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.A.P.


Mme Antoinette GUHL, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DASCO 18 relatif � l'attribution de subventions et de conventions annuelles d'objectifs pour des projets d'animation mis en ?uvre dans les �coles publiques maternelles et �l�mentaires parisiennes au titre des temps d'activit� p�riscolaire.

La parole est � Mme Gypsie BLOCH, pour le groupe "100% Paris", pour 5 minutes.

Mme Gypsie BLOCH. - Je vous remercie, Madame le Maire, mes chers coll�gues.

Ce projet de d�lib�ration nous permet de voter les subventions donn�es aux associations pour les projets d'animation pour les ateliers du mardi et du vendredi � 15 heures, les temps d'activit� p�riscolaire en maternelle et �l�mentaire, subventions qui sont attribu�es dans le cadre de l'appel � projets. Cette subvention nous permet de nous arr�ter un peu, dans ce Conseil, sur ce dispositif de l'appel � projets et d'envisager des am�liorations pour l'avenir.

Cet appel � projets est une tr�s bonne chose dans le dispositif, parce qu'il vient compl�ter les associations qui proposent des ateliers dans le cadre du march�. Il vient aussi compl�ter les ateliers propos�s par les animateurs de la Ville. Ces ateliers permettent une diversit� des contenus et �galement des approches �ducatives diff�rentes et vari�es, puisque les associations travaillent diff�remment des animateurs de la Ville. Comme ils ciblent des �coles en particulier, ils sont toujours adapt�s aux contraintes des �coles cibl�es. Ils sont aussi adapt�s � leurs besoins et � ce que souhaitent les enfants, surtout apr�s 5�ans de recul sur ces ateliers p�riscolaires. Ils peuvent surtout s'int�grer plus facilement dans les projets d?�cole, car ce sont des propositions qui sont r�fl�chies en amont, avec le R.E.V., et tr�s souvent aussi avec le directeur d'�cole.

Les ateliers qui sont propos�s dans ce cadre sont souvent d'une bonne tenue qualitative et sont tr�s appr�ci�s des enfants et des familles. Ils sont propos�s par des associations locales, ce qui est int�ressant pour le travail en commun sur un m�me territoire, pour que les acteurs puissent se rencontrer.

C'est un bon dispositif, mais force est de constater, et je l'ai soulign� lors de la r�union que nous avons eue avec Patrick BLOCHE, l'adjoint aux affaires scolaires, sur le suivi de la M.I.E. p�riscolaire, qui avait �t� pr�sid�e par mon coll�gue Jean-Baptiste MENGUY, ce dispositif tend � s'essouffler. De moins en moins d'associations r�pondent � cet appel � projets qui est renouvel� chaque ann�e. Il s?essouffle, notamment et sans doute parce que les d�marches administratives sont lourdes pour des associations qui sont souvent locales, donc de petite taille, et qui n'ont pas toujours la capacit� ni les moyens humains et le temps, de r�pondre chaque ann�e � cet appel � projets, alors que le march�, lui, propose des conventions pour 3 ans, ce qui est sans doute plus facile pour les associations d'y r�pondre. Avec mes coll�gues du groupe "100% Paris", nous pensons qu'il faudrait repenser ce dispositif. Cela permettrait �galement de redonner du souffle, de redonner du dynamisme, de redonner un nouvel �lan � ces ateliers p�riscolaires. Beaucoup d?ateliers tournent en rond avec les m�mes contenus. Les enfants commencent � avoir fait le tour entre le CP et le CM2, apr�s 5 ans d'ateliers. Nous souhaiterions �galement, parce que nous pensons que c'est, renforcer la dimension culturelle de ces activit�s p�riscolaires, notamment avec des intervenants qui sont form�s � ces ateliers, que ce soit les arts visuels, la musique, le cin�ma, le th��tre. On l'a �voqu� �norm�ment pendant la mission d?information et d'�valuation p�riscolaire lors de nombreuses �ditions, Paris a des infrastructures fabuleuses, mais aujourd?hui, force est de constater que l'on n'en profite pas assez. Il nous para�t vraiment important que cette culture tr�s pr�sente � Paris, qui est l'un des piliers de base de l'�ducation, puisse �tre �galement un pilier dans les ateliers p�riscolaires. Je vous remercie.

