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2019 DASES 5 - DDCT-DFPE-DJS-DAE-DAC-DEVE-DASCO-DPSP - Subventions (5.987.971 euros) et avenants avec les 29 centres sociaux parisiens pour les actions 2019.


M.�Emmanuel GR�GOIRE, premier adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DASES�5 et beaucoup d?autres directions concern�es, et l?amendement technique n��196 d�pos� par l?Ex�cutif. Il est technique. Il y a une inscription. D?accord. La parole est � Mme�Dani�le PREMEL.

Mme�Dani�le PREMEL. - Merci, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, selon la charte fondatrice, le centre social entend �tre un foyer d?initiatives port�es par des habitants associ�s, appuy�es par des professionnels capables de d�finir et de mettre en ?uvre un projet de d�veloppement social pour l?ensemble de la population d?un territoire. Ces valeurs sont celles de l?�ducation populaire. Aussi, les centres sociaux et socioculturels f�d�r�s r�f�rent leur action et leur expression publique � trois valeurs fondatrices�: la dignit� humaine, la solidarit� et la d�mocratie. En ce sens, je voudrais souligner que les r�f�rences dans le projet de d�lib�ration sur les objectifs des centres sociaux concernent la pr�vention de la marginalisation et l?insertion, et qu?ils sont r�ducteurs au regard de leurs fondamentaux. Non, les centres sociaux ne sont pas des dispositifs qui trouvent leur l�gitimit� dans l?aide aux populations fragiles et marginalis�es, ou en exclusion, mais bien dans l?affirmation que les citoyens d?un territoire ont les capacit�s et les moyens de d�finir une politique de d�veloppement territorial et d?�mancipation, et d?en �tre acteurs et auteurs.

Ce n?est pas une simple querelle de termes, mais les mots employ�s traduisent une conception des centres sociaux et, par-l�, le contenu des projets soutenus. Il serait peut-�tre pertinent de r�analyser les projets d�pos�s � l?aune de ces fondamentaux et dire tout simplement que l?on peut regarder comment le projet d?une association et une offre d?activit� ou d?atelier se pr�sentent, et ne pas les limiter � cela.

Ce travail rel�ve de l?avenir. Restons pour aujourd?hui aux actions du projet de d�lib�ration qui nous appellent � soutenir, dans le cadre de 29�avenants, les associations gestionnaires des centres sociaux. Ce projet de d�lib�ration met l?accent sur des projets pr�cis qui peuvent cibler un public ou un domaine particulier. Il y a des projets de sant�, de culture, d?emploi, d?insertion, de citoyennet�, mais �galement des projets concernant la jeunesse, les femmes et l?enfance. Projets divers qui mettent pourtant en �vidence les objectifs communs. Je porterai un �clairage sur quelques-uns d?entre eux. Le centre "Crescendo", "Maison du bas Belleville", par exemple, a mis en place un projet de petite enfance, avec des propositions d?accompagnement � l?�veil des plus jeunes et la cr�ation de structures d?accueil. Dans le 17e�arrondissement, un projet d?ateliers cr�atifs a �t� mis en place par les habitants du quartier des Epinettes, qui a pour but d?apprendre � r�cup�rer et r�parer les objets et textiles pour les r�utiliser. De nombreux centres organisent aussi des permanences d?�crivain public afin d?aider les usagers dans leurs d�marches administratives.

M.�Emmanuel GR�GOIRE, premier adjoint, pr�sident. - Excusez-moi. Pardon, Madame PREMEL. Il y a un petit bruit de fond. Les petites conf�rences, les petits sous-ateliers participatifs, en dehors de la salle s?il vous pla�t. Allez-y.

Mme�Dani�le PREMEL. - Les centres sociaux agissent pour faire vivre le collectif. Le centre d?accueil de la Goutte-d?Or, dans le 18e arrondissement, met en place des actions qui visent � promouvoir et harmoniser les initiatives qui permettent de r�pondre aux exigences de justice et de solidarit� dans le quartier. Le bilan de ces actions montre bien la demande des habitants d?�tre int�gr�s dans la vie et le d�veloppement social du quartier. Ces centres, qui peuvent cr�er, g�rer ou animer plusieurs centres d?animation, exercent aussi un r�le d�cisif de lien entre les diff�rentes associations de quartier ou d?arrondissement. Je pense, par exemple, au projet "Jeunesse Parcours Citoyen" qui a �t� mis en place dans le 19e arrondissement et mont� en partenariat avec le club de pr�vention "AJAM". Ce projet met en place l?attribution de bourses citoyennes pour des projets collectifs ou individuels�: permis de conduire, financement d?une association junior, achat de mat�riel �lectronique, en contrepartie d?un engagement citoyen en faveur de la vie de leur quartier. Nous devons, en tant qu?�lus, valoriser le r�le des centres sociaux qui permettent de renforcer la coordination avec les autres ressources de leur territoire, et qui sont donc indissociables de la politique sociale de la Ville.

