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2019 DVD 65 - Stratégie "Paris Piétons". Subventions de fonctionnement et d'équipement à diverses associations.


Mme�V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DVD 65�: strat�gie "Paris Pi�tons". La parole est � Marie-Laure HAREL.

Mme�Marie-Laure HAREL. - Je vous remercie.

En janvier�2017, nous avons tous adopt�, � l?unanimit� ici, une strat�gie "Paris Pi�tons" qui vise notamment � favoriser la marche urbaine comme mode de d�placement et � rendre les rues de la Capitale plus agr�ables pour les pi�tons.

Depuis�? Rien�!

C?est m�me pire? C?est ce que j?allais dire�!

On d�veloppe les modes de transports doux, le v�lo, pas forc�ment avec succ�s�; on peut penser � Autolib?. Quant aux bus �lectriques, vu la circulation infernale dans Paris, le temps de transport, quand le bus est en site propre, a �t� multipli� par deux en cinq ans. On d�veloppe ces modes de transport, mais on oublie le tout premier d?entre eux�: la marche � pied. C?est d?ailleurs le tout premier mode de transport tout court, pas seulement parmi les transports doux, puisque 60�% des d�placements internes � Paris se font � pied et que moins de 40�% des Parisiens poss�dent une voiture�; parmi ces 40�%, seuls 10�% utilisent leur voiture pour aller travailler.

Je le disais�: jamais Paris n?est apparue aussi anxiog�ne pour les pi�tons. Comme on m�ne une politique d?am�nagement urbain quasi-exclusivement d�di�e � la lutte contre la voiture?

Vous avez raison sur l?objectif final. Il faut clairement moins de voitures � Paris, mais nous sommes tous d?accord ici que, sur la m�thode? A force de faire les choses de mani�re pr�cipit�e et sans concertation, on voit le capharna�m que cela cr�e sur les voies de circulation parisiennes�! Nous vous soutenons sur l?objectif, mais la mani�re de faire est tout � fait critiquable. Comme vous �tes riv�s sur la lutte contre la voiture, vous passez � c�t� de votre but qui est finalement de d�fendre le droit des pi�tons, dont vous ne vous occupez pas.

L?environnement des pi�tons est infernal. Pourquoi�? Parce que, d?abord, vous avez renonc� � encadrer et � sanctionner les comportements dangereux des cyclistes qui se croient les rois de la chauss�e et dont les pi�tons sont les premi�res victimes. Vous n?avez pas r�agi � temps face � la mont�e en puissance des trottinettes �lectriques�; vous ne les avez encadr�es strictement que le mois dernier. Le d�p�t des appareils en "free floating", la vitesse d�raisonnable, l?utilisation des trottoirs par les conducteurs de trottinette sont autant de facteurs accidentog�nes que la Ville a trop longtemps ignor�s. Je rappelle que 285 utilisateurs de trottinette ou passants ont �t� bless�s en 2017�; 3 ont �t� tu�s des suites d?un accident impliquant une trottinette �lectrique. Ces chiffres ont augment� puisque je ne parle que de 2017�; nous n?avons pas les chiffres de 2018, mais ceux de 2019 t�moignent de l?augmentation de morts. En effet, il y a environ un mois, un utilisateur de trottinette est malheureusement mort sur la voie parisienne.

Vous avez en plus laiss� prosp�rer sur l?espace public parisien des milliers de terrasses de caf� et d?�talages abusifs qui causent une g�ne et un risque r�el pour les pi�tons. Je peux en parler particuli�rement en tant qu?�lue dans le Marais o� les trottoirs sont, dans certaines rues, extr�mement �troits et permettent difficilement � des femmes avec des poussettes de pouvoir passer. Quand on laisse les �talages prosp�rer � des endroits o� il n?y a d�j� pas beaucoup d?espaces pour les pi�tons, c?est deux fois plus probl�matique.

Nous l?avons tous constat�: l?explosion du nombre de travaux en cours sur la voirie - on en recense actuellement plus de 7.000�! - ne fait qu?ajouter au chaos ambiant pour les pi�tons.

Nous avons vot� une "Strat�gie pi�tons" mais, en r�alit�, nous n?avons rien fait ou alors, nous avons fait l?inverse. Nous avons fait des choses qui vont � l?encontre des pi�tons.

De bonnes id�es ont �t� �mises par la Maire mais, depuis un certain temps, quand elle a de bonnes id�es, c?est pour que celles-ci soient d�ploy�es apr�s 2020. En novembre 2018, Anne HIDALGO a parl� de pi�tonniser le Centre de Paris, ce qui est une id�e tout � fait int�ressante puisque c?est d�j� le cas dans le centre de beaucoup de villes fran�aises comme Arras, Lille, Rouen�; c?est le cas aussi dans un certain nombre de villes europ�ennes, par exemple italiennes, comme Florence ou Rome, o� cela se passe tr�s bien.

