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Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Nous allons passer au projet de d�lib�ration DFPE 154�: location d?un local municipal, rue Br�guet, Villa Marc�s dans le 11e, au profit de l?association "M.A.M. le pti chat-pitre".

La parole est � Nawel OUMER.

Mme�Nawel OUMER. - Merci, Madame la Maire, mes chers coll�gues.

C?est la deuxi�me maison d?assistantes maternelles, donc vous allez apprendre � dire M.A.M., puisque ce ne sera pas la derni�re que nous cr�erons en moins d?un an � Paris.

Cette maison d?assistantes maternelles est install�e dans le 11e arrondissement. Outre le fait que ce projet permettra au 11e arrondissement d?atteindre un taux de couverture de l?ordre de 60�%, l� o� ce taux �tait de 39�% en 2014, ce projet est l?illustration du dynamisme de cet arrondissement en mati�re de petite enfance. Il traduit sa volont�, comme le 12e ou encore le 18e arrondissement, pour ne citer qu?eux, de toujours innover pour contourner les obstacles mat�riels et culturels, parce qu?il y en a encore, en la mati�re, afin de r�pondre au besoin d?accueil des familles.

Notre majorit� s?est toujours attach�e � proposer aux familles une palette de solutions d?accueil qui couvre � la fois l?accueil collectif et l?accueil individuel, comme l?ont rappel� de pr�c�dents orateurs dans cette s�ance. A l?inverse du reste de la France, l?accueil individuel reste tr�s minoritaire � Paris, malgr� toutes les qualit�s qu?il pr�sente pour les familles.

Face � ce constat, j?ai lanc� un travail partenarial, fin 2016, que Patrick BLOCHE et Sandrine CHARNOZ ont fait aboutir il y a un an par le vote unanime de notre Assembl�e du "plan de soutien � l?accueil individuel de la petite enfance � Paris". Cette M.A.M. est donc l?un des livrables, comme nous le disons habituellement, de cette d�marche "priorit� petite enfance" qui vient d?�tre �voqu�e, qui a �t� lanc�e par mes coll�gues � l?automne dernier.

Aujourd?hui, nous pouvons tout � fait, au vu de l?ensemble de l?offre d?accueil qui est faite � Paris aux familles, revendiquer l?existence d?un v�ritable service public municipal de la petite enfance. Comme je vous le disais pr�c�demment, la petite enfance � Paris est une exception dans le paysage fran�ais, parce que nous soutenons tous les modes d?accueil, parce que l?effort qualitatif et budg�taire est in�gal�, parce que nous innovons sans cesse, nous pouvons parler d?un mod�le parisien.

Ce mod�le proc�de avant tout d?une r�elle volont� politique. Cela a �t� rappel� pr�c�demment, nous sommes pass�s du dernier au premier rang des d�partements fran�ais en mati�re de petite enfance. Quand on veut, on peut. Paris est un mod�le qui est visit� par nos voisins europ�ens, mais aussi par des capitales beaucoup plus �loign�es, notamment des capitales asiatiques. Ainsi, que ce soit au niveau national, au niveau local ou au niveau europ�en, investir et agir pour l?enfance et la petite enfance est toujours un choix tourn� vers l?avenir. A Paris, la politique de la petite enfance men�e depuis 18 ans illustre tout ce qui porte notre vision progressiste de la ville et de la soci�t� que nous voulons�: l?inclusion, la mixit�, la solidarit�, l?innovation, la durabilit� et la responsabilit�.

Dans quelques semaines, nous allons choisir nos repr�sentants au Parlement europ�en et, aujourd?hui m�me d?ailleurs, nombre de d�put�s progressistes voteront en faveur d?un renforcement des cong�s paternit� et maternit� � l?�chelle de l?Union europ�enne. Alors, permettez-moi un petit �largissement de notre sujet � l?occasion de ce projet de d�lib�ration, parce qu?il est l?illustration de ce que nous souhaitons faire en permanence et de ce que nous faisons depuis des ann�es, c?est-�-dire � chaque fois chercher des solutions, s?adapter aux besoins des familles, trouver des �l�ments de r�ponse dans la proximit� et qui permettent d?accueillir le plus grand nombre d?enfants parisiens. J?esp�re que, fort de son mod�le et de son exemplarit�, Paris pourrait, par exemple, avant la fin de notre mandat, lancer un r�seau europ�en des villes qui font de l?enfance et de la petite enfance une priorit�, parce que nous avons beaucoup � offrir et nous avons beaucoup � apprendre � ce niveau-l�. C?est un sujet qui est profond�ment europ�en �galement.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour vous r�pondre, la parole est � Sandrine CHARNOZ.