Le projet de d�lib�ration l?indique�: la Ville de Paris a fait le choix depuis 2014 d?accro�tre son soutien aux centres sociaux, tout en travaillant � une clarification et une s�curisation de leur financement. Ces centres veillent constamment � la mobilisation et � la participation des diff�rents acteurs individuels ou associatifs, en s?interrogeant notamment sur la r�ception de la diversit� de propositions. J?insiste sur le fait de la co-construction avec les usagers. N?oublions pas que ces centres ont pour vocation de devenir des points d?ancrage pour les habitants d?un territoire. Je vous remercie.

M.�Emmanuel GR�GOIRE, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Pour vous r�pondre, la parole est � Mme�Colombe BROSSEL.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci beaucoup, Dani�le PREMEL. Merci pour deux raisons. La premi�re, d?intervenir et de permettre de mettre en lumi�re ce projet de d�lib�ration. Au-del� du projet de d�lib�ration, c?est surtout l?action des centres sociaux associatifs parisiens que cela nous permet de mettre en lumi�re. Merci pour ces propos. Vous l?avez dit, les centres sociaux sont indispensables � la vie de nos quartiers. Ils sont absolument n�cessaires pour permettre aux habitants, en effet, de s?engager dans des actions communes, d?accompagner les familles, de favoriser la citoyennet�, et de mener des projets avec, pour et par les habitants. Je crois que c?est dans ce triptyque qu?il faut saluer leurs actions. Merci d?avoir rappel� leur n�cessit�.

Ce projet de d�lib�ration est finalement une �tape suppl�mentaire dans le travail que nous avons entrepris avec les centres sociaux. Vous �tes un certain nombre � y avoir particip�. En d�but de mandature, nous avons travaill� � s�curiser leur financement avec la C.A.F., deuxi�me partenaire financier des financements des centres sociaux, en permettant une subvention globale sur un certain nombre de points, avec un renforcement notable du financement de la Ville. Aujourd?hui, c?est une deuxi�me �tape qui est importante puisque c?est dans le cadre de la simplification administrative que nous portons, � la demande de la Maire de Paris, avec Pauline V�RON, l?int�gration par des conventions pluriannuelles. C?�tait d�j� le cas pour les centres sociaux, mais les C.P.O. vont d�sormais bien au-del� du financeur principal qu?est la DASES, pour enfin int�grer l?ensemble des projets d�taill�s dans le projet de d�lib�ration et qui �taient financ�s par d?autres directions. Nous continuons � tracer ce sillon de la simplification administrative et de la p�rennisation des financements pour les centres sociaux. Merci de mettre ce travail en lumi�re.

Un dernier mot. Vous posez une question qui est, me semble-t-il, fondamentale�: celle de garder en permanence comme point d?attention, et de ce fait comme point d?accompagnement, la participation des habitants � l?ensemble des actions qui sont port�es. Je sais que vous �tes une militante farouche et d�termin�e de l?�ducation populaire. Vous avez raison. C?est aussi par la participation active des habitants que nous avan�ons tous et que le collectif permet d?avancer. C?est au c?ur de ce que sont les centres sociaux parisiens. Cela doit �videmment s?ins�rer dans une politique plus globale, au-del� de celle de l?animation de la vie sociale port�e par la Caisse d?allocations familiales.

Donc, merci de ce rappel, de cet aiguillon et merci d?avoir mis en lumi�re le r�le indispensable des centres sociaux associatifs � Paris.

M.�Emmanuel GR�GOIRE, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Je mets donc d?abord aux voix, � main lev�e, l?amendement technique n��196.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

L'amendement technique n��196 est adopt�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES�5 - DDCT-DFPE-DJS-DAE-DAC-DEVE-DASCO-DPSP, ainsi amend�.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2019, DASES�5 - DDCT-DFPE-DJS-DAE-DAC-DEVE-DASCO-DPSP).

Juillet 2019
Débat
Conseil municipal
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