Pi�tonniser le Centre de Paris est une id�e d?autant plus int�ressante qu?elle figurait dans le projet de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET lors des derni�res �lections municipales. Nous avions m�me propos�, en plus de pi�tonniser le Centre de Paris, de pi�tonniser les collines de Paris, � savoir la Montagne Sainte-Genevi�ve, Montmartre, Belleville?

Tout cela va dans le bon sens, pourvu que cela soit fait intelligemment. C?est un peu comme les voies sur berges�: nous sommes pour, mais pourvu que cela soit bien fait et que cela n?aboutisse pas � du d�sordre sur la voie publique.

Pi�tonniser le Centre de Paris, nous sommes pour? pourvu que l?on r�fl�chisse � des modes de transport doux au sein des arrondissements centraux pour les m�res de famille, pour les personnes �g�es.

Si c?est fait intelligemment, nous sommes pour. Il est dommage d?avoir eu cette id�e en 2018 pour qu?elle soit d�velopp�e en 2020. Si l?on s?�tait d�p�ch� de la mettre en place, cela aurait au moins pu �tre une action concr�te en faveur de la "Strat�gie pi�tons".

Je dirai, pour conclure, que nous allons voter les subventions destin�es dans ce projet de d�lib�ration � cinq associations d�fendant la marche � Paris, mais je ne peux en tout cas pas vous laisser dire que Paris est aujourd?hui une ville agr�able, s�re et accueillante pour les pi�tons.

Mme�V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie. La parole est � Fatoumata KON�.

Mme�Fatoumata KON�. - Merci.

Madame la Maire, chers coll�gues, avant tout j?aimerais rappeler un chiffre qui vient d?ailleurs d?�tre cit�: 60�%.

La marche repr�sente aujourd?hui 60�% des d�placements Paris. C?est pourquoi il �tait n�cessaire de construire une "Strat�gie pi�tons" visant � mieux adapter notre ville aux pi�tons et � promouvoir la marche � Paris. Issue d?une large et riche concertation, cette strat�gie a �t� adopt�e � l?unanimit� au Conseil de Paris de f�vrier�2017.

En 2016, l?APUR avait interrog� les Parisiennes et Parisiens sur l?espace public. Les principaux termes retenus �taient�: permettre de nouveaux usages, rendre l?espace public aux pi�tons. On y retrouvait une forte demande d?apaisement et de reconqu�te de l?espace public au b�n�fice des pi�tons, un espace public trop envahi par les circulations motoris�es, puisqu?il est � Paris � 50�% r�serv� � l?automobile. La remise en cause de cette r�partition ne cesse l�gitimement d?augmenter dans une ville peu �tendue et dense comme la n�tre.

Nous nous �tions accord�s pour faire participer au mieux les Parisiens et les associations sp�cialis�es sur des questions d?accessibilit� pi�tonne de la zone urbaine lors de nos discussions sur la "Strat�gie pi�tons". En effet, au-del� de l?augmentation de l?espace r�serv� aux pi�tons, l?objectif le plus ambitieux du plan est bien de conforter, et m�me de d�velopper, recr�er la culture pi�tonne � Paris, � l?heure o� ce mode de d�placement est de plus en plus pl�biscit� par les Parisiens.

Pour revenir au projet de d�lib�ration lui-m�me, les subventions que nous allons accorder aujourd?hui vont ainsi permettre de mettre en ?uvre les objectifs de la "Strat�gie pi�tons", et ce, dans des arrondissements populaires. Par exemple, dans le 19e arrondissement, l?association "Fabrication maison", domicili�e dans le quartier Danube, qui a d�j� beaucoup particip� � l?embellissement, la signal�tique et l?animation visuelle du quartier, va r�aliser cette fois plusieurs projets participatifs avec des habitants de tous �ges, dont une fresque � destination des passants, visiteurs et habitants, valorisant les ressources du quartier et des animations de signal�tique p�rennes et �ph�m�res. J?en profite pour saluer l?engagement de cette association que je connais bien. Son travail est d?ailleurs, croyez-moi, largement appr�ci� par les habitants du quartier.

Une autre r�alisation, encore une fois dans le 19e arrondissement�: l?association "Apertura" va r�aliser une balade photographique mettant en avant la mani�re dont les personnes en situation de handicap per�oivent la ville.

Ces associations, je le r�p�te, continueront cette ann�e � participer � la concr�tisation des objectifs que nous nous sommes donn�s dans cette "Strat�gie pi�tons", compl�mentaire au Plan Climat de la Ville de Paris. Encourager toujours plus la marche, l?apaisement de l?espace public passe par l� pour, en parall�le, encourager l?abandon progressif des d�placements quotidiens en v�hicules motoris�s individuels. Nous voterons donc, bien s�r et sans surprise, pour cette subvention en remerciant les associations d�j� cit�es, mais �galement toutes les associations qui permettent au plus grand nombre de reprendre du plaisir � d�ambuler dans les rues parisiennes. Je vous remercie.

