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Mme Antoinette GUHL, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant � l'examen de v?ux non rattach�s. Le v?u r�f�renc� n��50 est relatif aux nuisances sonores provoqu�es par les animations sur le site des Halles.

La parole est � M. Jean-Fran�ois LEGARET?

Mme Dominique STOPPA-LYONNET. - Merci, Madame la Maire, je me suis transform�e?

Il s'agit d'un v?u qui concerne les nuisances sonores provoqu�es par les animations sur le site des Halles, qui en fait reprend un v?u qui avait �t� vot� le 6 novembre 2017 par la majorit� du Conseil du 1er arrondissement. Le v?u n��50 a �t� vot� �galement par l'ensemble du 1er arrondissement.

Il s'agit d'�couter les riverains qui sont tr�s troubl�s, qui subissent les nuisances de tr�s nombreuses manifestations organis�es sur le site des Halles et en particulier sur le jardin des Halles, Nelson Mandela, souvent des manifestations organis�es par la Ville.

Et donc, sur proposition de Jean-Fran�ois LEGARET et des �lus du groupe "100% Paris", il s'agit de demander que le jardin des Halles soit sacralis� comme un lieu de repos et que la Ville de Paris renonce � multiplier les animations sonores, intempestives pour les riverains.

La deuxi�me partie du v?u concerne le fait que la Maire de Paris et le Pr�fet de police prennent chacun les mesures impos�es par les textes pour restaurer la tranquillit� des riverains des Halles, et je dirais que cela s'inscrit parfaitement dans le projet de d�lib�ration pr�c�dent et dans ce que vous nous avez rappel� � l'instant.

Je vous remercie.

Mme Antoinette GUHL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame STOPPA-LYONNET.

Pour vous r�pondre, je vais donner la parole � M. Fr�d�ric HOCQUARD, puis � Mme la repr�sentante du Pr�fet de police.

Monsieur HOCQUARD�?

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint. - Je veux bien que les �ch�ances �lectorales arrivant, brusquement je me retrouve avec de nombreux v?ux disant, "il faudrait faire attention � la tranquillit� des riverains?". J'entends l� aussi, excusez-moi, mais en cinq ans, je n'en ai pas vu beaucoup arriver et pourtant nous travaillons depuis cinq ans sur ce sujet.

Pour vous r�pondre plus particuli�rement sur la question de ce v?u. C'est plut�t la r�gulation que l'interdiction. Le terme "sacralis�", en tant que la�c, je le laisse dans d'autres enceintes que celle-ci.

La question sur le jardin de Nelson Mandela, c'est que l'on puisse trouver un point d'�quilibre qui permette que l'on ne se retrouve pas avec "Paris bonnet de nuit", qu'il puisse continuer � y avoir des animations, des activit�s, il y a eu une tr�s belle "fan zone" sur le jardin des Halles pendant la Coupe du monde f�minine de football, qui permettent � un moment donn� que l'on trouve un point d'�quilibre l�-dessus.

Le probl�me de votre v?u est qu'il dit, on arr�te tout. Et depuis plusieurs jours, le maire du 1er arrondissement s'oppose syst�matiquement et rend syst�matiquement des avis d�favorables � n'importe quel type d'activit�, y compris des activit�s qui ne vont pas g�n�rer de nuisances sonores particuli�res sur les Halles.

Sachant que nous avons travaill� sur la question des Halles, sur l'installation de capteurs de "Bruitparif" non pas visant � interdire toute activit� sur le jardin des Halles, mais visant justement � ce qu'au niveau du jardin des Halles on puisse trouver des �l�ments de r�gulation, de bonnes pratiques, et pas des �l�ments de sacralisation du jardin des Halles. C'est pourquoi j'�mettrai un avis d�favorable par rapport � votre v?u, sachant qu'avec la Pr�fecture de police et avec la Ville, je m'engage � ce qu'on puisse multiplier les interventions de mani�re � avoir une bonne r�gulation de cet endroit. Deuxi�mement, j'invite et j'incite le 1er arrondissement � mettre en place une r�gulation des d�bits de boisson aussi sur le 1er arrondissement, parce que c'est un outil que nous avons cr�� � l'initiative de la Ville en coop�ration avec la Pr�fecture de police, de mani�re � pouvoir r�guler l'ensemble de ces endroits. Troisi�me chose, � ce qu'on puisse mettre en place une charte li�e aux d�placements et � la mise en place des capteurs de "Bruitparif" sur ce quartier, qui permettrait de r�soudre l'ensemble des probl�mes que vous portez et que vous posez � l'int�rieur de votre v?u, et non pas la sacralisation de cet endroit, ce qui me g�ne parce que la cons�quence pratique encore une fois que la mairie du 1er en tire, enfin M. LEGARET, vous parlez � sa place ou en son nom, c'est l'interdiction de l'ensemble des activit�s, qu'elles soient diurnes ou nocturnes sur le jardin des Halles, jardin de Nelson Mandela. Ce qui n'est pas le choix de la Ville, parce que le choix de la Ville, ce n'est pas "Paris bonnet de nuit", mais une r�gulation et pas une interdiction. La deuxi�me chose, je vous le dis, quand il n'y a pas d'activit�s et d'activit�s r�gul�es, d�ploy�es sur de grands espaces comme ces nouveaux grands espaces comme le jardin des Halles, jardin de Nelson Mandela, ce sont � chaque fois des activit�s illicites qui causent en g�n�ral souvent plus de probl�mes et de nuisances que quand on y organise des choses "licites" ou organis�es et quand on les r�gule. Fort de cette r�ponse, je vous invite � retirer votre v?u, parce que l'objectif de la Ville n'est pas d'interdire mais de r�guler.

Mme Antoinette GUHL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur HOCQUARD.

Je donne la parole � Mme la Repr�sentante du Pr�fet de police.

Mme LA REPR�SENTANTE DU PR�FET DE POLICE. - Je ne reviens pas sur la mani�re dont la Pr�fecture de police instruit les demandes d'organisation de manifestations festives, mais sur un point particulier dont le secteur des Halles est le t�moin depuis quelques mois, c'est la multiplication de manifestations revendicatives, notamment sur la place Joachim-du-Bellay, avec diffusion de musique amplifi�e. Le Pr�fet de police, saisi par diff�rentes parties prenantes, beaucoup d'associations de riverains, et l'ayant constat� aussi sur place, a demand� aux services de ne plus autoriser la diffusion de musique amplifi�e sur les rassemblements revendicatifs, sur cette place, et � n'autoriser que des moyens d'expression de type micro et haut-parleur, qui permettent aux manifestants de faire passer leurs messages. Mais plus de diffusion de musique amplifi�e, parce que depuis quelques semaines, toutes les semaines et pendant toute la journ�e, de la musique amplifi�e est diffus�e et ne permet pas de respecter la s�r�nit� du voisinage.

Mme Antoinette GUHL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.

Le v?u n��50, d�pos� par le groupe "100% Paris" est-il maintenu, suite � la demande de retrait de M. HOCQUARD�?

Mme Dominique STOPPA-LYONNET. - Il est d'autant plus maintenu que je suis tr�s surprise de la dissociation des r�ponses entre celle de M. HOCQUARD, qui nie d'embl�e le retentissement sur les riverains, c'est le d�but de votre propos, et la r�ponse de Mme la repr�sentante du Pr�fet de police, qui souligne le fait qu'il y a vraiment nuisance pour les riverains. Donc, c'est une raison de plus pour le maintenir.

Mme Antoinette GUHL, adjointe, pr�sidente. - Il est maintenu.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe "100% Paris", assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

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