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roupe Ecologiste de Paris relatif à une limitation de vitesse des trottinettes électriques mises en location. Vœu déposé par les groupes les Républicains et Indépendants et "100% Paris" relatif à un bilan environnemental des services de location de trottinettes sans station d’attache. Vœu déposé par le groupe les Républicains et Indépendants relatif à un moratoire sur la circulation des trottinettes électriques. Vœu déposé par le groupe les Républicains et Indépendants relatif au port du casque obligatoire pour les utilisateurs des trottinettes électriques. Vœu déposé par les groupes les Républicains et Indépendants et "100% Paris" relatif au bridage de la vitesse des trottinettes électrique en libre-service. Vœu déposé par les groupes les Républicains et Indépendants et "100% Paris" relatif à la publication des statistiques d’accidentologie impliquant les trottinettes électriques. Vœu déposé par les groupes les Républicains et Indépendants et "100% Paris" relatif au délai d’enlèvement des trottinettes en stationnement gênant. Vœu déposé par le groupe UDI-MODEM relatif au stationnement des trottinettes électriques en flotte libre. Vœu déposé par le groupe UDI-MODEM relatif à la verbalisation des usagers de trottinettes électriques en flotte libre. Vœu déposé par le groupe Parisiens Progressistes, Constructifs et Indépendants relatif à une régulation des trottinettes électriques. Vœu déposé par l'Exécutif. Vœu déposé par Mme SIMONNET relatif aux trottinettes en free-floating.


Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l?examen des v?ux r�f�renc�s nos�106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 115 bis et 116, relatifs aux trottinettes �lectriques mises en location.

Pour commencer, sur le v?u n��106, je donne la parole � M. Pascal JULIEN? Alors, ce sera M. Jacques BOUTAULT.

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. - Merci, Pascal, et merci, Madame la Maire.

Le d�veloppement des trottinettes �lectriques s?est tr�s logiquement accompagn� d?une hausse des accidents directement provoqu�s par leur utilisation. Les risques encourus concernent d?ailleurs tout aussi bien les usagers de ces trottinettes que les pi�tons victimes, parfois et trop souvent, du comportement incivique de certains utilisateurs qui circulent � une vitesse trop �lev�e sur l?espace public.

Un d�c�s avait d�j� �t� enregistr�: une personne octog�naire avait �t� renvers�e en fin d?ann�e derni�re sur un trottoir par une trottinette �lectrique. Cette semaine, nous avons appris le d�c�s d?un usager renvers� par un camion sur la voirie. Outre les personnes bless�es, parfois gravement, c?est donc le deuxi�me d�c�s enregistr� li� � l?utilisation de ces nouveaux engins de mobilit�. Il est donc important de mieux les r�guler.

C?est la raison pour laquelle nous souhaitons qu?une r�glementation soit �dict�e, qui interdise strictement l?utilisation de ces trottinettes sur les trottoirs et, surtout, que leur vitesse soit brid�e � 15 kilom�tres � l?heure, c?est-�-dire un peu inf�rieure � celle d?un v�lo, afin que la s�curit� des usagers de ces engins, comme des autres usagers de la voirie, soit mieux respect�e. Le Gouvernement, par le biais du d�bat en cours � l?Assembl�e Nationale o� il pr�sente sa loi d?orientation des mobilit�s, nous offre un cadre pour mieux d�finir cette r�glementation et pour inclure ces nouveaux engins de mobilit� - les trottinettes, mais pas seulement - dans le cadre du Code de la route, afin que nous puissions nous d�placer en toute s�curit�. Merci pour votre attention.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour les v?ux nos 107, 110, 111 et 112, c?est Madame BOILLOT�? Pas le v?u n��112, pardon.

Mme Julie BOILLOT. - En tout cas, pour les v?ux nos 110 et 107.

