le bon sens, comme il l?a dit, serait de se mettre autour d'une table pour trouver une issue favorable.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour r�pondre et pr�senter le v?u de l'Ex�cutif n��111 bis, la parole est � Mme Dominique VERSINI.

Mme Dominique VERSINI, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, Monsieur le Maire, Jean-Fran�ois LEGARET, je sais que, depuis des ann�es, l'hiver, vous avez toujours �t� volontaire pour accueillir des personnes sans-abri. C'est tr�s bien. C'est tout � votre honneur. Nous le reconnaissons vraiment.

Aujourd'hui, la situation est in�gale dans les diff�rents arrondissements de Paris. Il y a 23.000 places d'h�bergement d'urgence dans Paris. Tous les arrondissements n'accueillent pas de la m�me fa�on les personnes sans-abri. Quand je dis accueillir, ce n'est pas avoir des services d'accueil, des accueils de jour, des services sociaux, etc. C'est aussi avoir des centres d'h�bergement.

Pour compl�ter ce qu'a dit le maire du 13e arrondissement, dans le 13e arrondissement qui est un arrondissement historique de l'accueil avec les grandes associations, comme "La Mie de pain", "la Cit� du Refuge, ce sont 1.600 places qu?il y a quand m�me dans le 13e arrondissement. Ce sont seize centres d'h�bergement. Nous soutenons tout � fait le maire du 13e, et pas que, mais aussi les habitants du 13e car je les ai rencontr�s. Il y a eu des r�unions publiques. Il faut aussi parler avec les gens. Dans un arrondissement o� il y a d�j� �norm�ment d'h�bergement, on est quand m�me � m�me de pouvoir demander qu?il y ait d?abord une concertation. On n'arrive pas sous pr�texte que l'on est propri�taire de quelque chose, et pouf�! on pose ses valises. La vie, ce n'est pas comme cela.

Nous avons donc, depuis le d�but, vis� � d�velopper une r�partition, un r��quilibrage territorial, avec Ian BROSSAT d?ailleurs. C?est ainsi que nous avons ouvert des centres ensemble, comme "All�e des fortifications", boulevard Exelmans, dans un arrondissement qui ne comportait pas de centre d?h�bergement. Il est normal de proc�der dans l'ordre. Aujourd'hui, on le voit bien, et la maire du 16e peut en t�moigner, cela se passe extr�mement bien.

Concernant plus pr�cis�ment le v?u, vous proposez - et on s?en r�jouit - que votre mairie, dans le cadre de la fusion des quatre premiers arrondissements de Paris, que la mairie du 1er puisse �tre, je n'ai pas compris si c'est un centre d'h�bergement � lui seul, ou une halte. En attendant, ce sera une halte d�j� cet hiver. Tout cela d�pend aussi du travail que nous menons avec l'Etat.

D'ailleurs, la Maire de Paris a �crit � tous les maires d'arrondissement pour leur demander de bien vouloir accueillir, dans leurs locaux, une halte. Vous �tiez d�j� volontaire, c'est le cas. La mairie du 10e, c'est le cas. La maire du 5e l'a fait imm�diatement dans les premi�res, apr�s que nous avons ouvert la halte � l'H�tel de Ville. Nous allons ouvrir une halte dans la mairie du 18e. Tout ceci n'est pas du tout un probl�me.

Maintenant, dans le cadre de la fusion des quatre premiers arrondissements, un travail doit se mettre en place avec les Parisiens, les conseillers de quartier, etc., pour conna�tre la destination de chacun des locaux. On est tout � fait d'accord pour qu?il y ait une halte dans la mairie du 1er arrondissement, comme c'est le cas aujourd'hui, mais on doit le travailler avec l'Etat, parce que l'Etat peut tout faciliter ou tout bloquer. On doit le travailler avec l'Etat, surtout s'il s'agit d'un dispositif p�renne, parce que l'Etat est plus favorable � des dispositifs hivernaux. Disons-nous les choses en vrai. Ce travail va se faire. On est tout � fait d'accord pour que cette discussion puisse avoir lieu. En attendant, cet hiver, comme d?habitude je l?esp�re, il y aura la halte dans le 1er arrondissement, et je vous en remercie. Et on va travailler � ce qu'il puisse y avoir une halte p�renne dans cette mairie du 1er arrondissement.

