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2019 DDCT 38 - Subvention (12.500 euros) et convention avec une association œuvrant aux réseaux de solidarité familles monoparentales dans le cadre du plan d'action pour les quartiers populaires (11e).


M.�Emmanuel GR�GOIRE, premier adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DDCT�38�: subvention et convention avec une association ?uvrant aux r�seaux de solidarit� familles monoparentales dans le cadre du plan d?action pour les quartiers populaires. La parole est � Mme�Nawel OUMER.

Mme�Nawel OUMER. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, le 23�septembre dernier, la mission populaire "Le Picoulet" a inaugur� son nouvel accueil. Quel plaisir de voir autant de monde lors de cet �v�nement. Etaient pr�sents les b�n�voles, toujours engag�s et fid�les, le pr�sident de la mission, le directeur de l?�tablissement, les �quipes du "Picoulet", la C.A.F. de Paris, la DASES, l?�quipe de d�veloppement local, le maire de l?arrondissement Fran�ois VAUGLIN, mes coll�gues et la meilleure d?entre nous, Colombe BROSSEL.

Le 23�septembre, nous n?avons pas simplement admir� la qualit� architecturale des locaux transform�s. Nous avons salu� et rappel� la n�cessit� de l?engagement et de la fid�lit� du centre social aux principes qui structurent ses actions. L?inclusion sociale et la sociabilisation des personnes, le d�veloppement des liens sociaux et la coh�sion sociale sur le territoire, la prise de responsabilit� des usagers, le d�veloppement de la citoyennet� de proximit� sont les finalit�s des actions men�es par ce centre avec constance, dans un quartier "politique de la ville" qui conna�t cette situation paradoxale d?�tre l?un des plus denses d?Europe mais aussi d?h�berger nombre d?habitants extr�mement isol�s et seuls. Le quartier Belleville-Fontaine au Roi compte 8�h�tels sociaux h�bergeant 169�familles, dont 75�% sont des familles monoparentales.

Depuis un an, gr�ce au travail du Samu social, de plus en plus de familles h�berg�es � l?h�tel fr�quentent le centre social "Le Picoulet". C?est donc tr�s naturellement que "Le Picoulet" s?est positionn� sur la mise en place d?un r�seau des familles monoparentales log�es en h�tel social.

En votant ce projet de d�lib�ration, qui, je l?esp�re, recueillera un vote unanime, "Le Picoulet" pourra ainsi identifier les besoins de ces familles, les accompagner vers les partenaires qui interviennent d�j� dans sa structure, comme le S.S.P., la C.A.F., la Ligue des droits de l?homme ou des �crivains publics, mais aussi accompagner leur prise de lien avec les �coles, les centres de loisirs, les associations du quartier ou encore la P.M.I.

Vous l?aurez compris, mes chers coll�gues, � travers mes propos, je voulais rappeler l?importance des centres sociaux dans nos quartiers populaires et l?importance de cette jeune dame de 83�ans qu?est la mission populaire "Le Picoulet" dans le 11e arrondissement. En effet, la mission que ce centre exerce et les principes qu?il porte d�passent largement le simple travail d?un centre social, dont elle a re�u l?agr�ment en 1984. Cette mission va bien au-del� et s?inscrit justement dans une constance, une p�rennit� et une long�vit� des principes qu?elle d�fend, d?humanisme, de solidarit� qui sont chers � ce quartier. Merci. (M.�Jean-Bernard BROS, adjoint, remplace M.�Emmanuel GR�GOIRE au fauteuil de la pr�sidence).

M.�Jean-Bernard BROS, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame OUMER. Pour vous r�pondre, Mme�BROSSEL.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci beaucoup, ch�re Nawel OUMER. Merci d?abord d?avoir su trouver de jolis mots pour parler de cette vieille dame de 83�ans. Mais merci �galement, au-del� du centre social, de mettre en lumi�re le travail au quotidien, de tous les jours, de toutes les heures, de l?ensemble de ses acteurs qui font de l?animation, du lien social dans notre ville une r�alit�, une r�alit� structurante et en m�me temps une r�alit� de quartier.

Nous aurons l?occasion de parler et d?�voquer les centres sociaux � plusieurs reprises dans ce Conseil. Ce sont des acteurs indispensables dans notre ville, indispensables pour la vie au quotidien dans les quartiers, notamment les quartiers populaires, indispensables aussi parce qu?ils nous aident - quand je dis "nous", c?est notamment la Caisse d?allocations familiales et la Ville de Paris - � construire une politique publique qui ait du sens et qui permette de lutter contre les in�galit�s. Ce sont des acteurs avec lesquels il est toujours utile d?avancer et nous y prenons tous plaisir.

Permettez-moi de dire deux mots en rebondissant sur vos propos. D?abord pour signaler � l?ensemble de nos coll�gues, comme je l?ai fait en 3e Commission, que ce Conseil va nous amener � d�lib�rer sur de nombreux sujets qui traduisent l?engagement pris et pr�sent� par Emmanuel GR�GOIRE, premier adjoint, sur ce qu?il avait appel� � l?�poque le Plan Quartiers populaires. Ainsi, un certain nombre de projets de d�lib�ration diss�min�s dans notre ordre du jour mettent en acte l?ensemble des engagements pris et qui nous permettent d?accompagner plus encore l?ensemble des acteurs et des habitants des quartiers populaires parisiens.

Ce projet de d�lib�ration en est l?un des exemples puisque nous souhaitons, gr�ce � votre appui, aller plus loin encore sur la question de l?accompagnement des familles monoparentales, qui, comme vous le savez, sont nombreuses � Paris et nombreuses notamment dans les quartiers populaires. Lutter contre l?isolement des familles monoparentales est un sujet fondamental qui permet, en s?y penchant, de travailler sur l?insertion dans tous ses aspects et sous toutes ses facettes.

Depuis 8�ans maintenant, nous finan�ons des dispositifs d?accompagnement global des familles monoparentales. Gr�ce � ce projet de d�lib�ration, si vous l?adoptez, nous pourrons aller encore plus loin en accompagnant deux nouvelles associations�: le centre social du "Picoulet", mais �galement la Maison du Bas Belleville qui, malgr� quelques difficult�s actuelles de locaux sur lesquelles nous travaillons intens�ment, a la volont� de porter localement ce dispositif. Merci � eux, merci de r�pondre toujours pr�sent lorsqu?il s?agit de lutter contre les in�galit�s dans les quartiers populaires, merci d?inventer avec nous une belle politique publique.

M.�Jean-Bernard BROS, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame BROSSEL.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDCT 38.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DDCT 38).

Septembre 2019
Débat
Conseil municipal
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