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2019 DVD 51 - "Paris Plages" 2019 Bassin de la Villette (19e). - Conventions d'occupation du domaine public par les glaciers et les buvettes.


M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident.- Nous passons aux projets de d�lib�ration et aux v?ux qui concernent la d�l�gation de Celia BLAUEL.

Nous commen�ons par le projet de d�lib�ration DVD 51 qui concerne "Paris Plages" au bassin de la Villette.

La parole est � Nicolas BONNET-OULALDJ, pr�sident du groupe Communiste - Front de Gauche.

M. Nicolas BONNET-OULALDJ.- Merci, Monsieur le Maire.

Si nous arrivons � faire venir la plage � Paris, nous pouvons r�ussir � faire en sorte que cette plage ait les saveurs de Paris.

L?examen de ce projet de d�lib�ration sur la convention d?occupation temporaire pour les glaciers et buvettes me permet de vous interroger sur la mani�re de faire une place au label "Fabriqu� � Paris". J?ai �t� interpell� par un artisan glacier qui ne comprend pas les motifs du refus qui lui a �t� fait. J?ai interpell� Olivia POLSKI sur le sujet. Ce projet de d�lib�ration me donne � nouveau l?occasion de vous interroger sur la r�daction des appels d?offres et sur le crit�re qui pourrait �tre mis en avant permettant aux produits fabriqu�s � Paris de se distinguer. D?ailleurs j?ai vu que prochainement, sur les march�s de Paris, on mettra en avant le label "Fabriqu� � Paris".

Il me semble important que tout soit fait pour que les producteurs locaux puissent �tre s�lectionn�s dans les appels d?offres. Le caract�re local et artisanal de leur production ne doit pas �tre un obstacle mais bien un atout dans une logique sociale et environnementale vertueuse. Notre collectivit� a d�ploy� une politique volontariste pour impulser la relocalisation de la production en ville et mettre toute la lumi�re sur les artisans et fabricants qui en font la richesse. Nous avons d�montr�, par exemple, avec les chalets proposant la vente de produits labellis�s sur la place de l?H�tel de Ville lors des f�tes de fin d?ann�e, que la Ville pouvait avoir une action permettant de mettre en valeur la production locale. Il est souhaitable que cette action se prolonge, notamment sur d?autres �v�nements organis�s par la collectivit�, comme "Paris Plages".

Par ailleurs, je souhaite vous interroger sur une disposition du projet de d�lib�ration qui pr�voit que, je cite�: "Au cas o� un de ces emplacements ne serait pas en mesure de mettre en ?uvre son projet, il est propos� de solliciter, quel que soit l?emplacement du glacier, la soci�t� "Unilever"." Pourquoi un tel choix�? Pourquoi ne pas choisir une autre soci�t� qui aurait r�pondu � un appel d?offres et qui serait arriv�e en deuxi�me ou troisi�me position�? Je rappelle ici que "Unilever", c?est l?entreprise contre laquelle les ouvriers fabriquant du th� se sont battus pendant 1.336�jours contre les licenciements et la d�localisation de la production de th� de leur usine � G�menos. Je vous remercie.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident.- Merci. Pour vous r�pondre, C�lia BLAUEL.

Mme C�lia BLAUEL, adjointe.- Merci, Monsieur le Maire, et merci de me permettre de faire ce zoom sur "Paris Plages" au bassin de la Villette, ce qui n?arrive pas souvent au sein de ce Conseil.

Ce projet de d�lib�ration vous propose effectivement d?approuver les conventions d?occupation temporaire pour les glaciers et buvettes sur cet �v�nement. Pour rappel, depuis 2018, nous avons souhait� sur ces sites lancer un appel � candidatures pour l?attribution de ces emplacements, afin de garantir impartialit� et transparence dans leur attribution. Il y avait effectivement dans le cahier des charges - vous le savez, j?y suis attach�e - des crit�res d?attribution extr�mement importants sur la question de l?alimentation durable, et notamment de l?alimentation locale. C?�tait donc un des crit�res retenus.

Pour cette �dition 2019, nous avons attribu� 5�emplacements de buvette, 2�emplacements de glaciers, lors d?un jury d?attribution, qui a �t� pr�sid� par Aur�lie SOLANS, o� tout a �t� discut� et regard� de pr�s. Nous avions nombre de candidats puisqu?ils �taient plus d?une trentaine.

S?il y a eu un rat� avec un des interlocuteurs qui ne comprend pas pourquoi son dossier a pu �tre rejet�, qu?il se tourne vers moi ou vers le service des canaux, et nous prendrons le temps de regarder avec lui. En tous les cas, ce crit�re du localisme a bien �t� int�gr� dans le cahier des charges. On pourra regarder avec lui l� o� potentiellement son offre n?�tait pas suffisamment int�ressante.

Par ailleurs, je comprends que vous tiquiez sur le sujet "Unilever". Je partage un certain nombre des consid�rations que vous avez exprim�es. Il se trouve qu?ils sont arriv�s dans ce jury. C?est � regarder peut-�tre de plus pr�s pour d?autres fois.