Les trottinettes �lectriques sont pr�sent�es comme un moyen de d�placement propre�; 15.000 sont actuellement d�ploy�es � Paris. Une �tude am�ricaine men�e par "Oversharing" montre que la dur�e de vie moyenne d?une trottinette est de 28 jours et de 227 kilom�tres seulement de circulation. Or, nous savons que les trottinettes sont d�pos�es et r�cup�r�es avec des camions fonctionnant au gazole dans les rues de Paris. Les chargeurs peuvent �tre amen�s � utiliser des compresseurs thermiques pour recharger les batteries de ces 15.000�trottinettes. Il n?existe pas jusqu?� pr�sent de fili�re de recyclage des batteries, qui n�cessitent encore des m�taux rares pour �tre fabriqu�es. Nous demandons donc que la Maire de Paris exige des op�rateurs un bilan environnemental de leur activit�. Quelle est la dur�e de vie des trottinettes�? Les motorisations des v�hicules utilis�s pour le d�p�t et la r�cup�ration doivent �tre bien surveill�es. Il s?agit aussi de savoir si des compresseurs thermiques sont utilis�s ou non. Comment se d�roule le recyclage des trottinettes retir�es de la circulation�? Voil� pour le v?u n��107.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je donne la parole � M. de FROMENT, pour le v?u n��108.

M. Jean-Baptiste de FROMENT. - Merci, Madame la Pr�sidente. Ce v?u porte sur le moratoire sur la circulation des trottinettes �lectriques. Nous avons demand�? Geoffroy BOULARD, le maire du 17e arrondissement, lors de la question d?actualit�, a rappel� la demande que nous avions faite. Je ne reviens pas sur le contexte avec les accidents tragiques qui ont eu lieu tr�s r�cemment. La situation est aujourd?hui chaotique. Il faut remettre les choses compl�tement � plat et se donner le temps, pendant plusieurs semaines, d?examiner toutes les solutions et d?arr�ter la circulation de ces engins pour l?instant. Merci.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur de FROMENT.

Je donne la parole � Mme Brigitte KUSTER, pour les v?ux nos 109 et 112.

Mme Brigitte KUSTER. - Merci, Madame la Maire.

Plusieurs v?ux ont trait � la s�curit� concernant ce nouveau mode de circulation douce. Ces v?ux nos�109 et 112 font un peu �cho d?ailleurs � ce que j?ai pu porter au Parlement dans le cadre de la discussion sur la loi sur la mobilit�, c?est-�-dire d?abord la s�curit�.

Cela vient d?�tre rappel�: beaucoup d?accidents. Pour avoir vu des urgentistes, nous en sommes apparemment � une quarantaine d?accidents par jour avec malheureusement le d�c�s que nous avons constat� en d�but de semaine, ainsi que, dans le 17e arrondissement, o�, avec Geoffroy BOULARD, nous sommes en contact permanent avec le p�re de cette petite fille qui �tait dans les bras de sa maman sur un passage pi�ton. Des exemples, nous pourrions en citer beaucoup les uns et les autres. Cette ins�curit� permanente, autant pour les utilisateurs de trottinette que pour les pi�tons, pose un vrai probl�me.

Nous avons donc souhait�, � travers ces v?ux, faire un point sur la s�curit�, particuli�rement sur l?utilisation du casque. La ministre des Transports a refus� l?amendement que je portais sur le port obligatoire. Il nous semble n�anmoins que ceux qui portent ces trottinettes, les op�rateurs pourraient y inciter. A l?heure actuelle, il y a un vrai travail de p�dagogie � faire et qui n?est pas fait par les op�rateurs non seulement en mati�re de s�curit�, mais �galement en mati�re d?assurance. Je voudrais aussi attirer votre attention sur ce point, m�me si cela n?est pas l?objet des v?ux.

Concernant l?autre v?u, sur l?occupation de l?espace public, il s?agit de voir avec les op�rateurs que soit r�vis� le d�lai d?enl�vement des trottinettes g�nantes � 6 heures du matin, avec un engagement de les enlever 3�heures a minima apr�s le signalement. On voit bien, l� aussi, que l?occupation de l?espace public est devenue un capharna�m sans nom, tr�s dangereux, que nous soyons pi�tons, automobilistes, cyclistes ou autre. Il y a une urgence et nous comptons sur vous, � l?occasion de ce d�bat, pour prendre les mesures n�cessaires. Je vous remercie.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame KUSTER.