J'ai largement d�pass� mon temps de r�ponse. Je vous prie de m'en excuser.

Pour finir, je me permets de vous inviter � retirer votre v?u, et � voter le v?u de l'Ex�cutif, sans quoi j'�mettrai un avis d�favorable.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Explication de vote sur le v?u de l'Ex�cutif pour Mme Edith GALLOIS.

Mme Edith GALLOIS. - Nous ne retirerons pas notre v?u. Nous vous remercions d?avoir repris notre proposition qui va dans un bon sens, c?est une avanc�e et on s?en r�jouit. On est tous pour un r��quilibrage territorial de l?accueil.

Je voudrais ici m'exprimer au nom des habitants du 13e arrondissement. Ils ne sont pas pour ne pas avoir d'accueil, au contraire. Je pense que le 13e arrondissement, et J�r�me COUMET l'a rappel�, est un arrondissement tr�s accueillant. Simplement, dans ce quartier-l�, il y a d�j� plus de 1.000 places d'accueil pour 500 m�tres carr�s. C'est beaucoup et cela risque de troubler l'�quilibre social de ce quartier du 13e.

L'id�e n?est pas de creuser des tranch�es, mais de trouver des solutions. Nous sommes dans une d�marche pragmatisme et constructive. Avec notre v?u, avec Jean-Fran�ois LEGARET, nous avons pens� que sa proposition �tait bonne pour que le 13e puisse se lib�rer, non pas de ce poids, mais de ce probl�me sociologique pour les habitants du 13e arrondissement, afin qu?il puisse y avoir un transfert dans son arrondissement. Je n?ai pas bien compris votre r�ponse. On a bien compris que vous �tiez pour un r��quilibrage. C'est ce que je vais retenir, puisque c'est positif. En tout cas, nous ne retirons pas notre v?u et nous voterons celui de l'Ex�cutif. Merci.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Deuxi�me explication de vote pour Mme L�a FILOCHE. J?en profite, n'y voyez rien de personnel, Madame FILOCHE, pour inviter les uns et les autres � respecter les temps de parole. La s�ance n'en sera que plus respect�e dans son tempo.

Madame FILOCHE, une minute pour l?explication de vote.

Mme L�a FILOCHE. - Absolument, d?ailleurs peut-�tre m�me moins. Les �lus "G�n�ration.s" voteront le v?u de l'Ex�cutif. Nous nous joignons aux explications de Dominique VERSINI.

La question du r��quilibrage - et ce n?est pas l?�lue du 19e arrondissement qui va dire qu?il n?en faut pas dans Paris - se pose au niveau de l'accueil des exil�s, des personnes sans-abri, bien entendu. Mais elle se pose aussi sur beaucoup d'autres sujets. Je trouve un peu facile votre position aujourd'hui de venir nous dire que vous voulez accueillir des r�fugi�s, alors que le 1er arrondissement est bien connu pour avoir un faible taux de logements sociaux. Le r��quilibrage est valable pour tous... Oui, excusez-moi.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Troisi�me explication de vote pour M. Julien BARGETON, pour le groupe DP.

M. Julien BARGETON. - Merci, Monsieur le Maire.

Nous voterons les deux v?ux. Je trouve dommage de ne pas s'en tenir au v?u initial. Mais cela n'emp�che pas de voter le v?u de l'Ex�cutif.

Je dis cela parce que nous sommes sur des sujets compliqu�s. Et l�, nous avons une proposition positive qui �mane d'un arrondissement, qui dit, dans une situation compliqu�e, avec un choix de localisation, avoir une proposition constructive � mettre sur la table. C'est vrai qu'il faudra bien d�cider de l'avenir des mairies d'arrondissement.

� partir du moment o� nous avons un geste qui est fait et qui est pr�cis, cela ne veut pas dire qu'apr�s, il ne faut pas retravailler avec les diff�rents partenaires, l'Etat, la R�gion, la Ville, la mairie du 1er, �videmment qu?� partir du moment o� on vote ce v?u, il y a un travail � faire derri�re. Mais acceptons-en l'augure. Ensuite, on approfondit avec les groupes politiques et les diff�rents partenaires. Je pense que l'on peut parfois saisir directement une main ainsi tendue. Merci beaucoup.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Il reste deux explications de vote. Jean-No�l AQUA, pour le groupe Communiste - Front de Gauche, pour une minute.

