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2019 DJS 121 - Convention avec la SAS Electric Formula au titre de l'organisation du FIA Formula Paris ePrix de 2019 à 2022.


M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DJS 121 concernant une convention avec la S.A.S. Electric Formula au titre de l'organisation du F.I.A. Formula Paris ePrix de 2019 � 2022.

Nous avons un certain nombre d'oratrices et orateurs inscrits et je donne tout d'abord la parole � M. David BELLIARD, pour le groupe Ecologistes de Paris.

M. David BELLIARD. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, pour la quatri�me ann�e cons�cutive et pour les quatre prochaines ann�es, vous nous proposez d?ent�riner l?organisation des ePrix de Formule�E � Paris. Vous vous f�licitez de l'accueil de ce grand prix de Formule�1 �lectrique en arguant qu'il joue un r�le de promotion de la voiture �lectrique, collant donc � l'image de notre Ville qui lutte contre la pollution de l'air et notamment les particules fines dues aux v�hicules thermiques. Et pourtant, malgr� le packaging tr�s "�colo" de cet �v�nement, mon groupe d�noncera comme chaque ann�e l'organisation de ce prix, extr�mement loin de l'�cologie que nous voulons, et m�me extr�mement loin de l'�cologie tout court.

Le 27�avril prochain, pour pouvoir recevoir cette course, du goudron sera install� autour de l?h�tel des Invalides pour cr�er artificiellement un circuit automobile de 2 kilom�tres en plein Paris. Je rappelle, si c?�tait n�cessaire, que les effluves de ces travaux sont tr�s toxiques pour les personnels qui vont installer ce bitume. Que d?�nergie, de goudron d�pos� et sant� mise en danger pour accueillir une course qui durera seulement une heure�! Et il faudra retirer d�s le lendemain l'enrob� bitumeux car les pav�s dessous sont class�s au patrimoine historique de la Ville de Paris. Ce grand prix aurait pu se tenir sur un circuit d�j� existant et pourquoi pas dans le 93 � l'heure o� nous discutons et travaillons sur la M�tropole. L'op�ration n'en aurait �t� que beaucoup plus �cologique.

Les quelques voitures qui participeront � cette grande course sont certes �lectriques, mais contrairement � tous les autres v�hicules �lectriques qui ont le b�n�fice d?�tre silencieux, celles-l� �mettent un bruit plus �lev� de 10�d�cibels que celui des moteurs � essence et � la sonorit� aigu� qui rappelle celle d'un avion au d�collage. Et cela uniquement pour mat�rialiser la puissance des v�hicules capables en effet d?acc�l�rer de 0 � 100 kilom�tres/heure en 2,8 secondes et de rouler jusqu'� 280 kilom�tres/heure, prouesse qui doit d?ailleurs certainement �mouvoir les Parisiens qui, lorsqu'ils se d�placent, sont pi�tons, en m�tro, � v�lo ou coinc�s dans les bouchons.

A ces critiques je vais ajouter l'exon�ration d�cid�e par la Ville de la redevance que la Formule�E aurait d� payer, li�e � la neutralisation du stationnement. Le grand prix va donc privatiser l'espace public parisien pendant trois jours, mettre � l'honneur les constructeurs automobiles, et en plus ils vont b�n�ficier du cadeau de la redevance.

Un tel �v�nement qui fait la promotion de la voiture individuelle et de la vitesse n'a, � notre avis, pas sa place � Paris. Pour nous, cet �v�nement est ind�niablement un grand prix de la pollution. Imaginons qu'on transforme r�ellement notre parc automobile en 100�% �lectrique, comment g�rerait-on la pollution due � l'extraction et au traitement du cuivre, du nickel et de ces fameuses terres rares n�cessaires aux syst�mes �lectriques et aux batteries�? Faire la promotion d'une transition vers le tout-�lectrique est un mensonge.

Aujourd'hui, la voiture occupe d�j� 50�% de l'espace au sol de Paris. Peu importe la motorisation, il est grand temps de r��quilibrer l'espace pour donner plus de place aux pi�tons, aux v�los, aux espaces de rencontre, aux lieux de vie. Alors qu'on organise de plus en plus de zones "Paris Respire", des journ�es sans voiture, cet �v�nement envoie un message � contresens�; les pi�tons doivent laisser la place � des voitures qui tournent en rond.