Pour les v?ux nos 113 et 114, Mme Maud GATEL.

Mme Julie BOILLOT. - Et le v?u n��110�?

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - J?avais annonc� les v?ux nos�107, 110 et 111. Je pensais que vous l?aviez fait.

Nous passons aux v?ux nos 113 et 114.

La parole est � Mme Maud GATEL.

Mme Maud GATEL. - Merci, Madame la Maire.

Il y a un an, je vous alertais pour la premi�re fois sur le sujet des trottinettes et sur le n�cessaire encadrement de ce nouveau mode de d�placement sans avoir �t� entendue, ni �cout�e, votre r�ponse se bornant le plus souvent � des arguments tr�s contestables, comme l?a rappel� le Pr�fet de police hier. L?absence totale d?anticipation et d?accompagnement du d�veloppement de ce nouveau mode de transport a engendr� une anarchie totale et une situation tant anxiog�ne qu?accidentog�ne. Vous �tes rest�s sans r�agir pendant plus de 10 mois. Aujourd?hui, vous tentez de reprendre la main de mani�re, certes, beaucoup trop tardive, mais dans un effort louable car imp�ratif. Les effets d?annonce ne suffisent plus. Il faut des actes d�sormais. Lors de la signature de la charte avec les op�rateurs, vous avez annonc� la mise en place d?aires de stationnement. Nous demandons qu?elles soient op�rationnelles dans les plus brefs d�lais sur l?ensemble du territoire parisien. La situation actuelle qui consiste � sugg�rer aux op�rateurs de stationner leurs engins sur des arceaux v�los ou sur les emplacements V�lib? n?est absolument pas acceptable. Seuls ces fameux stationnements nous permettront d?�valuer la pacification ou non de l?espace public et de prendre les mesures qui s?imposent sur la continuit� ou non de ce service. Parall�lement, notre autre v?u, que je porte avec Edith GALLOIS, demande que, face � la dangerosit� de l?usage des trottinettes sur la voie publique parisienne, pour les utilisateurs comme pour les autres usagers de la chauss�e, la sensibilisation et la verbalisation soient accrues pour pr�venir les stationnements g�nants et les comportements inappropri�s. Bref, tout cela aurait d� �tre fait il y a un an et je vois, � la lecture de votre v?u bis, que vous prenez tr�s peu vos responsabilit�s sur la situation actuelle. Je vous remercie.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour le v?u n��115, la parole est � M. VESPERINI.

M. Alexandre VESPERINI. - Merci.

Mes chers coll�gues, un d�bat doit se poursuivre sur la question des trottinettes, et plus g�n�ralement sur la question de l?occupation de l?espace public par les mobilit�s douces. En r�alit�, � travers la gestion difficile - c?est le moins que l?on puisse dire - par la Mairie de Paris de la question des trottinettes, il y a celle de l?ensemble des mobilit�s douces�: des gyroroues, des v�los �lectriques, etc. Je ne vais pas revenir sur le diagnostic et je ne vais pas revenir plus avant sur l?incapacit� d?anticipation de la Mairie de Paris sur ce sujet qui a d�j� �t� largement �voqu� depuis quelques minutes. Je voudrais me concentrer sur les propositions concr�tes � mettre en place tr�s rapidement, � tr�s court terme.

Premi�rement, que tous les op�rateurs - certains le font d�j� - s?engagent, et le fassent effectivement, � partager les donn�es en temps r�el avec la Ville de Paris, de mani�re que celleci soit dot�e du nombre exact de trottinettes �lectriques qui sont en circulation.