Mme Antoinette GUHL, adjointe, pr�sidente. - Merci � vous.

Je donne maintenant la parole � Jean-Baptiste MENGUY.

Non, je ne donne pas la parole � Jean-Baptiste MENGUY, qui ne la veut plus. Pour r�pondre, je donne la parole � Patrick BLOCHE.

M. Patrick BLOCHE, adjoint. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Merci � vous, Gypsie BLOCH, de vous �tre inscrite sur ce projet de d�lib�ration DASCO 18 qui accorde 875.000 euros aux projets d'animation mis en ?uvre dans les �coles parisiennes. C'est pour moi, comme vous l'avez fait dans votre intervention, l'opportunit� de revenir sur la r�union de comit� de suivi de la MIE, sur la politique d�di�e au p�riscolaire, qui s?est r�unie le 6 mai dernier, en pr�sence de Jean-Baptiste MENGUY, qui a �t� pr�sident de cette M.I.E. il y a 3 ans, et de sa rapporteure, Catherine BARATTI-ELBAZ. Nous avons r�uni ce comit� de suivi conform�ment � un engagement pris devant le Conseil de Paris, suite � un v?u d�pos� par le groupe LRI en septembre 2018.

Cela a donc �t� l?occasion, et la r�union a dur� un certain temps, de faire le point sur les 50 recommandations formul�es par la M.I.E., marquant l'ambition et l'exigence des �lus de la Ville de Paris pour un temps p�riscolaire qui ne peut �tre que de qualit�.

J'ai le plaisir de vous faire part du sentiment qui a �t� partag� lors de cette r�union, des progr�s qui se sont d�velopp�s durant ces trois derni�res ann�es, puisque nous avons �t� amen�s � voir les �volutions � partir des 50 recommandations que j'�voquais � l'instant.

Nous avons ainsi am�lior� la construction de la pause m�ridienne et des temps du soir, mais aussi la structuration des temps p�riscolaires dans les �coles maternelles, ce qui �tait une pr�occupation forte � la fois des enseignants et des parents. En ce domaine, et tout particuli�rement pour les maternelles, je peux l'affirmer, le p�riscolaire de 2019 n'est pas celui de 2013.

Nous avons d�velopp� le p�riscolaire au sein des coll�ges, avec le programme "Tous au coll�ge" qui a permis aux jeunes qui ne partent pas en vacances de profiter des richesses de la capitale. Nous avons d�velopp� de nouveaux partenariats pour enrichir les contenus des activit�s et favoriser l'�galit� territoriale par une meilleure prise en compte des r�alit�s territoriales, une co-construction des projets sur temps scolaires et p�riscolaires. Personnellement, je ne vois pas l?essoufflement que vous �voquez, Gypsie BLOCH. S'il faut all�ger les formalit�s pour les associations qui r�pondent aux appels � projets, je vous dis ma disponibilit�. Si vous souhaitez que les activit�s culturelles soient maintenues et m�me amplifi�es, vous trouverez en ma personne un interlocuteur �videmment particuli�rement attentif.

Par ailleurs, malgr� les contraintes extrins�ques, nous nous engageons pour une meilleure information des familles. Pour que les d�marches soient facilit�es, le d�ploiement de l'espace num�rique de travail et la refonte de Facil?Familles sont � cet �gard des opportunit�s. Vous le savez, 150 �coles, d�s la prochaine rentr�e, seront �quip�es en ENT. Nous avons renforc� les contr�les en mati�re de protection de l'enfance en recrutant une personne d�di�e au sein de la DASCO, en renfor�ant la formation de nos agents et en �tant plus r�actifs dans un domaine o� nous ne devons tol�rer aucune approximation. Le principe de pr�caution s'impose �videmment. Enfin, nous avons professionnalis� les �quipes d'animation gr�ce � l'Ecole des m�tiers de la DASCO cr��e en janvier 2018 et gr�ce � un travail partenarial et participatif renforc�, en particulier avec l'Acad�mie de Paris. Nous sommes donc bien dans une dynamique de progr�s, d'avanc�e, d'am�lioration. Comme on le sait, le progr�s ne peut �tre continuel, tout particuli�rement en ce domaine.

Mme Antoinette GUHL, adjointe, pr�sidente. - Merci, cher coll�gue.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 18.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DASCO 18).

Juin 2019
Débat
Conseil municipal
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