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Mme�Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DU 76. C?est l?op�ration d?am�nagement de la porte de Montreuil dans le 20e arrondissement.

La parole est � J�r�me GLEIZES, Rapha�lle PRIMET, Fr�d�rique CALANDRA, puis Danielle SIMONNET. Monsieur GLEIZES, pour le groupe Ecologiste de Paris.

M.�J�r�me GLEIZES. - Madame la Maire, chers coll�gues, voici un projet de d�lib�ration tant attendu par les habitantes et les habitants du 20e arrondissement, le DU 76 concernant l?op�ration d?am�nagement de la porte de Montreuil.

Monsieur�MISSIKA, mardi, lors de la question d?actualit�, vous avez exprim� votre m�pris � l?�gard de nos positions. Vous �tes coutumier du fait, donc rien de bien nouveau. Selon vous, nous m�prisons les analyses des experts, nous ne voulons pas regarder les 578�pages du rapport d?impact avec les annexes. Sachez que j?ai fait mien le principe de r�futabilit� de Popper que vous devez conna�tre. Contrairement � vous, qui ass�nez souvent des v�rit�s sans les argumenter, je suis capable de changer de position si j?estime que les arguments que l?on m?apporte sont recevables.

Ainsi, sur ce projet de d�lib�ration, nous n?avons pas d�pos� d?amendement, contrairement � ce que nous avons fait en arrondissement, et apr�s nous �tre abstenus, nous voterons ce projet de d�lib�ration en Conseil de Paris car nous avons des garanties qu?il va finalement dans le bon sens.

A la lecture de ces 578�pages de l?�tude d?impact, qui est aussi votre livre de chevet, je suppose, nous avons plusieurs questions � vous poser et alertes � formuler sur l?am�nagement � venir de la porte de Montreuil.

La premi�re question est comment va �tre organis�e la n�cessaire coordination de l?am�nagement de la porte de Montreuil d�crite dans ce projet de d�lib�ration avec l?appel � projets du C40 "Reinventing cities"�sur ce m�me territoire.

Je vais illustrer cela avec un exemple�: les puces de Montreuil. Je me f�licite tout d?abord de leur maintien. Actuellement sises sur la parcelle soumise � l?appel � projets, se pose la question de leur d�placement le temps des travaux. Si la r�flexion se limite � la partie de l?appel � projet, elle risque de buter sur un probl�me technique, alors que si nous incluons la totalit� du territoire de la porte, y compris le rond-point, il est peut-�tre possible de trouver des solutions qui conviennent � toutes les parties prenantes. Quel est le calendrier qui agence � la fois le r�am�nagement du rond-point et celui des travaux de "Reinventing cities", ou comment s?organisera cette organisation complexe qui, si elle est mal orchestr�e, pourra entra�ner des d�sagr�ments pour les habitantes et habitants du quartier impact�s, ainsi que des retards de travaux�?

Ma deuxi�me question va porter sur l?importance de la nature en ville. J?ai �t� �poustoufl� par la qualit� de la partie environnementale de l?�tude d?impact. Ainsi, nous apprenons que, dans cette zone tr�s dense pr�s du p�riph�rique, il y a 12 esp�ces prot�g�es d?oiseaux et deux�de chiropt�res, donc de chauves-souris. Par ailleurs, il y a 217 arbres recens�s dont la majeure partie a un diam�tre sup�rieur � 100 centim�tres, avec des cartes tr�s pr�cises sur les essences, l?�ge, les emplacements et l?�tat de sant�. Comment comptez-vous mettre en ?uvre les mesures d?�vitement pr�conis�es dans la partie 5.3�?�Contrairement � l?habitude des architectes qui pensent avoir affaire � des terrains vierges de toute vie o� tout est possible, il serait pr�f�rable de partir de la r�alit� biologique de ces espaces et d?organiser le projet de fa�on � minimiser le nombre d?arbres abattus et les nuisances qui pr�f�rent au mieux fuir les esp�ces prot�g�es ou, au pire, les menacer.

Sur cet aspect comme sur d?autres, nous lirons avec minutie le cahier des clauses techniques particuli�res. Nous apportons une attention particuli�re sur l?adaptation de la p�riode des travaux au cycle biologique des esp�ces suivant les propositions �num�r�es � la page 27�de l?�tude d?impact.