En tous les cas, je profite de ce projet de d�lib�ration pour vous inviter, toutes et tous, � venir au bassin de la Villette, d�s ce week-end pour l?Open Swim Stars, d�s le 2 juillet parce que j?aurai le grand plaisir avec Jean-Fran�ois MARTINS de proc�der � la r�ouverture de notre baignade gratuite en eau vive, et �videmment � partir du 6�juillet pour cette nouvelle �dition de "Paris Plages".

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident.- Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 51.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DVD 51). Voeu d�pos� par le GEP relatif aux op�rations de performance �nerg�tique des �coles.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident.- Nous passons au v?u n��53 relatif aux op�rations de performance �nerg�tique des �coles parisiennes.

La parole est � Mme Jo�lle MOREL pour le groupe Ecologiste de Paris

Mme Jo�lle MOREL.- Merci, Monsieur le Maire.

La Ville avait pris l?engagement d�s 2012 de mener une r�habilitation thermique de 600��coles et avait sign�, le 1er d�cembre 2011, un premier contrat avec la soci�t� d�di�e "Nov?Ecoles" concernant 100 �coles. En avril dernier, lors d?un Conseil, le rapport d?activit� de 2017 a �t� pr�sent� par un projet de d�lib�ration. Les objectifs du Plan Climat pr�voient aussi de r�nover des �quipements publics, particuli�rement les plus �nergivores, soit 300��coles, 40�coll�ges et 15�piscines. Puis en 2015, nous avons poursuivi cet engagement aussi par un autre contrat de r�novation pour 140��coles.

Ces diff�rents contrats manquent de lisibilit� et entretiennent la confusion. Afin de mieux travailler dans la transparence, le groupe Ecologiste demande la liste des �coles primaires et maternelles qui b�n�ficient d?un ou plusieurs contrats de performance �nerg�tique, et l?�tat d?avancement de chacun de ces contrats avec notamment le montant des travaux effectivement r�alis�s.

Pour les contrats pour lesquels les travaux sont achev�s depuis plus d?un an, sur les �conomies d?�nergie g�n�r�es par ces travaux et leur conformit� aux attentes pour les �tablissements pour lesquels les travaux n?ont pas encore �t� engag�s, nous demandons un calendrier d?instruction des prochains dossiers et des programmations des travaux.

Pour y voir plus clair, nous demandons que des r�unions publiques soient programm�es avant la fin de la mandature dans les arrondissements, afin de pr�senter aux Parisiens et aux Parisiennes l?�tat des lieux de la performance �nerg�tique des �coles trait�es. Je vous remercie.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident.- Merci. Pour vous r�pondre, C�lia BLAUEL.

Mme C�lia BLAUEL, adjointe.- Merci, Monsieur le Maire.

D?abord, ce v?u me permet de zoomer sur un des tr�s beaux projets et importants programmes de r�novation men�s par la Ville sur les �coles. C?est une traduction tr�s concr�te de la mise en ?uvre de notre Plan Climat et, je tiens � le redire, une ambition unique et d?ampleur dans une ville de r�novation thermique.

Le patrimoine des �coles et des piscines repr�sente un gisement important en mati�re de baisse des �missions de gaz � effet de serre, mais aussi de gains �nerg�tiques. Au cours de ce mandat, nous avons investi de mani�re cons�quente pour atteindre ce bilan. En ce qui concerne les �coles, ce sont 300 �coles r�nov�es en 2020.

Ce programme nous donne des r�sultats tr�s positifs sur tous les plans. Pour y voir plus clair, comme vous le dites si bien, Madame MOREL, je me livre ici chaque ann�e � une communication annuelle des r�sultats sur les �coles. Nous avons eu l?occasion de d�battre � maintes reprises et je vous en ai transmis la version exhaustive, comme vous l?avez souhait�, ainsi qu?au groupe Ecologiste de Paris.

Nous avons fait, �galement � votre demande, cet exercice tr�s d�taill�, �cole par �cole, des gains et de l?investissement financier pour le 11e arrondissement. Je ne peux que vous confirmer ici que la donn�e est effectivement disponible et que je peux la rendre disponible pour tous les arrondissements qui la souhaiteraient. Il faudra seulement laisser un peu de temps aux �quipes de la DCPA pour faire ce gros travail qui n?est pas anodin. Nous pourrions d?ailleurs en faire une communication dans la 3e Commission et la 5e Commission, si leurs pr�sidents en �taient d?accord.

Pour finir sur votre demande dans le v?u, je voudrais vous redire une fois encore ma grande disponibilit�, mais aussi celle des �quipes de la Ville pour participer ou fournir des �l�ments � toutes les r�unions publiques dans les arrondissements qui le souhaitent, comme d?ailleurs je le suis et nous le sommes depuis le d�but du mandat.

C?est donc un avis favorable � ce v?u.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident.- Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��53 du groupe Ecologiste de Paris avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u est adopt�. (2019, V. 221).

Voeu d�pos� par le GEP relatif au pilotage du plan climat au niveau des arrondissements.

Juin 2019
Débat
Conseil municipal
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