Pour toutes ces raisons et comme les derni�res fois, nous voterons contre l'�dition 2019 de la Formule E et toutes celles � venir. Je vous remercie.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Alexandre VESPERINI, pour le groupe PPCI.

M. Alexandre VESPERINI. - Merci.

Chers coll�gues, Monsieur le Maire, tout d?abord un bref rappel historique ou plut�t un rappel chronologique puisqu'il aura fallu attendre 2�ans apr�s la cr�ation de cette Formula "E", c?est-�-dire un championnat automobile consacr� � la valorisation des automobiles �lectriques, pour que Paris s?ins�re, rentre dans la course, si je puis m?exprimer ainsi, et que la Mairie de Paris donne son feu vert. J'avais assist� au grand prix de Monaco en 2015 et tout le monde s'�tait un peu �mu, tous les acteurs du secteur, pas seulement de l?automobile mais aussi les acteurs de la transition �cologique, du fait que Paris n'�tait pas encore rentr�e dans la course. Maintenant, c'est chose faite malgr� un certain nombre de barri�res id�ologiques qui avaient �t� oppos�es � la Maire de Paris et � la Municipalit�, mais qui ont �t�, si je comprends bien, surmont�es m�me s'il y a encore des oppositions, comme M. BELLIARD vient d'en faire part.

Je trouve �videmment que c'est plut�t une tr�s bonne nouvelle que Paris accueille une �tape importante, la deuxi�me probablement la plus importante du championnat de Formule �lectrique.

D'abord, premier atout, cela permet au savoir-faire fran�ais de s'exprimer. Il aurait �t� quand m�me dommage que Paris n'accueille pas le championnat de Formule �lectrique alors m�me que ce championnat valorise les entreprises fran�aises, les pilotes fran�ais. Je pense � Renault qui a �t� r�guli�rement prim�, je pense �galement � des pilotes comme Jean-Eric VERGNE - le projet de d�lib�ration en fait �tat -, je pourrais �galement parler de Nicolas PROST dont le nom est quand m�me connu dans le milieu automobile et qui rappelle � quel point la France a toujours �t� tr�s pr�sente, que ce soit � travers ses entreprises ou � travers ses pilotes, dans le secteur automobile, n'en d�plaise � nos amis Ecologistes.

Deuxi�me atout de cet �v�nement, c?est qu?il va �videmment renforcer l'attractivit� de Paris. Je rappelle pourquoi je disais que c'�tait la deuxi�me �tape la plus importante de ce championnat, c?est tout simplement parce que c'est une �tape suivie par 30 millions de t�l�spectateurs qui g�n�rent plus d?un milliard d'�changes sur les r�seaux sociaux. Cela veut donc dire que c'est un �v�nement qui permet � Paris de se faire encore plus conna�tre et encore plus conna�tre d'un certain type de public, et c'est une tr�s bonne chose. Une petite parenth�se d?ailleurs, ce n'est pas parce que Paris se fait conna�tre � travers le monde pour son engagement �cologique qu'elle ne peut pas non plus se faire conna�tre � travers son engagement � la pointe des technologies dans le domaine des mobilit�s �lectriques.

Troisi�me atout important, je viens d'y faire un peu r�f�rence rapidement, c?est la transition �cologique. En effet, on le sait tous, c'est comme dans l?a�rien, dans le domaine militaire et dans le domaine civil, que le progr�s technologique commence avec la comp�tition et ensuite il est traduit dans la voiture du quotidien. On l?a d�j� vu dans le pass� au travers des derni�res d�cennies, les grandes technologies, les applications qui �taient port�es sur les v�hicules de la Formule�1, historiquement, atterrissaient apr�s, si je puis m?exprimer ainsi, dans la voiture de M. et Mme Tout-le-Monde. C'est exactement la m�me chose, l�: on est en train de faire progresser les voitures de haute comp�tition de la Formula "E" qui vont d�sormais pouvoir aller plus vite et d�velopper leur capacit� de charge, qui vont voir progresser leur niveau de batterie�; ces batteries, demain, seront dans les v�hicules �lectriques. Si Paris veut rester et devenir une vraie capitale de mobilit� �lectrique, et c'est le cas avec les V�lib' et encore plus avec feu Autolib' et avec toutes les autres autos �lectriques qu'elle encourage, c'est le chemin qu'il faut prendre avec cet �v�nement, avec ce championnat de Formula "E".