Ensuite, parmi les mesures pr�conis�es en phase de conception et d?exploitation, plusieurs ont attir� notre attention. La premi�re est la question des �lots de chaleur. Le choix de l?assistant � ma�trise d?ouvrage est tr�s important. Au-del� de la question d?un parti pris bioclimatique dans la conception architecturale et des choix de mat�riaux, nous aimerions qu?une �tude a�raulique soit faite sur l?impact des constructions sur la circulation des vents et leur impact de ce fait sur la constitution d?�lots de chaleur, comme cela est fait syst�matiquement en Allemagne.

Autre point de vigilance�: la protection du talus du boulevard p�riph�rique et l?implantation d?au minimum 30.000�m�tres carr�s d?espaces v�g�talis�s. Comptez-vous aller au-del� de cette superficie minimale�?

Nous serons aussi attentifs sur la d�molition et la reconstitution de la recyclerie, sur l?augmentation des voies de circulation douce, et nous avons appr�ci� la qualit� des diff�rents sc�narios de modification des flux routiers envisag�s.

Autre sujet, au lieu d?amenuiser le bruit de l?installation des climatisations, peut-�tre serait-il pr�f�rable de voir avec Climespace si une solution alternative est possible.

Autre question�:�concernant la qualit� de l?air, les r�sultats sont int�ressants mais inqui�tants, et je regrette que les simulations n?aient pas �t� faites aussi sur la porte de Bagnolet, mais j?y reviendrai plus tard. Il y a, certes, une r�duction des pollutions, mais le canal des pollutions reste tr�s �lev� le long du p�riph�rique. Je cite l?�tude�: "En l?absence de pr�cisions sur les �quipements techniques non connus � ce stade, les enjeux s?expriment essentiellement au regard du bilan des �missions li�es aux d�placements et au regard de l?exposition des nouvelles populations", donc il reste des inqui�tudes. J?aurais encore de nombreuses questions � vous poser, qui m�riteraient davantage que les quelques minutes allou�es � ce sujet pendant cette s�ance. Je ne doute pas non plus que si cet �change a lieu, il sera plus constructif que la non-r�ponse que vous avez formul�e lors des questions d?actualit� hier. Puisqu?il me reste encore quelques secondes, un autre point qui est tr�s important est la question de la g�othermie. La partie sur la g�othermie est tr�s int�ressante sur ce secteur, et c?est savoir si les �tudes vont �tre engag�es pour permettre de la g�othermie et ne pas utiliser le SYCTOM, qui n?est pas tr�s loin non plus, pour alimenter le C.P.C.U. Je vous remercie de votre attention.

(M. Patrick BLOCHE, adjoint, remplace Mme Pauline V�RON au fauteuil de la pr�sidence).

M.�Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, J�r�me GLEIZES. Je donne maintenant la parole � Rapha�lle PRIMET.

Mme�Rapha�lle PRIMET. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, nous allons prendre une d�cision importante aujourd?hui sur un projet urbain dont nous parlons depuis de nombreuses ann�es, tr�s attendu, et qui va changer en bien la vie des habitants de la porte de Montreuil.

Nous connaissons toutes et tous cet endroit, que nous fr�quentions le march� aux puces ou que nous nous rendions au si�ge de la C.G.T. Il �tait indispensable que nous repensions cette entr�e de Paris ou cette entr�e de Montreuil selon le point de vue duquel on se place.

En lisant le projet de d�lib�ration, nous nous f�licitons de la volont� de faire de ce lieu une v�ritable place urbaine sans en changer le caract�re populaire et bigarr�. Oui, il fallait trouver une solution pour garder les puces tout en proposant des espaces plus qualitatifs. C?�tait la demande des puciers, mais aussi des visiteurs et visiteuses, comme des �lus des deux villes concern�es.

Je suis aussi tr�s heureuse que la recyclerie Emma�s reste et garde la place qu?elle s?est faite dans le quartier.

Les circulations douces seront aussi privil�gi�es, ce qui permettra d?apaiser la circulation automobile qui, actuellement, balafre cette entr�e de ville.

Nous avons aussi, sans attendre les pr�conisations de la M.I.E. sur le p�riph�rique ou du Forum m�tropolitain, d�cid� d?am�liorer la vie des riverains de cette porte qui est � proximit� de la voie la plus fr�quent�e � Paris.

Nous sommes ici dans l?un des quartiers les plus populaires et, il faut le dire, un des plus pauvres de notre ville. Il est important que le projet pr�voie une requalification des espaces verts et que le boulodrome soit transform� en square. Les habitantes et les habitants du quartier souhaitaient pouvoir acc�der � plus d?espaces de d�tente et de repos.