Deuxi�mement, pour �viter la situation que nous connaissons depuis quelques mois avec huit ou neuf op�rateurs, qu?il y ait un appel � projets avec une A.O.T., comme cela a �t� le cas dans d?autres villes, et qui pourrait �tre plus souple que dans d?autres villes. Cette A.O.T. permettrait de limiter le nombre d?op�rateurs de trottinettes. Troisi�me proposition que nous faisons, le groupe PPCI, ce sont des zones marqu�es au sol tr�s rapidement, sans attendre la mise en place des emplacements � la rentr�e. D�s maintenant, il ne serait pas tr�s compliqu�, sur un certain nombre de places, d?angles ou de trottoirs avec beaucoup de largeur de passage, de marquer tr�s clairement au sol les emplacements d�di�s aux trottinettes. Que l?on utilise �galement les places de V�lib?�; elles sont tout de m�me assez peu utilis�es, il faut bien le dire.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur VESPERINI.

M. Alexandre VESPERINI. - Excusez-moi, je termine avec la derni�re proposition concr�te, surtout que j?�tais perturb� par les voisins d?� c�t�.

Il faut qu?� un moment donn�, les sanctions propos�es par la Ville de Paris soient appliqu�es. A ce titre, nous proposons la mise en place d?une brigade sp�cialement d�di�e � l?enl�vement des trottinettes gar�es ill�galement sur les trottoirs. Nous proposons 50 �quipages. Merci � vous.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur VESPERINI.

Pour le v?u n��116, la parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Vos mesurettes ne sont pas � la hauteur du probl�me. Ce n?est quand m�me pas la premi�re fois que nous abordons la question du "free floating" de trottinettes dans cette instance. Je le dis et je le r�p�te�: il faut assumer d?interdire ce "free floating" de trottinettes�! Parce que nous avons un probl�me d?accidentologie grave. Parce que c?est un envahissement de l?espace public inacceptable par des op�rateurs priv�s. Parce que les usagers des trottinettes - les �tudes le montrent - ne sont pas des personnes qui s?�loignent de la voiture pour utiliser cet autre moyen de transport�: ce sont g�n�ralement des pi�tons. Tr�s peu de personnes l?utilisent pour faire les distances domicile-travail au quotidien. Ce n?est donc pas un imp�ratif. L?imp�ratif serait d?assumer enfin les ambitions sur le Plan V�lo, par exemple.

Surtout que, derri�re, qu?est-ce que c?est�? C?est quelque chose de totalement anti�cologique car la dur�e de vie des trottinettes est d�risoire. C?est en plus une surexploitation sociale car les travailleurs en situation d?auto-entrepreneur sont charg�s d?aller chercher les trottinettes, de les ramasser, de les recharger et de les remettre en service. C?est de la surexploitation qui date du Moyen�Age�! C?est honteux�! C?est pay� � la t�che�!

Hier matin, des citoyens sont all�s ramasser toutes les trottinettes qu?il y avait dans le quartier. Ils ont fait un magnifique empilement de trottinettes que M.�Geoffroy BOULARD a d?ailleurs pris en photo, en se disant�: "C?est �tonnant�! C?est scandaleux, ces trottinettes�!"

Combien de temps cela a dur�? Personne ne les avait d�plac�es. Nous avons fait cela le matin�; il �tait 8�heures du matin. Je f�licite d?ailleurs la rapidit� des forces de l?ordre pour intervenir, mais nous avons eu le temps de faire la vid�o et de sortir nos pancartes.

C?est surr�aliste�! Interdisons le "free floating"�! La charte de la Mairie de Paris, comme l?article 18 du texte initial de la loi L.O.M., l�gitime le "free floating"�; il faut le combattre politiquement�! Il ne faut pas chercher � avoir une petite recette par le biais de concessions�; il ne faut pas essayer d?avoir des chartes compl�tement "pipeaux". Il faut interdire cela�! Je vous remercie.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame SIMONNET.

Pour vous r�pondre, ainsi qu?� l?ensemble des v?ux pr�sent�s, la parole est � M. NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Compte tenu de la multiplicit� des v?ux, j?esp�re que vous m?autoriserez de prendre un peu plus de deux minutes pour r�pondre.

