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M.�Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u n��102 relatif � l?avenir du centre "Victor Smirnoff".

La parole est � Mme�Danielle SIMONNET, pour deux minutes.

Mme�Danielle SIMONNET. - Le centre "Victor Smirnoff" a �t� cr�� en 1955. Il �tait li� � la psychiatrie publique. Il �tait d?abord d�pendant de l?h�pital Saint-Anne, puis a �t� raccroch� au secteur de psychiatrie du centre hospitalier de Perray-Vaucluse dans les ann�es 1980. Maintenant, il est rattach� au nouveau grand G.H.U. Paris Psychiatrie et Neurosciences. Il faut savoir que c?est l?un des rares lieux de psychiatrie public gratuit. C?est le Paris populaire, voire d�favoris�, avec une situation socioprofessionnelle fragile qui le fr�quente � plus de 60�%, dont 70�% de femmes qui sont g�n�ralement dans une grande pr�carit� sociale. On a pour 35�% de jeunes de moins de 30�ans qui ont, par ailleurs, une difficult� d?acc�s aux soins propre � cette tranche d?�ge.

Le centre "Victor Smirnoff" est menac� aujourd?hui. Il me semble extr�mement important que l?on d�fende ce seul lieu d?acc�s � la psychanalyse, psychoth�rapie, psychodrame, dans le cadre du service public, sans avance d?argent. Je souhaite, � travers ce v?u, que la Maire de Paris et son adjointe � la sant�, membres du conseil de surveillance du G.H.U., s?assurent que l?�quipe du centre "Victor Smirnoff", porteuse des 65�ann�es d?histoire et des projets en cours, soit partie prenante du groupe de travail qui va d�cider de l?avenir de ce centre au vu de l?inqui�tude de ses professionnels, et qu?elles veillent � ce que soient prises au sein du G.H.U. les d�cisions qui assurent au mieux la p�rennit� pour les Parisiennes et les Parisiens de l?un des rares lieux gratuits de psychanalyse, dans un souci d?�quit� sociale. Je vous remercie.

M.�Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Danielle SIMONNET. Pour vous r�pondre, je donne la parole � Mme�Anne SOUYRIS.

Mme�Anne SOUYRIS, adjointe. - Ch�re Danielle SIMONNET, comme vous, je suis attach�e � l?acc�s de toutes et tous au service de la sant� et � la d�fense du service public hospitalier. Les in�galit�s sociales en mati�re d?acc�s aux soins psychiques face � l?absence de prise en charge par l?assurance maladie des consultations de psychologues ou de psychanalystes, sont un probl�me. Il est donc tr�s important que le service public hospitalier de psychiatrie parisien puisse proposer une prise en charge par des psychanalystes � des patients qui n?ont pas les moyens d?acc�der � un suivi en lib�ral non rembours�. C?est l?activit� que propose le centre "Victor Smirnoff", avec ses six praticiens et ses six psychologues, dans des locaux situ�s dans le Centre de Paris.

Face aux inqui�tudes, je vous r�ponds - Madame SIMONNET, ce serait tout de m�me sympathique que vous m?�coutiez - sur ces personnels et sur le devenir du centre, que mon cabinet a rencontr�s. J?ai eu des �changes avec la direction du G.H.U. Psychiatrie et Neurosciences dont il d�pend. J?ai obtenu des assurances de la part du directeur et du pr�sident de C.M.E. que cette activit� psychanalytique n?�tait nullement remise en question et bien int�gr�e au projet m�dical du G.H.U., que les salari�s du centre "Victor Smirnoff" seront pleinement associ�s au groupe de travail qui doit travailler � une �volution de son activit� psychanalytique dans un objectif de d�veloppement. Je donnerai donc, Madame la conseill�re, ch�re Danielle SIMONNET, un avis favorable � votre v?u.

M.�Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��102, avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u est adopt�. (2019, V. 320).

V?u d�pos� par l'Ex�cutif relatif � l'organisation

Juillet 2019
Débat
Conseil municipal
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