Mme�Sandrine CHARNOZ. - Merci.

Mes chers coll�gues, je voudrais remercier Mme�Nawel OUMER pour son intervention qui porte sur notre beau projet de d�lib�ration de maison d?assistantes maternelles, mais aussi sur la mise en lumi�re de toute notre politique �ducative et d?accueil de la petite enfance, avec une ouverture europ�enne qui est d?actualit�.

Pour donner quelques chiffres et remettre en perspective notre accueil individuel � Paris, il faut rappeler que nous avons le plus faible taux par rapport au reste de la France, les familles font tr�s peu appel aux assistantes maternelles, 5�% contre 20�% en moyenne nationale, donc le taux de ch�mage des professionnels � Paris est de l?ordre de 12�% en moyenne, beaucoup plus fort que le reste de la France, et peut atteindre 40�% dans certains arrondissements.

Compte tenu de cette situation, la Maire de Paris a souhait� �laborer un plan d?action in�dit pour soutenir l?accueil individuel et am�liorer l?accompagnement des assistantes maternelles, renforcer la compl�mentarit� des modes d?accueil pour s?adapter toujours aux besoins des familles et de chaque enfant.

Ce plan de soutien de l?accueil individuel adopt� en mars 2018, vous l?avez rappel�, Madame Nawel OUMER, a �t� port� par vous, ainsi que par Dominique VERSINI. Je souhaite vous remercier, ainsi que Patrick BLOCHE, d?avoir lanc� cette d�marche d�s 2015, qui nous a permis de concr�tiser ce plan d?accompagnement ambitieux et de valoriser l?accueil individuel.

Il s?agissait �galement d?assurer leur mont�e en comp�tences � travers une offre de formation de la DFPE et, � travers le soutien de la Ville, installer les premi�res assistantes maternelles � Paris, ce qui permet �galement de les mettre en lumi�re.

Je profite de cette intervention pour vous dire que les maisons d?assistantes maternelles, mais aussi nos cr�ches familiales, travaillent dans une perspective de d�veloppement durable et que certaines ont des projets exclusivement orient�s "bio" pour que les familles parisiennes choisissent un mode d?accueil en fonction de leurs besoins et pas forc�ment en fonction d?un projet de vie. Pour lutter contre le ch�mage de la profession, nous avons sign� avec P�le Emploi une convention qui nous permet de les accompagner beaucoup mieux, de trouver des solutions � un sujet majeur qu?est le ch�mage, et �galement de les accompagner sur les appartements. Nous leur avons, pour la premi�re fois, propos� une journ�e annuelle � l?H�tel de Ville dans le cadre d?une r�ception o� elles pouvaient avoir � la fois de la formation, de l?information et un moment convivial dans notre belle maison. Ce cahier des charges d?assistante maternelle a �t� approuv� en d�cembre 2018, le premier, et nous avons inaugur� il y a quelques jours, dans le 8e arrondissement, la premi�re maison d?assistantes maternelles au cours de la semaine "Paris f�te le printemps". C?est ici la deuxi�me qui vous est propos�e. Je me joins � vos v?ux pour qu?elle s?inscrive dans une longue s�rie. Tout ceci pour conclure et vous d�montrer que notre d�marche "priorit� petite enfance" a pour objectif de valoriser la qualit� de l?accueil, tous les modes d?accueil, et nous permettra demain d?avoir un panel au service des familles parisiennes. Je vous remercie.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFPE 154.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DFPE 154).

Voeu d�pos� par le groupe les R�publicains et Ind�pendants relatif aux sur-chaussures dans les cr�ches parisiennes.

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