En l?absence d?un cadre l�gal clair, les services de trottinettes �lectriques se sont multipli�s � Paris, comme dans de nombreuses villes europ�ennes mais �galement fran�aises. Paris est en effet loin d?�tre la seule ville touch�e par l?irruption de ces services qui rencontrent un succ�s incontestable partout o� ils sont lanc�s. Je rappellerai qu?� Lyon, 9�mois apr�s l?arriv�e de la premi�re trottinette, il y a plus de 3.000�v�hicules et huit op�rateurs.

Faute d?outils juridiques puissants, telle que la possibilit� de d�livrer des autorisations pr�alables, que nous r�clamons depuis l?�t� dernier au Gouvernement et que nous avions d?ailleurs d�j� r�clam�es lorsque les v�los en flotte libre sont apparus en 2017, les collectivit�s se trouvent en effet d�munies. C?est donc avec impatience que nous attendons le vote de la loi d?orientation des mobilit�s qui, rappelons-le, a pris un an de retard, en esp�rant qu?il ne sera pas revenu sur les orientations issues du premier examen au S�nat.

Nous devons avoir le cadre pour lancer un appel d?offres permettant de limiter le nombre d?op�rateurs et de fixer un nombre d�fini de v�hicules, en int�grant des crit�res environnementaux et sociaux, car les services de trottinette ne doivent pas �tre les vecteurs d?un "dumping" social et environnemental.

Pour autant, nous devons mettre fin au d�sordre maintenant. Nous sommes aujourd?hui confront�s � deux enjeux principaux�: un enjeu de l?occupation de l?espace public et un enjeu de s�curit� publique. Le premier objectif est de sanctuariser les trottoirs et de prot�ger les pi�tons. C?est l?objectif de la charte que nous avons sign�e avec les op�rateurs et c?est �galement dans ce but que nous avons lanc� des op�rations de verbalisation pour stationnement g�nant sur trottoir et des op�rations de mise en fourri�re. A ce jour, 858 P.V. pour stationnement sur trottoir ont �t� �mis et 783 trottinettes ont �t� mises en fourri�re. La circulation sur trottoir est �galement verbalis�e�: 269 P.V. ont �t� �mis � ce titre.

L?arr�t� conjoint que nous souhaitons publier avec la Pr�fecture de police permettra d?apporter une clarification suppl�mentaire et de d�passer la notion de stationnement g�nant sur trottoir par la notion de stationnement interdit sur trottoir. J?en profite d?ailleurs pour faire un appel�: aux c�t�s des actions de verbalisation men�es par les agents de la Ville, il serait de bon aloi qu?il y ait �galement des op�rations de verbalisation men�es par la Pr�fecture de police.

Dans une optique de r�gulation et de pacification de l?espace public, la meilleure solution demeure toutefois � notre sens la cr�ation d?emplacements d�di�s afin d?y organiser le stationnement des trottinettes. C?est notre objectif et, pour r�pondre au v?u du groupe UDI-MODEM, nous avons d�j� annonc� que nous pr�voyons de r�aliser 2.500�emplacements d?en moyenne 6 places sur l?ensemble du territoire parisien, en commen�ant cet �t� par 500�emplacements dans les zones les plus tendues. Pour l?heure, nous devons r�duire le nombre de trottinettes en circulation et nous avons demand� aux op�rateurs de limiter volontairement leur flotte pour parvenir � un nombre global maximal de trottinettes en circulation de 15.000 de mani�re � garantir une occupation soutenable de l?espace public.

La sanctuarisation des trottoirs et l?int�gration dans l?espace public passent �galement par une meilleure �ducation des utilisateurs. C?est pourquoi nous avons lanc� une campagne de communication pour inciter aux bonnes pratiques de l?usage de la trottinette. Celle-ci est d�ploy�e depuis plusieurs semaines sur les panneaux d?information �lectroniques municipaux. Nous avons parall�lement demand� aux op�rateurs qu?avant chaque location de trottinette figure, sur l?application, s?affiche un message de rappel des r�gles �l�mentaires de circulation et de stationnement�: interdiction de circuler et de stationner sur les trottoirs, interdiction de rouler � deux, respect du Code de la route, interdiction d?utilisation par des mineurs, etc.