Mme�V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie. La parole est � Didier GUILLOT.

M.�Didier GUILLOT. - Madame la Maire, mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration vise � accompagner des associations pour des initiatives citoyennes favorisant la marche � Paris.

Nous avons un peu l?impression de vivre, avec ce projet de d�lib�ration, ce que l?on vit bien trop souvent dans le champ de la politique de la Ville, � savoir un saupoudrage de petites subventions pour de petites ambitions. La question de la "Strat�gie pi�tons" ne peut pas se traduire par de petits financements pour de petites initiatives permettant de petites animations qui sont l� - excusez-moi de le dire - pour amuser la galerie.

Paris est aujourd?hui un immense chantier. Pourtant, le premier mode de d�placement des Parisiens reste la marche avec 66�% de part modale. Or, que peuvent constater les pi�tons parisiens�? Leurs trottoirs sont encombr�s de trottinettes ou de deux-roues et bien souvent �ventr�s par des op�rateurs de r�seaux qui mettent beaucoup de temps � reboucher leurs travaux, sans �tre programm�s d?ailleurs. Surtout, au cours de ces 18�derni�res ann�es, combien de vraies zones pi�tonnes ont �t� cr��es � Paris depuis celle autour des Halles�? Il y a eu les voies sur berges qui, de la rive gauche � la rive droite, ont permis de reconqu�rir les berges de Seine pour des promenades, pl�biscit�es par les Parisiens, il faut le reconna�tre. N�anmoins, dans toutes les villes de France, les zones pi�tonnes sont des rues o� il y a des commerces, des caf�s, des restaurants, des th��tres, des cin�mas. Il n?y a que Marseille pour rivaliser avec Paris dans cette frilosit� � la pi�tonisation. Quand on se prom�ne dans les rues de Nantes, de Rennes, de Toulouse, de Bordeaux, de Lyon, de Tours, de Rouen, de Lille, de Strasbourg, de La�Rochelle, de Montpellier, de Nice - j?en oublie bien s�r -, chacun peut constater que les rues pi�tonnes sont parfaitement compatibles avec une vie commer�ante et culturelle.

Notre ville vit ainsi un �norme paradoxe, d?ailleurs incroyable�: elle est la ville de France o� ses habitants ont le plus abandonn� leur voiture individuelle et o� la pratique de la marche est la plus r�pandue, mais elle est �galement la ville � disposer le moins de rues totalement pi�tonnes. Cette probl�matique ne concerne pas que le Centre de Paris, m�me si la proposition de pi�tonniser le Centre de Paris est int�ressante. Nous ne sommes pas dans une ville avec un centre, mais une ville avec de nombreux centres.

Notre groupe avait d?ailleurs fait voter en Conseil de Paris, comme � celui du 18e arrondissement, l?id�e d?une pi�tonisation du haut de la butte Montmartre. Nous attendons toujours la suite, m�me si ce v?u avait �t� vot� � l?unanimit�.

Quand on voit le spectacle de voitures circulant rue Norvins dans le 18e�arrondissement, rue de Buci dans le 6e, rue Mouffetard dans le 5e, rue de la Butte-aux-Cailles dans le 13e, rue de la Ga�t� dans le 14e? Je pourrais en citer dans tous les arrondissements. Ce spectacle de voitures au milieu des terrasses, des pi�tons et des caf�s n?existe nulle part ailleurs. La strat�gie de pi�tonisation m�rite non pas des petits saupoudrages avec des subventions de 2.000�euros pour telle ou telle belle initiative, mais de vraies ambitions dans tous les arrondissements de Paris. D?ailleurs, dans le programme de mandature, c?�tait pourtant ce qui �tait annonc�. Nous sommes bien loin du compte.

Mme�V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Pour vous r�pondre, la parole est � Christophe NAJDOVSKI.

M.�Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Ce d�bat d�borde largement le seul projet de d�lib�ration qui a pour but d?attribuer diverses subventions � des associations qui ?uvrent en faveur de la marche qui, comme cela a �t� rappel�, est le premier mode de d�placement � Paris.

Replacer le pi�ton au c?ur de la Ville est une priorit�, notamment � travers des projets urbains comme le r�am�nagement des sept grandes places parisiennes. Je rappelle que c?est, en moyenne, sur chacun de ces projets, 50�% d?espaces suppl�mentaires donn�s aux pi�tons et aussi aux cyclistes, c?est-�-dire ce que l?on appelle les modes actifs auxquels la priorit� est donn�e. C?est aussi la cr�ation de nouveaux quartiers "Paris Respire", nous en avons plus d?une vingtaine d�sormais. C?est la cr�ation de pr�s de 20 "Rues aux enfants" ou encore la journ�e sans voiture, inaugur�e lors de cette mandature.