Dernier atout mais je pense que la maire du 7e arrondissement en parlera bien davantage et bien mieux que moi, il s'agit aussi de voir comment les �v�nements d'attractivit� internationale peuvent s'ins�rer dans les quartiers et dans la vie de la ville. Je me f�licite de voir, d'apprendre qu'� la suite d'un certain nombre de nuisances qui avaient �t� exprim�es dans le cadre des derni�res �ditions de Formula "E", cet �v�nement va permettre � des �l�ves de d�couvrir les mobilit�s �lectriques quelques jours ou quelques heures avant cette comp�tition. D?ailleurs, cela pourrait �tre l'occasion pour que dans d'autres arrondissements on travaille au rapprochement de ces �v�nements internationaux avec le terrain, avec les acteurs du terrain, avec les habitants, avec les �l�ves, les enfants qui pourront d�couvrir ces temps forts de qualit�.

Enfin, un tout dernier �l�ment conclusif de mon intervention, tout de m�me, parce que M. BELLIARD disait�: "Oh l� l�, il y a du goudron qui va arriver dans le 7e arrondissement pour permettre aux voitures de rouler." Tr�s franchement, moi, je ne peux que me f�liciter qu?on installe du goudron dans les rues de Paris, �tant donn� les nombreux nids-de-poule et les ?ufs maintenant qu'on constate � travers tous nos d�placements et en particulier quand nous sommes � v�lo ou en trottinette, ce qui est particuli�rement dangereux. Merci.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme Rachida DATI, pour le groupe les R�publicains et Ind�pendants.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, chaque ann�e, effectivement, l?organisation de l?ePrix est l?occasion d'un important chantier dans le 7e arrondissement. Le domaine public est occup� pendant plusieurs semaines pour pr�parer cette course, notamment pour mettre ce qu?on appelle de l?enrob� sur les pav�s class�s puis retirer les installations.

Comme vous le savez, les Parisiens et pas seulement les habitants du 7e sont tr�s sensibles � la qualit� de leur cadre de vie, et le sentiment qu'il se d�grade est de plus en plus fort.

La convention et son expos� des motifs ne mentionnent pas, et je le regrette, l'action men�e par le 7e arrondissement � cet �gard. En effet, nous avons obtenu et j'ai pu obtenir la mise en place d'une compensation durable pour le domaine public, puisqu'� ma demande, l'organisateur de la course a pris � sa charge la r�novation compl�te de l'�clairage public du secteur Invalides-avenue de Villars. Ce m�canisme innovant m�riterait d'�tre �tendu aux autres �v�nements d'ampleur que l'Ex�cutif multiplie � Paris. La r�alisation d'am�nagements p�rennes en contrepartie de l'occupation du domaine public � titre �v�nementiel doit �tre la condition de l?autorisation de ces �v�nements, qui sont tout sauf anodins.

Gr�ce � mon intervention et aux n�gociations que j'ai pu mener avec les organisateurs, des financements directs d'un montant de 500.000 euros ont �t� obtenus pour le site qui accueille cet �v�nement, notamment l'esplanade des Invalides et ses abords. Le syst�me des redevances a bien �videmment son int�r�t, mais il n'est plus suffisant aujourd'hui. L'accord pass� avec les organisateurs de la course, enti�rement n�goci� � l'�chelle du 7e arrondissement, aurait pu faire l'objet d'une meilleure publicit�, notamment dans la convention. Les maires d'arrondissement jouent un r�le d�terminant dans la d�fense de la tranquillit� publique des Parisiens au sens le plus large, un r�le d�terminant aussi dans la mise en place d'innovations, comme celles qui ont �t� mises en place dans le 7e et qui se sont faites � budget constant. Cela n'a pas g�n�r� de co�t suppl�mentaire pour la Ville de Paris, ce sont autant d'�conomies qui ont pu �tre r�alis�es notamment dans le contexte actuel. Cette convention que vous nous proposez, exempte de redevance de stationnement pour les organisateurs de la course pour les deux prochaines ann�es, au nom de l'avantage que le 7e, que j'ai pu obtenir aupr�s des organisateurs, est un �quilibre que vous avez choisi seuls et qui vous appartient. Encore une fois, c'est un choix qui se fait au d�triment des Parisiens. Il me revient de rappeler le r�le et la pertinence de la mairie du 7e sur ce sujet, qui a su tirer profit d?un �v�nement qui bouleverse chaque ann�e la vie du quartier, notamment des Invalides. Je vous remercie.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - C'est un bel exemple de manifestation de capitalisme vert finalement, en tout point. D'abord, sur deux kilom�tres, on a donc une grande manifestation de course de voitures �lectriques, et sous pr�texte qu'il s'agit de voitures �lectriques, on serait dans une manifestation �cologique. Eh bien non, parce que la voiture �lectrique en soi n'est pas �cologique. La voiture �lectrique, excusez-moi, mais elle a un probl�me de batteries au lithium dont on ne sait comment les recycler, et je crois que vous avez du mal � comprendre que les enjeux �cologiques exigent de nous qu'on soit dans la d�croissance �nerg�tique et pas simplement dans la transformation. On doit aussi repenser une d�croissance et ralentir nos rythmes.