Au travers du v?u de l?Ex�cutif, nous nous adressons �galement au Gouvernement pour qu?il mette en place des formations � la s�curit� routi�re � destination des scolaires comprenant un module trottinette. La p�dagogie et l?�ducation des jeunes sont en effet essentielles pour pr�venir les comportements � risque.

En ce qui concerne la s�curit�, nous n?avons pas de statistiques propres � l?accidentologie des trottinettes. C?est la raison pour laquelle nous avons demand� � l?A.P.-H.P. et � la Pr�fecture de police de lancer un observatoire d?accidentologie concernant ces v�hicules. Il associerait ces deux instances de mani�re � �valuer pr�cis�ment l?accidentologie li�e aux trottinettes �lectriques en libre-service. Sans attendre, nous avons �galement fait en sorte que les trottinettes en circulation soient brid�es � 20 kilom�tres � l?heure. C?est d�sormais le cas, je crois, de l?ensemble des op�rateurs - en tout cas, de la tr�s grande majorit� d?entre eux. La vitesse n?est plus de 25�kilom�tres � l?heure�; elle est d�sormais effective � 20�kilom�tres � l?heure. D?ailleurs, si nous pouvons aller plus loin, comme le demande le groupe Ecologiste ou le groupe LRI avec un bridage � 15 kilom�tres � l?heure, nous pourrons le faire. Il se trouve que, pour l?instant, l?argument qui nous est oppos� est celui de la stabilit�: elle ne serait pas suffisante � 15 kilom�tres � l?heure. Bien entendu, nous pourrons, le cas �ch�ant, aller encore plus loin si n�cessaire. Nous avons par ailleurs exig� des op�rateurs qu?ils brident � 8�kilom�tres � l?heure leur v�hicule pour circuler dans les aires pi�tonnes et dans les zones de rencontre. Le v?u de l?Ex�cutif r�pond � l?ensemble des v?ux en abordant l?ensemble des aspects soulev�s et en recensant les actions d�j� mises en place ou qui le seront � court, moyen et long terme. Nous recommandons le port du casque, Madame la D�put�e. Nous soumettons au vote ce v?u, en esp�rant qu?il rencontrera votre adh�sion.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur NAJDOVSKI.

Nous allons passer au vote.

Pour r�capituler�: en r�ponse aux v?ux nos�106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114 et 115, l?Ex�cutif a d�pos� le v?u n��115 bis.

Le v?u n��106, d�pos� par le groupe Ecologiste de Paris, est-il retir� au profit du v?u de l?Ex�cutif�?

Un Intervenant. - Oui, Madame la Maire, il est retir�.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci.

La proposition de v?u n��107, d�pos�e par les groupes les R�publicains et Ind�pendants et "100% Paris", est-elle retir�e au profit du v?u de l?Ex�cutif�?

Un Intervenant. - Non.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Je la mets donc aux voix, � main lev�e, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

La proposition de v?u n��108, d�pos�e par le groupe les R�publicains et Ind�pendants, est-elle retir�e au profit du v?u de l?Ex�cutif�? Non plus.

Je la mets donc aux voix, � main lev�e, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

La proposition de v?u n��109, d�pos�e par le groupe les R�publicains et Ind�pendants, est-elle retir�e au profit du v?u de l?Ex�cutif�? Toujours pas.

Je la mets donc aux voix, � main lev�e, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

La proposition de v?u n��110, d�pos�e par les groupes les R�publicains et Ind�pendants et "100% Paris", est-elle retir�e au profit du v?u de l?Ex�cutif�?

Je la mets donc aux voix, � main lev�e, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

La proposition de v?u n��111, d�pos�e par les groupes les R�publicains et Ind�pendants et "100% Paris", est-elle retir�e au profit du v?u de l?Ex�cutif�?

