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Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DASES 240 concernant la participation de 222.016 euros - convention mise � disposition � titre gracieux de mat�riels par l?association "La Vie Active" au profit de la Ville de Paris, destin�s aux consommateurs de drogues en errance.

Je vais donner la parole � M. HONOR�, qui est en grande discussion, pour cinq minutes maximum.

M. Christian HONOR�. - Madame la Maire, nous allons voter les projets de d�lib�ration DASES 238 et 240 concernant l?installation d?une salle de repos porte de la Chapelle. Installer une salle de repos, un accueil de jour pour les plus d�munis, ceux qui n?ont rien, les exclus de notre soci�t�, parce qu?ils sont d�truits par la drogue, soit qui ont fui la violence et la faim qui r�gnent dans leur pays, est une n�cessit� absolue. Je veux saluer, une fois encore, le travail des associations telles que l?Arm�e du Salut, M�decins du Monde, et toutes les autres, bien entendu. Leur d�vouement est remarquable. A la porte de la Chapelle, les probl�mes les plus durs et graves se cumulent�: afflux de r�fugi�s, de migrants, drogu�s, trafics de tous ordres, la s�curit� que r�clament et que l?on doit aux habitants.

Deux �cueils, mes chers coll�gues, sont � �viter. D?abord, que les partenaires se renvoient mutuellement les responsabilit�s. Sur le style, ce n?est pas moi, c?est l?autre. Ce n?est pas parce que des �lus, la Maire de Paris en t�te, vont sur place avec cam�ras et photographes, que les probl�mes seront r�solus. Dire que le Gouvernement, au mieux ne fait rien, au pire se d�sint�resse du probl�me, n?est pas juste et n?apporte rien. Le "buzz" et la communication sont inutiles et inefficaces. L?autre �cueil est de consid�rer qu?un seul des partenaires a la solution. Ce n?est pas vrai non plus. C?est un ensemble d?actions. C?est la multiplication, la mutualisation des moyens et des expertises qui permettront d?avancer.

Je propose donc la cr�ation d?un comit� de pilotage regroupant l?Etat, la Pr�fecture de police, la Ville, la R�gion, l?A.P.-H.P., les associations. Et pourquoi ne pas y joindre des repr�sentants des groupes du Conseil de Paris�? Ce comit� de pilotage pourrait avoir un responsable dot� du pouvoir de d�cision d�l�gu� par tous les partenaires. On me dit que ce comit� existe. Certes. Mais si les probl�mes perdurent depuis des ann�es et s?aggravent - je ne mets en cause personne - c?est qu?il y a tout de m�me un probl�me � r�soudre. C?est que le mode op�ratoire n?est pas adapt� � l?h�t�rog�n�it� des probl�mes. Les probl�mes soulev�s par la pr�sence des r�fugi�s, des migrants, des drogu�s, des trafiquants - sant�, hygi�ne, s�curit� - ne peuvent pas �tre abord�s par une approche individuelle, aussi responsable soit-elle.

Je voudrais que ce sujet extr�mement grave et complexe soit abord� sans consid�ration ni posture politique, et que tous ensemble, nous travaillions dans l?int�r�t g�n�ral. Je vous remercie.

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Pour vous r�pondre, je donne la parole � Mme Anne SOUYRIS.

Nous �tions sur le projet de d�lib�ration DASES�240, Monsieur HONOR�.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Madame la Maire, cher Monsieur HONOR�, j?ai plusieurs axes, parce que je vais r�pondre aussi au projet de d�lib�ration qui suit sur le m�me sujet. En tout cas, sachez une chose�: pour le comit�, oui, nous avons d�j� fait un comit� de pilotage, qui dure depuis � peu pr�s un an et demi, avec tous les partenaires que vous dites. Effectivement, les groupes ne sont pas repr�sent�s, puisque c?est moi qui repr�sente actuellement la Mairie pour l?ensemble, puisque je suis d�l�gu�e � la sant�. En tout cas, � la fin, c?est � vous de voter, comme aujourd?hui, ce type de projet de d�lib�ration, ce qui vous permet d?avoir un espace de d�cision.

Ce comit� a permis d?�laborer un "Plan Crack" compl�tement in�dit. Oui, jusqu?� pr�sent, vous avez raison, il n?y a pas eu assez de politiques sur cette question. Le crack n?a pas �t� pris en charge � la hauteur des enjeux et de la bonne mani�re, c?est-�-dire comme un probl�me de sant� publique tr�s grave et de s�curit� publique. En l?occurrence, je pense que c?est le cas depuis six mois. Nous avons commenc� � mettre en ?uvre ce "Plan Crack", notamment � la Chapelle, mais pas seulement, sur un certain nombre d?axes que je vais d�velopper apr�s. Je peux vous rassurer de ce c�t�. Concernant la convention que vous commentez, puisque c?est la signature de la convention de mise � disposition � titre gracieux de mat�riels par l?association "La Vie Active" au profit de la Ville de Paris, destin�s aux consommateurs de drogues en errance, celle sur laquelle vous vous exprimez, sachez juste que des conteneurs vont �tre mis � disposition par une association de Calais pour les migrants aupr�s des usagers de crack, sur la colline, d�but novembre. Normalement, si tout se passe bien, si nous votons aujourd?hui, ces conteneurs seront mis en place pour faire des espaces de r�pit et de repos d�but novembre. Merci, Monsieur HONOR�.

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 240.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DASES 240).

Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DASES 238 - DLH relatif � des conventions avec l?association "Aurore"?

Excusez-moi.

2019 DASES 213 - Subventions (359.200 euros) dans le cadre du plan d?action de la Ville de Paris pour une meilleure r�gulation de l?espace public et une politique coordonn�e de r�duction des risques et des dommages .Convention.

Septembre 2019
Débat
Conseil municipal
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