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M.�Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u n��164 relatif � une r�duction du chlore dans les piscines parisiennes.

La parole est � Mme�Fatoumata KON�.

Mme�Fatoumata KON�. - Merci.

Ce v?u vise � faire r�duire la quantit� de chlore utilis� pour traiter la trentaine de piscines municipales que Paris compte dans son parc. Pourquoi�? Pour le bien-�tre des agents qui travaillent dans nos piscines parisiennes. Ils sont plus de 900�agents. Certains d?entre eux sont victimes de g�nes et de pathologies pulmonaires tr�s probablement li�es � cette utilisation massive du chlore, qui est une obligation r�glementaire. Un petit nombre d?entre eux a m�me d� �tre reclass�.

Les mol�cules de chlore, en r�action avec les mati�res organiques telles que la sueur, forment une mol�cule qui se diffuse dans l?air et est soup�onn�e par l?Agence nationale de s�curit� sanitaire, de l?alimentation, de l?environnement et du travail, et par certains chercheurs, d?�tre n�fastes pour celles et ceux qui sont au contact quotidien avec les chloramines.

N�anmoins, des solutions existent pour r�duire la quantit� de chlore dans les piscines. Outre le fait que la r�novation des filtres et l?hygi�ne des usagers sont essentielles, des dispositifs comme les ozoneurs, appareils qui servent � traiter et d�sinfecter l?air et l?eau, sont une solution possible qu?il nous faut privil�gier. Il faut que, dans les r�novations urgentes futures des six piscines du contrat de performance �nerg�tique, des dispositifs de r�duction d?apport de chlore et d?une filtration optimum de l?eau soient privil�gi�s. Je vous remercie.

M.�Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Fatoumata KON�. La parole est � M.�Jean-Fran�ois MARTINS pour vous r�pondre.

M.�Jean-Fran�ois MARTINS, adjoint. - Merci beaucoup, Madame KON�.

Nous partageons pleinement l?ambition de ce v?u. D'ailleurs, c?�tait inscrit dans le "Plan Nager � Paris", non seulement avec la protection de la sant� des agents, et donc leur exposition aux trichloramines dans l?air issue du chlore combin� dans l?eau, comme vous le savez, mais aussi avec la r�duction de l?impact environnemental. Partout o� nous avons pu le faire, nous avons d�ploy� des technologies diff�rentes, que ce soit l?�lectrolyse de sel, les syst�mes de d�sinfection � l?ozone - je pense � Jacqueline-Auriol ou � Alfred-Nakache - des filtres � charbon actif, des dispositifs de stripage qui permettent de r�duire consid�rablement la r�gulation par le chlore, notamment gr�ce � la captation � la source des bact�ries, ou des d�chloraminateurs U.V. qui constituent une technologie efficace et qui apportent un certain nombre de garanties, toutes agr��es par le Minist�re de la Sant�.

Cela demande deux choses�: de profiter de nos r�novations de piscines pour remplacer les bacs tampons de chlore par ces ozonateurs, par exemple, qui prennent un peu plus de place. Cela fait que, sur une partie de nos piscines, les locaux techniques ne le permettent pas. Mais partout o� nous le pourrons, nous devrons le faire. Cependant, la situation r�glementaire actuelle nous impose de rajouter du chlore apr�s l?ozonation. C?est-�-dire que l?ozonation aux U.V. tue, aseptise l?eau, mais malheureusement, la r�glementation nous oblige � remettre du chlore dans cette eau aseptis�e, non pas pour nettoyer l?eau, mais pour nettoyer les gens. C?est pourquoi nous insistons sur les messages sur la prise de douche savonn�e avant l?entr�e dans le bain parce qu?elle favorise, quand ce n?est pas le cas, les mati�res organiques dans l?eau qui sont � l?origine de la cr�ation des trichloramines dans l?air, et donc, des risques d?inhalation et d?exposition de nos agents notamment. Il faudra, je pense que c?est l?une des cons�quences de votre v?u, travailler avec l?Etat � d?autres modes d?aseptisation de l?eau que le chlore. Sans doute que l?innovation peut nous permettre d?am�liorer cela. Je propose que votre v?u ajoute une interpellation aupr�s de l?Association nationale des �lus au sport et des directeurs au sport pour interpeller l?Etat sur des alternatives r�glementaires au chlore, au-del� de ce que nous ferons par nous-m�mes. Cela s?ajoute, mais ne remplace pas votre v?u, si vous l?acceptez.

M.�Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Mme�Fatoumata KON�. - L�, j?accepte l?amendement.

M.�Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - D?accord. Si vous acceptez l?amendement, c?est une bonne nouvelle.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��164 ainsi amend� avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u amend� est adopt�. (2019, V. 350).

Juillet 2019
Débat
Conseil municipal
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