Sur cet �v�nement, d'abord, M. BELLIARD est intervenu pour bien pr�ciser les empreintes carbone que pouvait rev�tir ne serait-ce que l'�v�nement en lui-m�me�: rev�tir d'enrob� les pav�s class�s juste pour une course de quelques heures, quelle aberration, rien qu'� ce niveau-l�! Mais, surtout, promouvoir absolument la Formule E et promouvoir les voitures �lectriques, tel ne doit pas �tre notre projet d?�volution �cologique. Face � l'urgence de la crise climatique, il faut r�duire la place de la voiture et non pas poursuivre le mythe de la voiture individuelle, f�t-elle �lectrique ou � l'hydrog�ne. On doit penser autrement nos d�placements et on doit penser autrement les villes. Les villes doivent cesser d'�tre la course � la vitesse, car cette manifestation, excusez-moi du peu, c'est quand m�me � la fois le culte de la voiture, mais aussi le culte de la vitesse. Est-ce notre r�le de valoriser, de vanter le culte de la vitesse en voiture�? Non, je ne le pense pas.

Alors, on me dit�: "Oui, mais l'�volution technologique passe justement par ces grandes courses." Mais, �coutez, est-ce qu'on peut un jour penser l'innovation technologique ind�pendamment de ces courses, de cette logique de comp�tition�? Est-ce que, justement, ce n'est pas tout ce mod�le, o� l'�volution technologique est forc�ment �troitement li�e � ces courses, qu'il faut remettre en cause�? Je pense que si.

Madame Rachida DATI, vous vous vantez que le mod�le �conomique permet justement de financer un certain nombre de travaux et notamment l'�clairage public gr�ce finalement au m�c�nat ou plut�t � l'investissement en retour de ceux qui organisent l'�v�nement. Mais c'est cela qui est terrifiant. C?est qu?aujourd'hui, l'ensemble des financements de nos politiques publiques d�pend de la privatisation de l?espace public. C?est � votre bon c?ur, "Messieurs-Dames"�! Ce sont donc les gros organisateurs d?�v�nements, les grosses entreprises qui ont besoin de faire des op�rations de marketing qui vont financer nos travaux�? Cela veut dire que nos politiques publiques d�pendent uniquement de ces logiques d'int�r�ts priv�s�? Je ne vais pas vous refaire lors de chaque intervention l?histoire de la petite grenouille, car vous allez vous en lasser, mais enfin, l�, vous n?avez pas compris que vous �tes d�j� en train de bouillir�! Parce que c'est vraiment cela.

Vous, Monsieur, vous �tes toujours lass� de n'importe quel discours un tantinet un peu � gauche. Cela fait quand m�me belle lurette que l?id�ologie lib�rale, vous en �tes le v�hicule.

Ensuite, concernant ce mythe de la voiture individuelle, dont il faut sortir, il y a quelque chose qui m?effraie dans ce projet de d�lib�ration�: vous y vantez le fait que les �coles du 7e arrondissement vont pouvoir participer aux villages, aux actions, aux initiatives. On va donc, en termes d'�ducation populaire, vanter aupr�s des enfants des �coles la vitesse, le tout-voiture�? Mais attendez, l�, arr�tez�! J'ai l'impression que c'est un "fake" de poisson d'avril�! Ce n'est pas cela, l'�ducation populaire, ce n'est pas cela, le r�le dans nos �coles. On est vraiment dans une �ducation au capitalisme vert. Et je le rappelle, dans le capitalisme vert, le probl�me, ce n'est pas la couleur�!

