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M.�Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��153 est relatif � la proc�dure d?inscription en centre de loisirs. La parole est � M.�Jean-No�l AQUA pour deux minutes.

M. Jean-No�l AQUA. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, je voudrais intervenir par ce v?u sur l?accueil dans nos centres de loisirs, un sujet d?actualit� et important pour de nombreux enfants et familles. Notre Ville a, en effet, mis en place un dispositif de pr�-inscription, une pr�-inscription qui permet d?am�liorer la qualit� de l?accueil gr�ce � une meilleure connaissance du nombre d?enfants accueillis dans nos centres de loisirs. Elle permet aussi, naturellement, de r�duire le gaspillage alimentaire.

N�anmoins, trois ans apr�s la mise en ?uvre de cette r�forme, des familles font toujours �tat de difficult�s pour se pr�-inscrire. Certaines n?ont ainsi pas acc�s au portail num�rique "Facil? familles", g�n�rant un surcro�t de travail pour les responsables �ducation ville - les REV - qui doivent saisir manuellement les inscriptions. Pour de nombreuses familles, il est aussi souvent bien compliqu� de planifier pr�cis�ment et � l?avance la pr�sence de leurs enfants pendant les grandes vacances d?�t�. Nous constatons ainsi qu?une grande part des pr�-inscriptions se fait tardivement, ne permettant �videmment pas d?anticiper correctement la pr�sence des enfants dans les centres de loisirs. Au final, des collectifs de parents ont fait remonter de nombreuses difficult�s et ont �tabli des propositions pour am�liorer la situation. Par notre v?u, nous demandons qu?une concertation soit rapidement mise en place entre les repr�sentants et repr�sentantes des collectifs des parents des centres de loisirs, les repr�sentants des organisations syndicales du secteur de l?animation et les services de la Ville de Paris. Cette concertation devrait viser, selon nous, � proposer des solutions concr�tes, am�liorant les proc�dures d?inscription et de pr�-inscription, et ce, dans l?int�r�t concordant des familles, des enfants, des professionnels de l?animation et de la Ville. Je vous remercie.

M.�Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - La parole est � M.�Yves CONTASSOT.

M.�Yves CONTASSOT. - C?est une explication de vote.

M.�Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - C?est une explication de vote�?

A la place de Mme�L�a FILOCHE, donc. Non�? On me dit qu?il n?y a qu?une seule personne qui parle sur un v?u pr�sent� par deux groupes. La parole est � M.�Patrick BLOCHE. Ensuite, il y aura une explication de vote de M.�Yves CONTASSOT.

M.�Patrick BLOCHE, adjoint. - Si je sors de mon r�le d?adjoint � la Maire de Paris en charge des questions scolaires et si je prends l?autre partie de ma d�l�gation, effectivement, on n?a peut-�tre pas pris l?habitude, mais le r�glement int�rieur du Conseil de Paris que nous avons adopt� en d�but d?ann�e au moment de la fusion des deux collectivit�s, a conduit � ce qu?un v?u ne puisse �tre pr�sent�, m�me s?il est cosign� par plusieurs �lus de diff�rents groupes, que par une seule personne. Mais il reste les explications de vote pour pouvoir se positionner.

Si l?on peut m?enlever les 30�secondes d?une d�l�gation qui n?a pas de rapport avec le texte, cela me permettra de r�pondre effectivement au sujet de la pr�-inscription obligatoire dans les centres de loisirs �voqu�e dans ce v?u n��153.

Je me permets de rappeler deux choses. La pr�-inscription existait depuis de tr�s nombreuses ann�es. C?est en 2015 que nous avons vot� le caract�re obligatoire de cette pr�-inscription pour une mise en ?uvre � l?�t� 2016. Il y a donc trois ans. Elle a constitu�, je l?admets, incontestablement, un changement pour les familles parisiennes, alors qu?elle est la norme dans la plupart des communes en Ile-de-France. En outre, autre singularit� parisienne, nous avons voulu garantir la possibilit� d?acc�s aux centres de loisirs en cas de non-inscription. C?est important de le rappeler. Vous avez, Jean-No�l AQUA, rappel� les objectifs de la r�forme�: mieux pr�voir les ressources, notamment le nombre d?animateurs, et assurer un nombre de repas en rapport avec le nombre d?enfants dans le cadre de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Je pense que c?est un enjeu partag� par tous.

J?entends que cette r�forme a pu changer les habitudes de certaines familles, et du coup, il a pu y avoir des probl�mes d?organisation. Mais je voudrais vous signaler un fait encourageant. Les familles qui d�couvrent les centres de loisirs trouvent ce syst�me plus naturel que celles qui �taient habitu�es � l?ancien syst�me. Nous avons fait une �valuation en 2017. Elle n?a montr� aucun effet d?�vitement des centres de loisirs et a montr� que la r�forme �tait bien comprise. Il y a sans doute des pistes d?am�lioration. C?est ce qu?�voque, d'ailleurs, votre v?u. Avons-nous bien pris en compte toutes les formes d?intermittences qui existent dans les familles parisiennes�? Pas seulement les intermittents du spectacle, les personnels hospitaliers, les personnels travaillant dans les commerces. De ce point de vue, on peut incontestablement progresser. Quoi qu?il en soit, nous devons trouver un �quilibre entre la n�cessit� d?assurer un service public qui r�ponde aux besoins et aux contraintes de ses usagers, tout en assurant � ses agents une qualit� de travail dont la pr�visibilit� de l?emploi du temps fait partie, sans bien s�r opposer l?un et l?autre. L?�quilibre est subtil, je vous l?accorde, mais la synth�se est passionnante. C?est cela, la politique. C?est le sens de l?amendement que je vous ai propos�. S?il est vot�, j?�mets un avis favorable � votre v?u.

M.�Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - J?ai une demande d?explication de vote de M.�Yves CONTASSOT.

M.�Yves CONTASSOT. - Si l?on cosigne des v?ux, c?est pour �viter d?en d�poser deux. Mais s?il faut en d�poser deux au lieu d?un pour avoir deux fois la parole, on le fera. Je ne pense pas que l?on gagnera beaucoup de temps. Je voulais dire que nous avions demand� qu?il y ait une �valuation r�guli�re. C?�tait le sens de la demande. Il y a eu une �valuation. On souhaitait que, dans le temps, on puisse avoir une �valuation assez d�taill�e entre le nombre de personnes qui s?inscrivent et ne viennent pas, et le nombre de personnes qui viennent sans s?�tre inscrites pr�alablement, y compris avec les ventilations par tranches, de mani�re � voir qu?elles �taient les populations impact�es par le syst�me. Ce qui nous para�t int�ressant, c?est qu?au-del� d?une statistique globale, l?on soit capable d?am�liorer le dispositif en ciblant au mieux les personnes et les familles concern�es. Nous voterons �videmment ce v?u.

M.�Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��153 des groupes Communiste - Front de Gauche et "G�n�ration.s" amend� par l?Ex�cutif.

M.�Yves CONTASSOT. - Oui, bien s�r.

M.�Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je le pr�cise.

Donc ainsi amend�.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u amend� est adopt�. (2019, V. 344).

2019 DFPE 24 - Subvention (63.787 euros), prorogation et avenant n��3 � l'Association familiale catholique Saint Pierre - Saint Dominique pour la halte-garderie (14e).

Juillet 2019
Débat
Conseil municipal
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