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M. Emmanuel GR�GOIRE, premier adjoint, pr�sident. - Le v?u n��139 est relatif � la mise en ?uvre du Plan Pauvret�.

Madame Anne-Christine LANG.

Mme�Anne-Christine LANG. - Merci, Monsieur le Maire.

Je vais �tre tr�s br�ve. La question porte sur le Plan Pauvret� et la strat�gie de lutte contre la pauvret� qui a �t� pr�sent�e le 13 septembre 2018 par le Pr�sident de la R�publique, et surtout, porte sur sa mise en ?uvre territoriale � travers les conf�rences r�gionales, la contractualisation et les bonnes pratiques. Le Pr�fet de la R�gion Ile-de-France a tenu le 18�septembre dernier une conf�rence r�gionale portant pr�cis�ment sur la mise en ?uvre de la strat�gie pauvret�, avec 260��lus, collectivit�s, associations, travailleurs sociaux, etc., en pr�sence d?Olivier NOBLECOURT, qui est le d�l�gu� interminist�riel charg� de ces sujets.

Etant donn� que la mise en ?uvre de ce plan repose sur une contractualisation sur un certain nombre de sujets avec les collectivit�s, ma question est tr�s simple�: il s?agit de conna�tre les contenus techniques de la contractualisation avec l?Etat sur la question de la pauvret�, en sachant que la Ville est de longue date tr�s engag�e et tr�s investie sur cette question. Le v?u propose que les contenus techniques de cette contractualisation ainsi que le calendrier puissent �tre pr�sent�s aux �lus du Conseil de Paris dans les domaines de la petite enfance, de l?�cole, de la formation, du logement et des prestations sociales. Je vous remercie.

M. Emmanuel GR�GOIRE, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Pour vous r�pondre, Dominique VERSINI.

Mme�Dominique VERSINI, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, ch�re Anne-Christine LANG, comme vous l'indiquez, le Gouvernement a pr�sent� sa strat�gie nationale de pr�vention et de lutte contre la pauvret� en septembre 2018. Cette strat�gie r�sonne tout particuli�rement avec la politique que nous menons � Paris depuis 2014�: la lutte contre la grande exclusion. Le Pacte parisien de lutte contre la grande exclusion vot� � l?unanimit� dans cette Assembl�e, est r�alis� en partenariat avec l?Etat, les associations et les services de la Ville.

Egalement, notre mobilisation de longue date pour �viter que les in�galit�s sociales deviennent des d�terminismes sociaux. C?est tout le sens de la strat�gie pour l?enfance et les familles que nous avons �galement adopt�e � l?unanimit� dans cette enceinte.

Pour la mise en ?uvre de la strat�gie de lutte contre la pauvret� nationale, comme vous l?avez dit, des groupes de travail r�gionaux ont �t� mis en place sous l?�gide du Pr�fet depuis le mois dernier. Les services de la Ville participent � ces groupes de travail. Parall�lement, le Gouvernement souhaite contractualiser avec les d�partements sur certains axes pr�cis, qui rel�vent de leur comp�tence.

J?ai d?ailleurs repr�sent� Paris le mois dernier � un s�minaire de pr�sentation de cette d�marche de contractualisation, en pr�sence du Premier Ministre et des Ministres concern�s.

Les axes retenus par l?Etat, contrairement � ce que vous dites, ne sont pas sur les domaines sur lesquels vous nous interrogez. Les axes retenus par l?Etat sont�: pr�venir les sorties s�ches pour les jeunes de l?Aide sociale � l?Enfance � 18�ans, mettre l?accent sur l?insertion des b�n�ficiaires du R.S.A., refonder et revaloriser le travail social au service des familles, cr�er des maraudes mixtes pour intervenir aupr�s des familles � la rue. C?est sur ces quatre points que l?Etat veut contractualiser avec nous.

J?�tais d?ailleurs vendredi dernier � l?espace "Solidarit� Insertion Bonne Nouvelle" dans le 2e arrondissement, avec trois Ministres, Julien DENORMANDIE, Adrien TAQUET et Christelle DUBOS pour pr�senter notre dispositif de prise en charge des familles avec enfants � la rue, avec notamment la cr�ation de notre maraude famille, dont l?Etat s?est inspir�. Olivier NOBLECOURT lui-m�me est venu voir tout cela sur le terrain et a d�cid�, � partir de l�, de proposer au Gouvernement de le d�ployer dans 17�autres d�partements.

On ne peut que se r�jouir ensemble, et j?esp�re que vous le faites, que l?action parisienne ait inspir� la strat�gie nationale du Gouvernement.

Vous nous indiquez dans votre v?u souhaiter des informations sur l?emploi, la petite enfance, l?�cole et les prestations sociales. Or, je suis d�sol�e, ce ne sont pas les sujets sur lesquels le Gouvernement nous a propos� de contractualiser. C?est pourquoi je vous ai simplement propos� des petits amendements, pour que le texte soumis au vote de cette Assembl�e soit juste et que l?on dise quels sont les sujets sur lesquels nous allons contractualiser. Si vous ne les acceptez pas, j?aurais le regret d?�mettre un avis d�favorable � votre v?u.

M.�Emmanuel GR�GOIRE, premier adjoint, pr�sident. - Les amendements sont-ils accept�s�? Non.

Le v?u est maintenu�?

Mme�Anne-Christine LANG. - ?�le cadre g�n�ral national sur lequel portait la strat�gie pauvret� au plan national pour la France enti�re, et ma question portait pr�cis�ment sur les domaines sur lesquels l?Etat et la Ville de Paris avaient choisi de contractualiser. Madame la Maire, vous venez effectivement de r�pondre � ma question, c?est-�-dire qu?� Paris, l?Etat a choisi de contractualiser sur la question des enfants � la rue, des titulaires du R.S.A., des maraudes, etc.

Dans mon v?u, je disais�: dans le cadre g�n�ral de la strat�gie pauvret�, pouvez-vous m?indiquer ce que la Ville a choisi comme th�me prioritaire dans cette contractualisation, sachant que chaque d�partement a choisi �videmment des termes prioritaires en fonction de la sp�cificit� de son territoire et des caract�ristiques des gens qui sont les plus en difficult�? Je pense que vous avez r�pondu � ma question, et je vous en remercie. Il a d� y avoir un petit malentendu.

M.�Emmanuel GR�GOIRE, premier adjoint, pr�sident. - Le v?u est maintenu�? D?accord, avec un avis d�favorable, donc.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��139 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u est rejet�.

Vous approfondirez cela tout � l?heure.

Avril 2019
Débat
Conseil municipal
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