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Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le v?u n��210 relatif aux sur-chaussures dans les cr�ches parisiennes.

La parole est � Alix BOUGERET.

Mme�Alix BOUGERET. - Merci, Madame la Maire.

Un v?u que je pr�sente en lieu et place de Florence BERTHOUT sur l?utilit� de l?usage des sur-chaussures pour acc�der aux sections des tout-petits en cr�che.

En janvier 2015, la Ville de Paris a exp�riment� la suppression des sur-chaussures dans plusieurs �tablissements de la petite enfance afin d?observer l?impact du port ou non de sur-chaussures sur l?hygi�ne de la structure. Le Laboratoire d?hygi�ne de la Ville de Paris avait ainsi audit� les �tablissements test�s. Trois campagnes de mesure qui ont eu lieu dans cinq �tablissements de la Ville ont pu faire l?objet de cette exp�rimentation, j?esp�re concluante, en sachant que l?on ne compte pas moins de 478 �tablissements d?accueil de la petite enfance. Cette exp�rimentation a le m�rite d?exister.

La conclusion de cette exp�rimentation en aura sans doute laiss� songeur plus d?un. Je cite�: "L?impact du port des sur-chaussures n?est pas probant sur l?hygi�ne, mais leur efficacit� peut �tre recommand�e compte tenu de la configuration de certains locaux et de l?environnement ext�rieur". Plus �tonnant encore, la d�cision prise par la Ville � la suite de cette exp�rimentation�: le port de sur-chaussures est dor�navant laiss� � l?appr�ciation des responsables d?�tablissement qui peuvent commander ou utiliser des sur-chaussures en tissu lavables et r�utilisables ou ne rien utiliser du tout. Les parents ne comprennent pas la diff�rence de traitement d?une cr�che � l?autre et se tournent donc vers la mairie d?arrondissement. La position de la Ville de Paris n?est donc pas tenable ainsi et manque de clart�. C?est donc l?objet de ce v?u. Je vous remercie.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour vous r�pondre, la parole est � Sandrine CHARNOZ.

Mme�Sandrine CHARNOZ. - Merci, Madame la Maire.

Mes chers coll�gues, vous avez bien r�sum� les diff�rentes �tudes que nous avons men�es, celle de janvier 2015 � laquelle vous vous r�f�rez et qui a �t� men�e dans 5 �tablissements, et vous nous avez rapport� les conclusions. Une deuxi�me �tude a �galement �t� men�e en 2017 pendant un an dans 7 �tablissements d?accueil de la petite enfance. Les r�sultats des mesures montrent que les niveaux de contamination microbienne globale des sols et des surfaces varient, avec ou sans sur-chaussures, au sein d?un m�me �tablissement et sont li�s aux espaces ext�rieurs, aux circuits et aux diff�rents usages des espaces.

Il est effectivement ressorti que l?impact du port de sur-chaussures n?�tait pas probant sur l?hygi�ne, car c?est avant tout la configuration des locaux qui ressort dans cette deuxi�me �tude, que l?agencement des salles, l?ouverture des salles, l?�tat des sols, la pr�sence ou non d?un jardin ou la propret� des trottoirs viennent compl�ter la solution.

Nous avons fait le choix de laisser cela � l?appr�ciation des responsables d?�tablissement, qui peuvent les recommander ou non, qui peuvent les mettre devant une section, et ainsi porter les projets p�dagogiques qu?ils souhaitent, notamment avec l?ouverture parfois des couloirs pour des usages en heures particuli�res.

En lien avec ces pratiques li�es � chaque cr�che, la Ville de Paris recommande quand m�me de limiter l?usage des sur-chaussures lorsqu?elles sont en plastique jetable, et d?utiliser des sur-chaussures en tissu lavables et r�utilisables plusieurs jours pour �viter une grande consommation d?eau et d?�lectricit�. L?int�r�t des sur-chaussures s?appr�cie donc � l?aune des diff�rences b�timentaires, des projets p�dagogiques de chaque cr�che et de l?environnement dans lequel les cr�ches sont implant�es. Il ne s?agit pas d'�tre confus, il s?agit de laisser aux responsables de cr�che la possibilit� de porter ou non des sur-chaussures. Je vous propose, apr�s avoir repr�cis� tout cela, de retirer votre v?u en esp�rant que cela aura clarifi� et �clair� votre requ�te.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Madame CHARNOZ.

Le v?u est-il retir�, Madame BOUGERET�?

Mme�Alix BOUGERET. - Je ne sais pas si cela apporte de la clart�, en tout cas, il y a une r�ponse. Je vais retirer le v?u.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.

Le v?u n��210 est retir�.

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