J?entends aussi des critiques sur la question de la place des pi�tons venant de la part d?�lus membres ou anciens membres de mouvements appartenant � la majorit� r�gionale de Val�rie P�CRESSE qui s?�tait oppos�e � la pi�tonisation des berges de Seine. Il est donc cocasse d?entendre dans la bouche de ceux qui, aujourd?hui, se sont convertis � la pi�tonisation? Nous les avons peu entendus, en 2016, lorsque Mme�P�CRESSE faisait des recours en justice contre la Ville de Paris sur cette question de la pi�tonisation. Nous ne vous avons pas entendue, Madame�HAREL, � ce moment-l�. Vous �tiez bien silencieuse pour d�fendre la pi�tonisation des berges de Seine.

Oui�! Il est assez cocasse de vous entendre aujourd?hui, alors que vous combattiez hier, ou en tout cas vous �tiez silencieuse. On ne vous a pas beaucoup entendu � ce moment-l�!

Pour r�pondre aux diff�rents intervenants et toujours � Mme�HAREL, je pr�ciserai que, lorsque l?on �voque la place du pi�ton sur les trottoirs?

Vous avez �voqu� la question de la circulation de diff�rents modes de d�placement, il faut savoir que les A.S.P., transf�r�s depuis le 1er�janvier 2018 � la Ville de Paris, sont d�sormais prioritairement affect�s � la lutte contre les incivilit�s routi�res. Il faut savoir et il faut dire que la Pr�fecture de police, qui avait les comp�tences jusqu?� la fin 2017, avait quelque peu abandonn� ses missions, d?o� un rel�chement des comportements. Depuis le d�but 2018, nous sommes dans une phase de reconqu�te. Cela passe notamment par le fait de d�gager les trottoirs du stationnement des v�hicules illicites. Je pense notamment au stationnement des deux-roues motoris�s o� une certaine forme de permissivit�, l� aussi, avait �t� laiss�e par la Pr�fecture de police. Cette tol�rance s?est petit � petit transform�e en v�ritable droit avec des comportements, aujourd?hui encore, tout � fait inadmissibles lorsque certains utilisateurs vous fr�lent avec leur v�hicule motoris� sur un trottoir alors qu?ils sont en infraction.

Ce travail de reconqu�te est aujourd?hui en cours. En t�moignent les centaines de proc�s-verbaux qui sont dress�s aux contrevenants, chaque jour, pour faire respecter les trottoirs. Je mentionnerai �galement le travail men� sur la question des trottinettes, sans m�me que nous ayons le r�gime juridique appropri� puisque la loi d?orientation sur les mobilit�s n?est toujours pas vot�e et que le d�cret d?application n?est toujours pas en application. Nous devrons d?ailleurs tr�s certainement attendre l?automne pour l?avoir. Sans attendre l?automne, nous avons pris des mesures et nous verbalisons quotidiennement la circulation et le stationnement des trottinettes �lectriques sur les trottoirs�: 1.200�enl�vements ont �t� r�alis�s depuis le d�but du printemps, rien que pour les trottinettes.

Lorsque vous �voquez la question des v�los sur les trottoirs, ils sont �galement sanctionn�s par les A.S.P. La meilleure r�ponse � cela est de r�aliser des am�nagements cyclables, ce que nous faisons. Je crois que chacun peut t�moigner � quel point, aujourd?hui, les am�nagements de pistes cyclables ou de double sens cyclables sont importants. Au-del� de cela, il y a tout de m�me un certain paradoxe - pardonnez-moi - � se plaindre de travaux qui ont pr�cis�ment pour objectif de donner plus de place aux pi�tons. Je le mentionnais sur la question des sept grandes places avec plus de 50�% d?espace�; c?est aussi la logique de l?accessibilit� universelle que nous appliquons sur les places avec le fil d?Ariane. Je vous invite � aller voir sur la place de la Nation inaugur�e ce dimanche pour voir comment cela se traduit concr�tement, loin des discours d�magogiques que l?on entend ici dans cet h�micycle.

Je rappellerai que, depuis le d�but de la mandature, plus de 50 rues ont �t� pi�tonnis�es dans les quartiers parisiens et ce chiffre t�moigne, l� aussi, de l?ambition et de l?engagement de cette majorit� dans cette mandature pour le pi�ton.

Merci.

Mme�V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 65.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DVD 65).

Voeu d�pos� par le GEP relatif au r�am�nagement de la place Jussieu (5e).

Juillet 2019
Débat
Conseil municipal
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