Aux alentours des rues F�lix-Terrier et Eug�ne-Reisz, les riverains ont fait, tout au long des r�unions de concertation, des propositions et des pr�conisations qui ont �t� retenues dans le projet. Ils souhaitaient que les espaces publics, aujourd?hui de bien pi�tre qualit�, puissent accueillir des espaces verts, de l?activit�, mais aussi des services publics. Ils voulaient que les pieds d?immeuble puissent �tre requalifi�s en h�bergeant des locaux associatifs, mais aussi un �quipement de sant� qui manque cruellement dans le quartier.

Parall�lement, il y aura des travaux d?am�lioration de l?habitat, en particulier li�s au Plan Climat, pour que les anciens H.B.M. r�pondent aux normes environnementales et permettent ainsi la baisse des factures de chauffage pour les locataires. De plus, les espaces int�rieurs des H.B.M. seront aussi rendus plus accessibles. Les am�nagements concerneront les �tablissements scolaires du second degr�. Je veux parler du coll�ge Jean Perrin et des �coles Reisz. Ce projet est la concr�tisation d?ann�es d?attente, et on peut dire que la patience des habitants et des habitantes a �t� mise � rude �preuve. Heureusement, la concertation avec les habitantes et les habitants a �t� tr�s appr�ci�e, et ils attendent juste d�sormais que l?on passe des paroles aux actes. Bien entendu, nous resterons vigilants sur les suites de ce grand projet urbain afin qu?il ne soit ni d�natur� ni revu � la baisse. Pour conclure, je dirais qu?il est symbolique du travail qui a �t� men� tout au long de cette mandature et qui a eu pour but de requalifier les quartiers p�riph�riques, particuli�rement dans le Nord-Est parisien. Je remercie les �lus, Jean-Louis MISSIKA et Jacques BAUDRIER, qui ont travaill� avec les �quipes de la Ville � la pr�sentation de ce projet de d�lib�ration. Je vous remercie.

M.�Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Rapha�lle PRIMET. Je donne maintenant la parole � Danielle SIMONNET.

Mme�Danielle SIMONNET. - Excusez-moi, il y avait d?autres personnes inscrites avant moi, donc je suis surprise.

C?est un projet extr�mement important dans un endroit qui est tr�s compliqu�, tr�s difficile. Toutes les possibilit�s ne sont pas offertes � nous de r�am�nagement de cette place, et les enjeux sont multiples�: comment casser la fronti�re du p�riph�rique et garantir aussi une certaine continuit� du c�t� de Montreuil et du c�t� de Paris, pas simplement pour que l?ensemble de celles et ceux qui r�sistent et luttent puissent plus facilement aller dans les locaux de la C.G.T., mais tout simplement pour avoir cette continuit�.

Plusieurs interrogations. Je vous les dis en vrac en esp�rant que vous puissiez m?apporter des r�ponses.

D?abord, comme tout projet qui transforme un quartier, se pose toujours l?inqui�tude�: ce vaste chantier attendu depuis si longtemps risque-t-il d?aggraver et d?acc�l�rer la gentrification de ce quartier en rel�guant plus loin du p�riph�rique celles et ceux qui n?ont pas les moyens de vivre � Paris�? En clair, comment garder dans ce quartier, de mani�re p�renne, le c�t� populaire�?

Les puces sont maintenues, on conserve la recyclerie. Il y a un attachement extr�mement fort � ce qui fait l?histoire et la tradition de ce quartier. Les puces de Montreuil vont se d�rouler dans un autre cadre qui, � mon avis, sera � la fois plus confortable pour le travail des puciers et pour l?ensemble du voisinage, des passants et des visiteurs. Cependant, il y a une inqui�tude, qui est fortement exprim�e par les puciers, de r�duction de l?espace auquel ils auront acc�s. Comment y r�pondez-vous�? Je sais que vous avez particip� � un nombre de r�unions et r�fl�chi notamment � penser, en dehors des espaces clos futurs d?accueil des puces, les espaces ouverts sur l?espace public. Deuxi�me question.

Troisi�me question, autour de la recyclerie, comment redynamiser et red�velopper le projet de recyclerie, notamment la question du projet de l?apport de la recyclerie et d?un lien qu?il faudrait avoir avec la probl�matique des biffins qui a toujours �t� un sujet qu?on n?a jamais r�ussi, dans cette Assembl�e, � faire �voluer. Or, je pense qu?il faut arr�ter d?en faire un tabou, puisqu?il y a �norm�ment de biffins, � distinguer des vendeurs � la sauvette. Est-ce qu?on profitera de ce grand projet sur la Porte de Montreuil pour faire �voluer le d�bat autour de cette recyclerie et de la place des biffins�?

