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Mme LA MAIRE DE PARIS. - Mes chers coll�gues, le 15 mars dernier, au r�veil, nous avons appris avec effroi l'attaque terroriste perp�tr�e de sang-froid contre deux mosqu�es de Christchurch durant la pri�re du vendredi, jour le plus important pour les musulmans. Un attentat qui a fait 50 morts et des dizaines de bless�s, des hommes et des femmes de plusieurs nationalit�s, mais aussi des enfants. La plus jeune victime n'avait que 3 ans.

Au nom des Parisiens et des Parisiennes et de cette Assembl�e r�unie, je condamne, bien s�r, avec la plus grande fermet�, ces actes atroces et l�ches, et l'id�ologie mortif�re qui les a inspir�s. J'affirme notre soutien au peuple n�oz�landais, � la communaut� musulmane de Nouvelle-Z�lande et du monde entier, tr�s durement �prouv�e par ces �v�nements. C'est pourquoi j'ai voulu que soit parmi nous aujourd'hui M. Dalil BOUBAKEUR, Recteur de la grande Mosqu�e de Paris - bienvenue, Monsieur le Recteur - et M. Ahmet OGRAS, pr�sident du Conseil fran�ais du culte musulman. Je veux saluer ici votre pr�sence et vous assurer dans cette �preuve que nous sommes � vos c�t�s.

Je salue �galement Mme l'ambassadrice de Nouvelle-Z�lande en France, ch�re Jane COOMBS. A travers vous, je veux saluer un pays ami, �pris de tol�rance et de justice, et dont nous partageons les valeurs. La mani�re r�solue, pleine de sang-froid et d'empathie avec laquelle Jacinda ARDERN, Premi�re ministre de Nouvelle-Z�lande, et Lianne DALZIEL, maire de Christchurch, ont fait face � cette situation tragique, est admirable.

Je veux vous dire ici que votre Premi�re ministre est un exemple pour beaucoup d'entre nous. Elle est aussi un exemple pour beaucoup de femmes. La fa�on dont elle a �t� pr�sente aux c�t�s, non seulement des communaut�s touch�es, mais la fa�on dont elle a port� justement ce lien qui doit unir l'ensemble des communaut�s, a �t� extraordinaire, nous a touch�s, et fera, je crois, r�f�rence. Nos villes, parce que cela s'est pass� dans une grande et belle ville de Nouvelle-Z�lande, nos villes doivent �tre des refuges, des lieux de paix o� se cultivent les diff�rences et le respect, qui sont le ciment de notre soci�t�. Nos villes et nos pays resteront unis contre le terrorisme, d'o� qu'il vienne, quelle que soit sa forme. Aussi, en hommage aux victimes de Christchurch, je vous demande d'observer une minute de silence.

(L'Assembl�e, debout, observe une minute de silence).

Je vous remercie.

Mes chers coll�gues, je vais raccompagner Mme l'Ambassadrice, M. le Recteur et M. le Pr�sident du C.F.C.M. Je vous donne rendez-vous dans quelques minutes pour la suite de nos hommages. Merci.

(La s�ance, suspendue � neuf heures neuf minutes, est reprise � neuf heures douze minutes, sous la pr�sidence de Mme la Maire de Paris).

Condol�ances.

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