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Mme�P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant au v?u n��92 relatif aux b�tons quais hauts des Tuileries. La parole est � M.�Thomas LAURET.

M.�Thomas LAURET. - Merci, Madame KOMIT�S.

Nous avions fait voter trois v?ux entre juin 2018, septembre 2018 et avril 2019, pour demander qu?un mobilier urbain digne de ce nom et de Paris, digne des quais hauts des Tuileries, puisse �tre mis en ?uvre. Nous constatons, apr�s avoir eu satisfaction sur l?adoption des v?ux, que les travaux r�alis�s en juin ont remplac� des blocs de b�ton, qui, certes, avaient une petite couleur jaune, par des blocs de b�ton parfaitement gris, mais toujours des blocs de b�ton. Si quelques pots avec des arbustes ont �t� install�s, en revanche, les lieux ne sont pas beaucoup plus beaux qu?auparavant.

Je voudrais savoir ce qui s?est pass�. Pourquoi n?arrive-t-on pas � mettre en place un mobilier digne de ce nom sur ce lieu qui fait partie des plus beaux quais de Paris, dans le prolongement du jardin des Tuileries�? Pourra-t-on y rem�dier � nouveau � l?avenir�? Je vous remercie.

Mme�P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup. Pour vous r�pondre, la parole est � M.�NAJDOVSKI.

M.�Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

La protection des tr�s nombreux pi�tons et cyclistes utilisant le quai des Tuileries n�cessite des �l�ments de protection lourds et reconnus pour leur r�sistance aux voitures b�liers. Les glissi�res en b�ton arm�, que l?on appelle dans le jargon "G.B.A.", qui avaient �t� initialement install�es, ont �t� remplac�es par des G.B.A. plus longues, plus fines, plus �lanc�es et peintes dans une teinte plus adapt�e. Les plots en b�ton prot�geant la travers�e pi�tonne au droit de la passerelle Senghor ont �t� remplac�s par des blocs en granit. Un portail coulissant en serrurerie de type barri�re croix de Saint-Andr�, assurant les acc�s des v�hicules de service au tunnel, a �t� install� en remplacement des barri�res de chantier. Les bacs contenant des v�g�taux ont �t� mis en place � partir du 28�juin apr�s avis des architectes des B�timents de France. Ils n?apparaissent pas sur les photos ins�r�es dans votre v?u. J?en conclus que vous l?avez r�dig� avant cette date.

Notre premier projet proposait toutefois une version plus ambitieuse comprenant davantage de v�g�talisation, et consistait en des �l�ments de protection � l?int�rieur desquels nous faisions pousser de la v�g�tation. Malheureusement, nous avons �t� contraints de modifier ce projet, et je le regrette, suite aux demandes des A.B.F. et pour aboutir � la pose des bacs que vous pouvez voir aujourd?hui. Je vous ai d?ailleurs montr� cette photo sur le projet que nous avions pouss� initialement, mais elle a fait l?objet d?un veto de la part des A.B.F. Le choix effectu� r�sulte d?un compromis avec les A.B.F. et la Pr�fecture de police en fonction de crit�res de s�curit� et d?esth�tique, que la Ville ne d�finit pas elle-m�me. Je vous invite, d?ailleurs, � interpeller les A.B.F. pour voir si nous pourrions faire �voluer leur doctrine en la mati�re, afin d?avoir des projets plus satisfaisants. En effet, comme vous, nous regrettons d?en �tre encore � devoir bricoler, en quelque sorte, et � ne pas avoir une solution pleinement satisfaisante.

Je vous invite � interpeller les A.B.F., �ventuellement leur Minist�re de tutelle, le Minist�re de la Culture, et pourquoi pas le Ministre lui-m�me, afin que l?on fasse �voluer la doctrine des A.B.F. en la mati�re. Votre v?u �tant sans objet, je devrais donner un avis d�favorable.

Mme�P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Monsieur LAURET, est-ce que vous le retirez�?

M.�Thomas LAURET. - Je ne comprends pas la position de l?Ex�cutif, parce que vous avez int�r�t, en fait, puisque vous-m�me �tes d?accord avec le fait que?

Mme�P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Monsieur LAURET?

M.�Thomas LAURET. - Le r�sultat n?est pas satisfaisant, vous avez int�r�t � adopter ce v?u pour repartir devant les A.B.F?

Mme�P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Monsieur LAURET, c?est juste�: vous le retirez ou pas�?

M.�Thomas LAURET. - Et j?esp�re que le maire du 1er arrondissement nous soutiendra dans cette op�ration. Donc nous maintenons ce v?u.

Mme�P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Monsieur LAURET?

M.�Thomas LAURET. - C?est important et l?int�r�t de l?Ex�cutif.

Mme�P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Bien.

Alors, nous allons donc mettre aux voix le v?u n��92, avec un avis?

Demande d?explication de vote�?

M.�Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je voudrais m?exprimer en un mot en tant que maire du 1er arrondissement. Je voudrais dire que l?impact visuel de cet am�nagement est totalement n�gatif sur un site prestigieux, y compris l?am�nagement v�g�tal, ces esp�ces d?arbustes en pot dont l?effet est absolument catastrophique. Je voudrais signaler qu?en infraction avec la loi, le maire du 1er arrondissement n?a jamais �t� consult� sur cet am�nagement.

Mme�P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Pour vous r�pondre, la parole est � M.�NAJDOVSKI.

M.�Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Interpellons les architectes des B�timents de France. Travaillons avec la Pr�fecture de police sur ces questions. La Ville de Paris n?est pas seule d�cisionnaire en la mati�re. En l?occurrence, aujourd?hui, si le projet ne satisfait pas un certain nombre d?�lus parisiens, c?est du ressort de ces institutions que sont les A.B.F. et la Pr�fecture de police que de trouver une solution en accord avec la Ville de Paris. Je rappelle encore une fois? Et la mairie du 1er arrondissement. Monsieur LEGARET, vous avez tout � fait raison. Bien s�r. Donc nous devons trouver une solution ensemble. Mais en tout �tat de cause, ce n?est pas la Ville de Paris qui d�finit les am�nagements sur le quai des Tuileries.

Mme�P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Bien.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��92 du groupe D�mocrates et Progressistes, avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u n� 92 est rejet�.

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