Concernant les �quipements publics, j?ai tr�s fortement soutenu la mobilisation des parents d?�l�ves qui craignaient la disparition du coll�ge Jean Perrin et sa transformation en cit� �ducative. Les craintes que ce projet perdure �ternellement sont toujours l�. Or, il est important que le maintien des �quipements publics, qui sont insuffisants dans ce quartier, soit bien pr�serv�. Je souhaite, m�me si ce n?est pas l?objet du projet de d�lib�ration, que vous l?ayez bien tous en t�te. Il y a un attachement populaire au service public et une aspiration � ce qu?il y ait d?autres services publics.

Rapha�lle PRIMET le citait, il y a un d�ficit en mati�re de sant�. Il faudrait avoir un projet de centre de sant� suppl�mentaire dans ce quartier.

Maintenant, il y a la probl�matique �cologique. Je lis dans le projet de d�lib�ration que le bilan global sur la trame arbor�e serait positif, par exemple avec 370�arbres plant�s principalement sur la place et les talus du boulevard p�riph�rique, en remplacement des 170�� 200�arbres impact�s. Je trouve n�anmoins cela regrettable, parce que je veux que l?on prenne bien conscience qu?il peut y avoir m�caniquement deux substitutions en termes d?empreinte carbone ou plut�t d?effet captation de CO2 entre un arbre arrach� et un arbre plant�. Un arbre plant� met des ann�es avant d?avoir la m�me utilit� qu?un arbre arrach�, et on n?a jamais la garantie qu?un arbre plant� perdure par rapport � celui qui �voluait positivement. Je vois n�anmoins que vous allez �tudier la possibilit� de transplanter les arbres et de les sauver. La probl�matique �cologique n?est pas simple, je le con�ois, sur ce quartier. On a, au niveau des r�sidences de logements sociaux, des micro-espaces verts � pr�server et � d�velopper. Voil� toutes mes interrogations. Je vous remercie.

M.�Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Danielle SIMONNET. Je donne la parole � Jean-Louis MISSIKA pour r�pondre aux orateurs.

M.�Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Merci � tous les orateurs qui ont eu tout � fait raison d?insister sur l?importance de ce projet de d�lib�ration pour la porte de Montreuil et pour le 20e, mais aussi pour la M�tropole, et donc pour notre Ville.

Ce secteur fait partie, avec Python-Duvernois, du projet de renouvellement urbain des portes du 20e arrondissement qui a �t� s�lectionn� comme secteur d?int�r�t national par l?A.N.R.U.

L?objectif de la Ville de Paris, comme cela a �t� dit, est de mener ensemble la transformation de ces deux zones d?am�nagement, avec un double objectif�: am�liorer le cadre de vie des habitants, avec des circulations apais�es, la cr�ation d?espaces verts, d?�quipements et de services de proximit�, et transformer cette porte de Paris en future place du Grand Paris, renforcer son attractivit�, r�tablir les liens avec les villes voisines, Montreuil et Bagnolet. Comme l?a tr�s bien dit Rapha�lle PRIMET, les habitants attendent depuis tr�s longtemps une transformation.

C?est pourquoi nous avons, pour r�pondre � cette ambition, deux niveaux d?intervention. D?abord, d�s cette ann�e, une intervention rapide et localis�e permettant d?am�liorer le fonctionnement quotidien du quartier, notamment aux abords du groupe scolaire Eug�ne Reisz et du coll�ge Jean Perrin gr�ce � la pacification des rues internes au quartier qui sont aujourd?hui des itin�raires malins pour �viter les Mar�chaux, la v�g�talisation de ces rues, la cr�ation d?une rue aux enfants et la r�novation des logements de "Paris Habitat" et du groupe scolaire Eug�ne Reisz et du coll�ge Jean Perrin.

Un deuxi�me niveau d?intervention est pr�vu sur un p�rim�tre d?action d?�chelle m�tropolitaine, consistant � cr�er un nouveau franchissement central d�di� aux circulations douces et une place v�g�talis�e en lieu et place du rond-point actuel.

