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Vœu déposé par Mme SIMONNET relatif à un audit de l'Inspection générale des services sur le GRAJAR.


Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le v?u r�f�renc� n��95 relatif � un audit de l?Inspection g�n�rale des services sur le GRAJAR.

La parole est � Mme SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Je voudrais, � travers ce v?u, r�affirmer d?abord tout notre attachement au r�le essentiel que jouent les clubs de pr�vention dans nos quartiers et nos quartiers populaires. C?est un travail d�terminant que d??uvrer en faveur de la protection de l?enfance, de l?adolescence, par l?�ducation sp�cialis�e. Cela se fait dans le cadre des missions du D�partement. Pour revenir sur la d�finition du Code de l?action sociale et des familles, ce sont des actions de pr�vention de la marginalisation et d?aide � l?insertion dans des lieux o� se manifestent des risques d?inadaptation sociale. On est face � une difficult� qu?il faut bien regarder en face, c?est qu?il y a un "turnover" �norme dans les clubs de pr�vention, me dit-on, qui n?est pas propre � celui dont mon v?u initial �tait l?objet, le GRAJAR. Je voudrais, par ailleurs, pr�ciser que pour �tre all�e dans le quartier "Emile Bollaert-Rosa Parks", dans le 19e arrondissement, j?ai rencontr� des jeunes qui sont extr�mement attach�s au travail qu?ont pu effectuer pendant des ann�es leurs �ducateurs, des jeunes pour qui ces rencontres avec un �ducateur sp�cialis� ont chang� sans doute leur vie, parce que, par des actions concr�tes, des voyages, des initiatives, des projets, ils se sont mis � avoir � nouveau une estime d?eux-m�mes plus positive, � reprendre confiance, � �tre en capacit� de se projeter et � construire, qui des passions, qui des parcours professionnels. Ce r�le est d�terminant. Je pense que l?on ne le redira jamais assez. C?est bien par le renforcement des moyens allou�s aux clubs de pr�vention, aux centres sociaux, � l?�ducation populaire, au mouvement associatif, � l?�ducation, � la culture, que l?on permet justement aux quartiers humainement de se d�velopper, et pas par des logiques s�curitaires. Au moment o� j?ai �crit ce v?u, on �tait face � une difficult� dans ce club de pr�vention, qui n?est sans doute pas propre �?

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Madame SIMONNET, il faudrait conclure.

Mme Danielle SIMONNET. - On a 12 personnes qui ont soit d�missionn�, soit ont �t� licenci�es en l?espace de 3 ans, sur 15. Mme la Maire adjointe, m?explique que ce n?est pas propre � ce club de pr�vention. Comment pouvons-nous, au niveau de la Ville, mieux accompagner les clubs de pr�vention face � ces difficult�s�?

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - La parole est � Mme BROSSEL, pour vous r�pondre.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci, Madame la Maire. Merci, Danielle SIMONNET.

Je vous propose de nous �loigner du cas sp�cifique du GRAJAR sur lequel nous avons eu l?occasion d?�changer. Je r�p�te ici que le GRAJAR a proc�d� - c?est le choix de cette association ind�pendante - � un licenciement pour faute suite � des faits graves. Il n?appartient pas � la Ville, ni � moi-m�me, de juger ces licenciements. En revanche, je peux vous rassurer, cela me para�t le plus important, en vous disant que les deux nouveaux �ducateurs sont arriv�s le 1er�octobre. Ainsi, les effectifs sont maintenant pr�sents sur le terrain.

Il me semble plus int�ressant, au-del� de ce cas sp�cifique, d?abord, de r�affirmer notre soutien aux �ducateurs de rue. C?est un m�tier difficile, compliqu�. La situation de "turnover", extr�mement important dans les �quipes de pr�vention sp�cialis�es � Paris, est commune � l?ensemble des clubs de pr�vention. De m�me que la vacance de poste - nous en discutons � chaque budget, ch�re amie - est un �l�ment r�current pour les clubs de pr�vention sp�cialis�s � Paris. Le chiffre de 10�% de vacance de poste en moyenne est une r�alit� qui s?impose � nous. Cette situation, comme je le disais, existe dans plusieurs arrondissements et dans l?ensemble des clubs de pr�vention sp�cialis�s, � un moment ou � un autre.

Les accompagner, notamment dans la dur�e. Merci de votre vote sur la derni�re convention, qui nous a permis de faire en sorte que cette convention avec les clubs de pr�vention ne soit plus de trois ans, mais de quatre. Je rappelle qu?il n?y a plus que la Ville de Paris qui assure un financement. Par ailleurs, d?autres d�partements ont fait le choix de se d�sengager. L?Etat n?accompagne absolument pas la pr�sence d?�ducateurs sp�cialis�s dans les rues. Donc accompagner sur quatre ans, permettre de travailler dans un cadre de convention stabilis�, est aussi une fa�on de stabiliser les �quipes. Nous allons continuer � le faire. Merci, en tout cas, de r�affirmer ce soutien aux clubs de pr�vention. Je vous proposerai de retirer ce v?u, car je crois que le plus important est que l?on puisse continuer ensemble � manifester ce soutien.

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Madame SIMONNET, vous retirez ce v?u�? Oui, tr�s bien.

Je vous remercie.

Septembre 2019
Débat
Conseil municipal
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