Je terminerai donc par non, trois fois non, pas de partenariat dans les �coles avec cette course Formule E, non, ce n'est pas un bon point pour la Ville de faire financer ces travaux par cela, non, ce n'est pas du tout une bonne empreinte carbone, et non, l'enjeu climatique ne n�cessite pas une transition du tout-voiture � essence vers le tout-voiture �lectrique, mais au contraire vers la d�croissance et la r�duction de la place de la voiture dans l'espace public. Je voterai donc contre, comme vous l'avez bien compris.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Pour r�pondre aux oratrices et orateurs, la parole est � M. Jean-Fran�ois MARTINS.

M. Jean-Fran�ois MARTINS, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire, merci � tous.

Je voudrais d'abord saluer l'effort d�mocratique de l'Ex�cutif municipal qui a d�cid�?

Quoi�? Tu n?aimes pas la d�mocratie, Jean-Baptiste�? Moi, j?aime beaucoup. Laisse-moi finir ma phrase�! ? Qui a fait le choix de pr�senter cette convention devant le Conseil de Paris alors que nos relations avec l?organisateur ne relevaient pas strictement du Conseil de Paris. C'est ce choix volontaire que nous avons voulu faire pour �clairer l'Assembl�e de mani�re absolument transparente sur les relations entre la Ville et cet �v�nement sportif.

Avec les trois enjeux qui sont les n�tres. D?abord, assurer le rayonnement international de Paris - M. VESPERINI a rappel� quelques chiffres sur l'exposition m�diatique internationale de cet �v�nement. Le deuxi�me, c'est de mener la bataille culturelle pour la promotion de la motorisation �lectrique, � d�faut de pouvoir se balader en transports en commun, � pied ou � v�lo, et si par le plus grand des hasards il faut prendre une voiture individuelle ou partag�e, tant qu?� faire il convient qu'elle soit �lectrique et nous devons assumer cette promotion du v�hicule �lectrique. Enfin, d?avoir avec l'organisateur un certain nombre d'engagements pour respecter les riverains et les habitants autour de ce circuit de 2 kilom�tres, circuit dont - je veux rassurer M. BELLIARD - seuls 400�m�tres font l'objet d'un enrob� et non pas les 2 kilom�tres, ce qui serait beaucoup, 400 m�tres d'un enrob� lui-m�me recycl� et recyclable une fois son retrait apr�s la comp�tition.

La maire du 7e arrondissement l'a rappel�, gr�ce � sa combativit� et � son engagement � l?�gard des organisateurs, un certain nombre d'engagements ont �t� pris � l?�gard des riverains, que ce soit vis-�-vis de l'information, de l'accueil sur le village eMobilit� sur place, que ce soit sur l'acc�s des �coles du 7e arrondissement, sur la localisation de l'h�ritage en infrastructures publiques dans le 7e arrondissement pour am�liorer la voirie, tout cela, ce sont des engagements dont nous sommes absolument heureux, que nous devons en partie au r�le moteur de la maire du 7e arrondissement et � sa combativit�. C'est en fait bien plus qu'une simple comp�tition de Formule �lectrique, c'est une semaine de mobilit� �lectrique que nous souhaitons organiser autour de cet �v�nement, y compris avec la possibilit�?

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - S'il vous pla�t, chers coll�gues, merci d'�couter la r�ponse de M. MARTINS�!

M. Jean-Fran�ois MARTINS, adjoint. - Mme SIMONNET ne fait que les questions mais n'�coute jamais les r�ponses.

C'est une semaine enti�re de mobilit� �lectrique qui permettra, y compris aux Parisiens entre les s�ances de course, d'essayer le circuit, que ce soit en �lectrique, patinette, en skate, � v�lo. Toutes les mobilit�s �lectriques seront � la f�te durant cette belle semaine. C'est pourquoi il nous est apparu, vu l'h�ritage positif tant en image qu'en infrastructure et en promotion de la mobilit� �lectrique que nous apporte cette comp�tition, que la contrepartie d'une exon�ration de redevance, assez classique pour ces �v�nements, nous paraissait l�gitime et devait �tre soumise � cette Assembl�e.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 121.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DJS 121).

Avril 2019
Débat
Conseil municipal
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