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Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Le v?u r�f�renc� n��152 est relatif aux risques li�s � l?alcoolisation f?tale.

La parole est � M. Alexandre VESPERINI.

M. Alexandre VESPERINI. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Chers coll�gues, l?alcoolisation f?tale est un v�ritable probl�me, un probl�me qui touche particuli�rement l?Europe. L?alcoolisation f?tale concerne 10�% des grossesses dans le monde et 25�% en Europe. � l?int�rieur de l?Europe, il y a �videmment la France, et la Grande-Bretagne est �galement assez frapp�e par ce probl�me de femmes enceintes qui boivent de l?alcool. � l?int�rieur de la France, l?Ile-de-France n?est pas si bien class�e. En France, l?alcoolisation f?tale concerne une naissance par jour, alors qu?en Ile-de-France, c?est 0,31�naissance pour 1.000 naissances qui est concern�e par l?alcoolisation f?tale.

Cela pose un probl�me malgr� tout ce qu?on peut lire sur Internet, cela repr�sente un risque, cela fait courir un vrai risque dans le cadre des grossesses, avec des probl�mes de retards de croissance intra-ut�rine, des probl�mes de naissances pr�matur�es, de malformations, de troubles au niveau du cerveau pour le f?tus et l?enfant � na�tre.

A Paris, beaucoup de femmes continuent de boire alors qu?elles sont enceintes. Pourquoi�? Bien souvent parce qu?elles sont dans des bars o� il n?y a quasiment que de l?alcool � part du Perrier, � part de l?eau, quelques jus de fruit. Parfois, elles rencontrent, dans ces bars et dans ce cadre festif, des gens qui boivent de l?alcool. Depuis 2012, les bi�res sans alcool sont de plus en plus r�pandues. Pourquoi je dis 2012�? Parce qu?en 2012, la Ville de Paris avait commenc� � �tablir une cartographie des d�bits de boissons qui proposent des boissons sans alcool et surtout de la bi�re sans alcool. Je ne dis pas que la bi�re sans alcool, c?est l?alpha et l?om�ga, �videmment�; ce n?est pas du tout mon propos. En revanche, ce qui est s�r, c?est que la bi�re sans alcool peut aussi constituer un substitut qui permet aux femmes enceintes de ne pas boire d?alcool pendant la grossesse. En 2012, un travail de cartographie avait d�but� � la Ville de Paris.

Je termine sur ce point.

Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Oui, il faut conclure, s?il vous pla�t

M. Alexandre VESPERINI. - Je propose deux choses. Que l?on y voie un peu plus clair et que l?on essaie de faire avancer cette cartographie qui �tait plut�t une bonne solution, notamment avec les d�bits de boissons les plus volontaires et avec les organisations professionnelles du secteur. Deuxi�me chose, que l?on puisse �ventuellement envisager une campagne de sensibilisation sur l?alcoolisation f?tale qui reste quand m�me un probl�me assez pr�sent dans les m�tropoles, en Europe en g�n�ral et en France en particulier. Merci.

Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie. Pour vous r�pondre, la parole est � Anne SOUYRIS.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Merci, Monsieur VESPERINI, d?aborder ce sujet.

N�anmoins, si la question de l?alcoolisation f?tale est un vrai sujet, important et grave, la solution que vous proposez, pour moi, reste probl�matique puisque la bi�re sans alcool, peut-�tre n?�tes-vous pas au courant, comporte de l?alcool. Comme on le sait maintenant par un certain nombre d?�tudes, m�me � faible taux d?alcool, la question est tout de m�me pos�e et reste probl�matique pour le f?tus�; c?est un vrai sujet. Moi, je ne m?avancerai pas � faire la promotion d?un produit qui peut de toute fa�on �tre nocif pour la sant� de l?enfant, en sachant qu?en plus, dans les strat�gies marketing des alcooliers, on a souvent vu les bi�res sans alcool comme faux nez publicitaire pour, en r�alit�, par capillarit�, faire la promotion de la bi�re �videmment avec alcool.

Ainsi, pour ces deux raisons, je ne peux pas accepter tel quel votre v?u, m�me si, en revanche, sur la question des campagnes � mener contre l?alcoolisation f?tale, il faudrait voir comment on peut faire pour avoir des propositions alternatives, par exemple, aider les bars qui font des propositions alternatives vraiment sans alcool. Ce serait un sujet � travailler ensemble et qui pourrait bien s�r, � terme, aboutir � une campagne. Je pense que c?est effectivement tr�s important � une �poque o� on continue � faire de la publicit� sur les murs du m�tro pour pouvoir avoir 24�heures sur 24 de l?alcool en 20�minutes chez soi, comme c?est actuellement le cas dans la station de m�tro H�tel de Ville. Merci beaucoup.

Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie. J?imagine que le v?u est maintenu�?

M. Alexandre VESPERINI. - Le v?u est retir� car je suis tout � fait sensible aux explications d?Anne SOUYRIS. C?est vrai qu?il y a de la publicit� en faveur de l?alcool dans le m�tro, notamment pour sa livraison 24�heures sur 24, et c?est absolument aberrant que l?on puisse permettre ce type de publicit�. Je suis tr�s sensible � votre action et � votre d�marche dans ce domaine. On retire le v?u mais on suivra de pr�s cette id�e de campagne publicitaire pour inciter les femmes enceintes � trouver une alternative, car il y a encore ce probl�me festif de la pression�: si vous voulez faire la f�te, vous �tes oblig�s de boire de l?alcool. La question de cette pression est trop pr�gnante et il faudrait que l?on s?en empare davantage. On retire le v?u car on veut travailler de mani�re constructive.

Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Merci � vous.

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