En parall�le de l?am�nagement de la place, un programme d?activit� d?ampleur fait l?objet du concours international "Reinventing cities" pilot� par le C40. L?objectif est d?apporter une nouvelle attractivit� � la porte de Montreuil, de cr�er des emplois et des nouveaux services pour les habitants. Ces programmes seront localis�s au sein de b�timents exemplaires sur le plan environnemental. Je rassure J�r�me GLEIZES, il y aura un am�nageur dont la mission sera de coordonner l?ensemble de ces travaux. Cet am�nageur sera tr�s prochainement d�sign�.

Comme vous l?avez not� �galement, le march� aux puces sera conserv� et consolid� sur la place en rez-de-chauss�e de l?un des b�timents, dans un cadre qui va am�liorer � la fois le confort des visiteurs et des puciers et l?attractivit� de ce march�, qui s?affirmera encore davantage comme un lieu de destination. Avec ces am�nagements et cette programmation, la future place accueillera diff�rents usages. La recyclerie Emma�s "Coup de Main" sera relocalis�e sur cette place et agrandie. L?agriculture urbaine sera d�velopp�e, ainsi que des programmes visant � animer la place, restauration �v�nementielle, commerces, etc.

Les enjeux du site pour la sant� environnementale des habitants des quartiers limitrophes ont �t� identifi�s dans le cadre de l?�valuation d?impact sur la sant� - E.I.S. - men�e par le Service parisien de sant� environnementale de la DASES. Le projet d?am�nagement a un impact positif sur l?ensemble des composantes analys�es. Le projet am�liore significativement l?environnement et la biodiversit�. On pr�voit une d�simperm�abilisation ambitieuse du sol avec une augmentation d?au moins 50�% des surfaces perm�ables pour atteindre entre 15�et 20�% de surfaces perm�ables sur l?ensemble de la place, permettant d?aller au-del� des objectifs du plan "ParisPluie" et de rafra�chir le site de fa�on significative.

Cette place, comme l?a not� Danielle SIMONNET, sera fortement v�g�talis�e et plant�e avec la cr�ation d?une nouvelle trame v�g�tale d?une surface de minimum 3.000 m�tres carr�s, la plantation de 370�arbres sur la place et les talus du p�riph�rique. Cette nouvelle s�quence v�g�tale, ainsi que l?ouverture du square D�jerine et la cr�ation du parc de Python Duvernois, permettra de recoudre les continuit�s �cologiques nord/sud de la ceinture verte.

Tous les lots constructibles mis dans l?appel � projets "Reinventing cities" pilot� par le C40�seront exemplaires sur le plan environnemental, avec un niveau bas carbone E+C- obligatoire et une conception bioclimatique, des mat�riaux biosourc�s, des toitures et fa�ades v�g�talis�es, une gestion alternative des eaux pluviales � la parcelle, le recours aux �nergies renouvelables et une ambition z�ro d�chet. Des labels tels que "BioDivercity" sont envisag�s.

Je voudrais insister aussi sur le fait que le projet a un impact positif sur l?apaisement des circulations et le d�senclavement du site. Il favorise et s�curise les circulations douces gr�ce � un nouveau franchissement central d�di� aux pi�tons et aux cyclistes, et il recr�e des continuit�s urbaines et visuelles entre Paris, Bagnolet et Montreuil. Enfin, le projet am�liore significativement la mixit� sociale et fonctionnelle et cr�e de l?emploi sur le secteur. Le march� aux puces sera relocalis�.�Nous serons particuli�rement attentifs � favoriser un fonctionnement optimal du march� durant la phase transitoire. D?ailleurs, les puciers sont associ�s � toutes les �tapes de la construction de ce projet et, je crois, sont satisfaits de ce travail que nous menons avec eux. Les nouveaux programmes apporteront une diversit� d?activit�s, de services et d?usages acc�s notamment sur l?�v�nementiel, les loisirs et l?�conomie sociale et solidaire. Je crois que j?ai fait une description claire de ce projet tout � fait important pour Paris et la M�tropole, et je vous demande de voter ce projet de d�lib�ration.

M.�Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Maire.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 76.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DU 76).

2019 DU 47 - Gare des Mines Fillettes/Paris Nord Est (18e). - Bilan de la concertation. - Programme et du bilan financier pr�visionnel du projet de cr�ation de la Z.A.C. "Gare des Mines". - Contrat de concession. Voeu d�pos� par le groupe Ecologiste de Paris relatif � la programmation b�tie du projet. Voeu d�pos� par le groupe Ecologiste de Paris relatif � la cr�ation d'un march� des 5�continents. Voeu d�pos� par le groupe Ecologiste de Paris relatif � la pr�sence d'espaces verts dans le projet.

Avril 2019
Débat
Conseil municipal
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