M. Jean-No�l AQUA. - Merci. Tr�s rapidement, nous voterons le v?u de l'Ex�cutif.

Juste pour pr�ciser, j'entends M. BARGETON nous donner son explication. En r�union publique, les repr�sentants de la R�gion sont venus nous expliquer que c'�tait sur demande de Matignon que le projet avait �t� avanc� sur le 13e. J'entends qu'il y a une volont� et je pense que le contre-v?u de l'Ex�cutif essaie justement d'avoir une position commune. Je ne comprends pas la volont� de maintenir un v?u initial, comme pour essayer d'en faire une op�ration politicienne. Je pense que nous parlons l� d'un sujet qui est important, qui est d�licat, qui concerne beaucoup de personnes.

En fait, je trouve que d'essayer d'instrumentaliser la chose de cette fa�on est malheureuse et n'est pas � la hauteur du sujet. Je le regrette. Malheureusement, sur ce dossier, on le voit � coups de communiqu�s des uns et des autres sur Twitter et autres, un certain nombre d'�lus politiques ne remplissent pas leurs responsabilit�s.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Derni�re explication de vote, Monsieur Jacques BOUTAULT, vous avez la parole.

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. - Merci, Monsieur le pr�sident de s�ance.

Il faut reconna�tre que ce que fait le maire du 1er arrondissement, tous les hivers, en accueillant des S.D.F. pour la soupe et l'h�bergement, est une action sociale qu'il faut remercier et souligner. Celle-ci pourra perdurer, je l'esp�re, suite � la fusion des quatre arrondissements centraux.

Mais je voudrais rappeler au maire du 1er arrondissement qu'il y a eu beaucoup de concertations, des appels � id�es qui ont permis de s'orienter vers le fait que la mairie du 2e arrondissement aurait peut-�tre - cela n'est pas encore d�cid� - cette vocation d'accueillir les centres d'action sociaux des quatre arrondissements centraux, et des personnes en difficult�, � la rue, en r�am�nageant ses locaux. Il n'est donc pas possible, au d�tour d'un v?u, de pr�empter pour le 1er arrondissement, une action p�renne en mati�re d'action sociale, alors m�me que les appels � id�es ont concouru � dire que c'�tait plut�t les locaux de la mairie du 2e arrondissement qui �taient pertinents en l'occurrence. C'est la raison pour laquelle je suivrai, et le groupe �cologiste suivra, l'Ex�cutif et ses pr�conisations de vote.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. LEGARET, comme maire d'arrondissement et synth�tiquement.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Merci.

Ce que vient de dire Jacques BOUTAULT d�montre qu'il a �t� concert�, que la Maire de Paris l'a consult�. Je n'ai pas �t� gratifi� du m�me traitement. Je n?ai eu aucune concertation avec la Maire de Paris. J'ai appris, par la presse, que la Maire de Paris avait l'intention d'utiliser les locaux de la mairie du 1er dans le futur, pour un service tourn� vers le tourisme. Je rappelle qu'il y a d?ailleurs un office du tourisme qui a d�j� ses locaux dans le 1er arrondissement. C'est tout ce que j'ai eu comme information. Il y a une diff�rence de traitement entre les maires d'arrondissement, cela se confirme.

Je poserai une question � Dominique VERSINI�: accepte-t-elle de modifier le v?u n��111 bis, en ajoutant le mot la R�gion d?Ile-de-France avec l'Etat. Je crois que J�r�me COUMET partage cette id�e, que l'on puisse tous se retrouver autour de la table. C'est la question que je pose. Cela conditionne un peu notre vote sur le v?u n��111 bis.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - R�ponse tr�s rapide � cet amendement oral.

Mme Dominique VERSINI, adjointe. - Nous ne modifions pas le v?u parce que l'h�bergement est de la responsabilit� de l'Etat. Nous discutons avec l'Etat. C'est l'Etat qui a la possibilit� de dire oui ou de dire non.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Nous allons passer au vote du v?u n��111 du groupe "100% Paris", qui n'a pas �t� retir�, avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe "100% Paris", assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de v?u d�pos� par l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de v?u est adopt�. (2019, V. 394).

Je vous remercie.

V?u d�pos� par Mme SIMONNET

Septembre 2019
Débat
Conseil municipal
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