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Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Les amis, le v?u n��138 est relatif au projet de construction Netter-Debergue et Meuniers. La parole est � Mme�Val�rie MONTANDON pour deux minutes maximum.

Mme�Val�rie MONTANDON. - Nous avons eu, lundi, en ouverture du Conseil de Paris, un d�bat sur la communication "rafra�chissement urbain" et la Ville a fait voter le projet de d�lib�ration sur les for�ts urbaines. J?ai eu l?occasion, � ce moment-l�, de souligner l?incoh�rence entre ces projets de verdir la ville et les r�alit�s, o� la Municipalit� construit sur le peu d?espaces de respiration qui perdurent dans notre ville. Je regrette que le v?u dont nous d�battons maintenant n?ait pas �t� rattach� � ce d�bat lundi matin.

Vous avez pris r�cemment la bonne d�cision de suspendre le projet de T.E.P. M�nilmontant, mais ce n?est pas normal qu?il ait fallu autant de mobilisation, plus une dizaine de v?ux en Conseil de Paris de toutes formations politiques, pour vous faire renoncer. Dans le 12e�arrondissement, il y a deux dossiers qui m�ritent actuellement une r�flexion.

C?est pourquoi je vous demande une pause, un moratoire. D?abord, le projet "Meuniers-Charenton", parce que c?est une passerelle qui est d�j� dans un environnement tr�s dense, face � une longue barre de 12��tages. Ensuite, le projet "Netter-Debergue", o� les habitants vous demandent depuis longtemps d?am�liorer l?int�gration des b�timents et de respecter le c?ur d?�lot en observant le principe de continuit� des espaces libres, et ainsi, ne pas condamner les fen�tres de certains riverains.

Pour toutes ces raisons, je vous demande d?�laborer un moratoire - un moratoire, c?est une pause - sur les projets "Netter-Debergue" et "Meuniers-Charenton", afin de d�battre avec les groupes du Conseil de Paris pour discuter de l?orientation et de la coh�rence de l?ensemble des projets en cours, de trouver un juste �quilibre entre les projets de densification et ceux de v�g�talisation urbaine annonc�s notamment dans la presse. Merci.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci. Pour vous r�pondre, la parole est � M.�Jean-Louis MISSIKA.

M.�Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Les deux projets d?am�nagement auxquels il est fait r�f�rence ne sont pas des op�rations nouvelles, loin de l�. Qu?il s?agisse de "Netter-Debergue" ou de "Meuniers-Charenton", toutes deux ont fait l?objet, au cours des trois derni�res ann�es, de nombreuses d�lib�rations, de r�unions publiques, de concertations. Par cons�quent, nous avons avanc� sur ces deux op�rations avec la R.A.T.P. pour "Debergue" et "Paris Habitat" pour "Charenton-Meuniers", conform�ment � nos engagements en mati�re de cr�ation dans le 12e�arrondissement de logements, d?�quipements publics et d?ouverture de nouveaux espaces verts. Sur ce dernier point, je voudrais rappeler quelques chiffres.

Le projet "Netter-Debergue" va permettre de cr�er 2.500�m�tres carr�s de jardins suppl�mentaires par rapport � ce qui existe, ainsi que 95�arbres plant�s. Sur 5.000�m�tres carr�s de terrain, la moiti� sera donc d�di�e � l?extension du jardin, soit un ratio d?un m�tre carr� de jardin pour un m�tre carr� construit. De plus, le prolongement de la voie "cit� Debergue" va permettre de d�senclaver le jardin existant ainsi rattach� � l?avenue du Docteur-Arnold-Netter.

Concernant l?op�ration "Meuniers-Charenton", elle s?implante sur 23.000�m�tres carr�s de surface de parcelles compos�es de 18.000�m�tres carr�s d?espaces libres occup�s en partie par un sol bitumeux servant � stationner les voitures des locataires. Sur ces espaces libres, 6.400�m�tres carr�s sont en pleine terre. Le projet pr�voit de conserver 16.000�m�tres carr�s d?espaces libres, d?augmenter la surface de pleine terre et de pr�voir un r�el am�nagement paysager comprenant la plantation de 164�nouveaux arbres en plus des 120�existants. D?ailleurs, la conception de ces am�nagements ext�rieurs fera l?objet d?une participation de la part des r�sidents. Il ne suffit pas de dire "vous b�tonnez" pour que ce soit la v�rit�. Votre aversion � l?�gard du logement social se dissimule de plus en plus derri�re une pseudo-aspiration �cologique. Je tiens � rappeler que chaque nouveau projet d?urbanisme et de construction, en plus du b�ti, laisse une place importante aux espaces libres et verts. L?am�nagement d?un territoire est une histoire d?�quilibre, par exemple entre le plein et le vide, les diff�rents usages, le min�ral et le v�g�tal. En ce qui concerne ces deux projets, nous avons respect� ces �quilibres. Je propose donc un avis d�favorable � votre v?u.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur MISSIKA.

Je vais donc mettre aux voix le v?u n��138, avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour�? Pardon, je ne vous avais pas vue, Madame la Maire. Reprenons. A ce stade, j?ai une demande d?explication de vote de J�r�me GLEIZES et une prise de parole de la maire du 12e arrondissement. N?h�sitez pas � demander aux collaborateurs de vos groupes de venir nous le signaler. Ce sera plus efficace. Monsieur GLEIZES.

M.�J�r�me GLEIZES. - Ce v?u est conforme � la position des �cologistes, pas forc�ment pour les m�mes raisons qui sont �voqu�es par la droite. Si l?on raisonne, non pas � l?�chelle de la parcelle, mais � l?�chelle de tout Paris, nous savons que nous sommes en de�� de la superficie d?espaces verts par habitant. Quand nous avons une parcelle disponible de pleine terre, nous sommes pour la pr�server de fa�on � rattraper notre retard au regard de l?Unesco. Bien s�r, nous nous positionnons � l?�chelle parisienne et non � l?�chelle locale. C?est pourquoi nous d�fendons cette parcelle. Nous sommes d�j� intervenus en d�but de Conseil contre le "March� Pop". En coh�rence avec nos positions, nous maintenons notre opposition � ce qui se passe sur cette parcelle.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup. La parole est � Mme�Catherine BARATTI-ELBAZ, maire du 12e arrondissement.

Mme�Catherine BARATTI-ELBAZ, maire du 12e�arrondissement. - Malheureusement, rien de nouveau. La droite s?oppose � la cr�ation de logements sociaux. Je regrette que cela se cache derri�re des arguments pseudo-�cologiques, puisque dans les deux projets cit�s, on va cr�er de nouvelles surfaces d�di�es � de vrais espaces verts, dans des quartiers o� l?on en a besoin. Je pense qu?il faut, au contraire, Monsieur GLEIZES, avoir une approche tr�s diff�renci�e selon les quartiers. Le 12e�arrondissement est tr�s h�t�rog�ne et je plaide pour cette politique diff�renci�e.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��138, avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u n��138 est rejet�.

Voeu d�pos� par les groups LRI et "100% Paris" relatif au projet d'extension de l'op�ra Bastille.

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