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Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le v?u n��206 relatif � la lutte contre le harc�lement scolaire et au recrutement d?assistants sociaux scolaires.

La parole est � Mme�BOULAY-ESPERONNIER pour le pr�senter.

Mme�C�line BOULAY-ESPERONNIER. - Merci, Madame la Pr�sidente.

C?est un sujet qui me tient particuli�rement � c?ur depuis des ann�es et sur lequel j?interviens au sein de notre Assembl�e et au S�nat d�s que j?en ai l?occasion.

Je rappelle que 700.000 �l�ves sont en proie � des m�canismes de harc�lement en France, ce qui est un chiffre cons�quent. Dans 12�% des cas, ce ph�nom�ne d�bute d�s l?�cole primaire et peut mener � des situations dramatiques dont la presse se fait �cho, h�las, parfois.

J?ai envoy� r�cemment une question �crite au Ministre qui m?a r�pondu avec une r�ponse extr�mement argument�e, en me rappelant qu?il en avait fait l?une des causes de son Minist�re du quinquennat et qu?il prenait la question extr�mement � c?ur, avec des chiffres encourageants, car comme certaines choses ont �t� mises en place, il semblerait qu?il y ait un peu moins d?enfants qui soient harcel�s.

J?avais, Monsieur l?Adjoint au Maire, demand� � Mme SOUYRIS de revenir vers moi pour me donner un bilan chiffr� il y a quelque temps de cela. Elle ne l?a pas fait. Ce v?u va dans ce sens. J?aimerais que la Mairie de Paris me dise ce qui a �t� entrepris et � quel stade nous en sommes. Est-ce que les chiffres sont encourageants ou non�? Je m?�tais �mue � l?�poque de la p�nurie d?assistants sociaux et de psychologues scolaires, car ce ph�nom�ne est de plus en plus inqui�tant � cause des r�seaux sociaux qui l'exportent hors de la sph�re scolaire, et on en a souvent parl� dans l?h�micycle, qui l?exportent dans la sph�re priv�e, d'o� l?importance de la d�tection pr�coce? J?aimerais � tout le moins que vous puissiez me faire un bilan chiffr� de ce ph�nom�ne pour savoir dans quelle direction on peut avancer. Comme je l?ai souvent dit, je me tiens � votre disposition pour assister � toute r�union et entreprendre toute action pour lutter contre ce ph�nom�ne un peu inqui�tant. Merci beaucoup.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour vous r�pondre, la parole est � Patrick BLOCHE.

M. Patrick BLOCHE, adjoint. - Merci, ch�re coll�gue, Madame la S�natrice, pour votre v?u qui permet d?�voquer un sujet tout � fait essentiel qui est celui de la lutte contre le harc�lement scolaire. Compte tenu de la formulation de votre v?u, je me permettrai, si vous le permettez, de faire deux observations. D?abord, de l?avis de tous les sp�cialistes, le nombre de 123 assistantes ou assistants sociaux scolaires est tr�s au-dessus � Paris de ce que l?on conna�t dans les autres d�partements, en sachant que dans notre ville, ces assistantes et assistants sont r�partis au sein de neuf territoires sous la responsabilit� d?un coordinateur. Ces assistantes et assistants sociaux peuvent faire du rep�rage et du traitement social. On ne saurait r�duire, et je pense que vous en conviendrez, le sujet si essentiel du harc�lement au seul prisme des difficult�s sociales. Parall�lement, vous faites une demande d?un bilan, que je vais �videmment vous donner, et votre demande est d?une extr�me l�gitimit�. Compte tenu de tous ces �l�ments, en vous disant ma disponibilit� pour r�pondre � cette demande de bilan, il m?agr�erait que vous retiriez votre v?u.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Madame BOULAY-ESPERONNIER, est-ce que le v?u est retir�?

Mme�C�line BOULAY-ESPERONNIER. - Puisque vous m?avez donn� l?assurance qu?on puisse avancer, je pense que ce sera le cas, je retire mon v?u, en esp�rant que tout cela sera suivi d?effet.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Voeu d�pos� par MM. Fran�ois DAGNAUD, Roger MADEC, Sergio TINTI, Mmes Fatoumata KON� et L�a FILOCHE relatif � la dotation horaire globale des coll�ges.

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