Je la mets donc aux voix, � main lev�e, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

La proposition de v?u n��112, d�pos�e par les groupes les R�publicains et Ind�pendants et "100% Paris", est-elle retir�e�? Non.

Alors, je la mets aux voix, � main lev�e, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Le v?u n��113, d�pos� par le groupe UDI-MODEM, est-il retir�? Non.

Il y a une explication de vote sur les v?ux.

Le v?u n��114 est-il retir� aussi�?

J?ai, me semble-t-il, une explication de vote de Mme GALLOIS pour les v?ux nos�113 et 114.

Mme Edith GALLOIS. - Je voulais simplement soutenir le v?u d�pos� par Maud GATEL. Tout a �t� dit�; je n?en ajoute pas plus.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Tr�s bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u r�f�renc�e n��113 d�pos�e par le groupe UDI-MODEM, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u r�f�renc�e n��114 d�pos�e par le groupe UDI-MODEM, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je pr�sume que la proposition de v?u n��115 d�pos�e par le groupe PPCI n?est pas retir�e.

Je la mets donc aux voix, � main lev�e, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix le?

Oui, je ne le fais pas expr�s�: j?allais vous donner la parole, Madame. Ce n?est pas la peine de nous crier dessus�!

Mme Brigitte KUSTER. - Depuis tout � l?heure, je vous demande une explication de vote�!

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Sur le v?u n� 115 bis�?

Mme Brigitte KUSTER. - Depuis tout � l?heure, je demande une explication de vote.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Sur quel v?u, Madame�?

Vous avez pr�sent�s vos v?ux, Madame.

�coutez, j?ai une explication de vote sur le v?u n��115 bis�; vous avez la parole.

Il n?y a pas d?explications de vote. Vous pouvez vous exprimer sur le v?u n��115 bis. Madame KUSTER, vous avez la parole sur le v?u n� 115 bis�!

Mme Brigitte KUSTER. - C?est une gestion particuli�re des d�bats � partir du moment o� il y avait plusieurs amendements avec des sujets divers. Nous avons une r�ponse globale de l?Ex�cutif, sauf que l?Ex�cutif ne r�pond pas � tous les v?ux. Il y a un petit souci quand m�me�! Je voudrais revenir sur l?histoire du casque car vous me r�pondez hors micro. Cela pose un probl�me. Je voudrais aussi revenir sur l?enl�vement des trottinettes en temps et heure. J?ai regard� votre v?u et je ne vois pas d?engagement par rapport aux op�rateurs � un enl�vement qui ne soit pas organis� au niveau du "timing", c?est-�-dire prendre leur responsabilit�. Il y a peut-�tre une volont� de votre part de tout regrouper, sauf que chaque sujet est un vrai sujet � part enti�re. Si nous n?avons pas ce d�bat aujourd?hui, nous ne l?aurons donc jamais. Or, vous le savez bien, cela d�passe ce qu?il se passe dans cet h�micycle�: c?est un sujet dont tout le monde nous parle. On peut prendre le temps tout simplement pour avoir des r�ponses pr�cises entre ce que vous avez d�cid�, ce que vous dites qui n?est pas possible pour la Ville, et ce qui est faux car d?autres villes l?ont fait, et par ailleurs par rapport � la loi � l?heure actuelle en discussion au Parlement. On ne peut pas dire tout et n?importe quoi�!

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, c?est une explication de vote. Quant au temps imparti pour les v?ux, vous aviez tout le temps qu?il fallait puisque j?ai pr�cis� � chaque fois le nombre de v?ux que vous aviez � pr�senter. Vous pouviez prendre au-del� des deux minutes � chaque fois.

Vous venez de l?avoir !

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de v?u r�f�renc� n� 115 bis d�pos� par l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

Le projet de v?u est adopt�. (2019, V. 244).

Je mets enfin aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u r�f�renc�e n��116 d�pos�e par Mme SIMONNET, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Juin 2019
Débat
Conseil municipal
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