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Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Le v?u n��199 est relatif aux travaux de restauration scolaire sur le site Baudricourt.

La parole est � Jean-No�l AQUA.

M. Jean-No�l AQUA. - Merci, Madame la Maire, mes chers coll�gues.

Je me permets de revenir avec une certaine f�cherie sur le cas de la cantine de Baudricourt, sur le projet de construction, � partir de juillet, d?une cuisine centralis�e et d?un r�fectoire sur l?�cole de la rue Baudricourt dans le 13e. Cette cuisine est destin�e � produire 3.000 repas par jour, et le dossier int�gre aussi la production de nouveaux jardins partag�s, par exemple, sur le site. Nous parlons de travaux sur site occup�, sur deux ans probablement, et un des enjeux est la question de la pollution sonore et atmosph�rique pendant les travaux. Bien s�r, les travaux sur site font toujours l?objet d?une forte inqui�tude, et ceci, d�s le d�but du projet. Nous vous avions alert�s depuis plus d?un an et nous avions d�pos� un v?u au Conseil de Paris en juin 2018 pour une certaine concertation. Suite � notre v?u, des r�unions de travail ont eu lieu, associant les usagers de l?�cole pour la bonne r�alisation du projet. Ces concertations ont permis de mieux calibrer le projet et de le rendre acceptable par une bonne partie d�sormais de la communaut�. Le souci est que, dans la discussion, pour rendre acceptable ce projet, il y a eu l?engagement de d�m�nager une des deux �coles sur un site voisin, le site Charles Moureu, engagement qui a �t� r�p�t� lors des r�unions du comit� technique architectural de la DCPA et estim� budg�tairement par la DASCO. La situation �tait donc visiblement en voie d?apaisement, de coconstruction, et l�, patatras, la Mairie exclut d�sormais le d�m�nagement de l?une des deux �coles sur le site Charles Moureu, pour beaucoup de raisons que je peux comprendre, du fait notamment des travaux sur le complexe sportif. Je me permets de dire que ce n?est pas une bonne fa�on de mener la concertation, mais c?est sur le pass�. Ce qui m?importe, c?est l?avenir.

Je souhaiterais demander que soit toujours �tudi� le cas de Charles Moureu et, si le d�m�nagement sur Charles Moureu n?est pas possible, que d?autres options soient envisag�es, de fa�on raisonnable et massive, pas au cas par cas, pour une ou deux familles, mais que r�ellement, des alternatives pour faire en sorte que ce projet soit men� dans de bonnes conditions, soient mises sur la table rapidement, car les travaux commencent en juillet.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci. J?ai �t� saisie d?une demande d?intervention du maire du 13e arrondissement, J�r�me COUMET.

M. J�r�me COUMET, maire du 13e arrondissement. - Je te remercie d?�tre intervenu en ce sens. Il sera plus facile de discuter avec l?ensemble de la communaut� scolaire, puisque nous avons d�sign� un architecte et un projet. Nous avons d?abord quelque chose � montrer, et un interlocuteur en face de nous.

C?est vrai que le d�m�nagement de Charles Moureu - il n?y avait pas eu d?engagement formel, il y avait eu un engagement de regarder cette hypoth�se - est rendu tr�s compliqu�, parce qu?il devait y avoir de gros travaux � Charles Moureu, d?ailleurs pour r�aliser un projet du budget participatif, donc tr�s attendu, largement vot�. Nous n?allons pas interrompre cette op�ration. Cela rend plus difficile d?examiner cette hypoth�se. Je propose qu?on continue � discuter avec l?ensemble de la communaut� scolaire pour regarder les options possibles. Il faut choisir les moins mauvaises pour les �l�ves et, plus largement, pour les �l�ves et les enseignants. Je pense que les parents d?�l�ves seront aussi convaincus. Je me permettrai de corriger une chose et je m?arr�te l�. Il ne s?agit pas d?une cuisine centrale, il s?agit d?une cuisine de quartier pour la production du quartier. On n?est pas en train de faire la grande usine de production. Elle sera situ�e dans le quartier. "Vous nous la mettez ailleurs", non, la cuisine de quartier va �tre dans le quartier, ce qui est logique. Je ne doute pas que nous aurons des r�unions constructives avec tout le monde.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire.

Pour vous r�pondre, la parole est � Patrick BLOCHE.

M. Patrick BLOCHE, adjoint. - Jean-Fran�ois MARTINS n?est pas l�, mais je pense qu?il porterait une attention forte � ce que ne soient pas repouss�s les travaux des terrains de sport de Charles Moureu. De ce fait, je souhaiterais dire combien je me dois, solidairement, d?avoir cette pr�occupation � l?esprit. M. le maire du 13e arrondissement, J�r�me COUMET, vient de s?exprimer de fa�on tr�s pertinente sur ce projet qui a �t� prioris� par les Parisiens lors du vote du budget participatif. Vous avez �voqu�, Monsieur le Maire, le fait que le dialogue allait se poursuivre avec les communaut�s �ducatives concern�es.�Nous sommes tous � savoir qu?en ce domaine, le dialogue est un �l�ment tout � fait d�terminant. Je ne souhaiterais pas qu?en cet instant, le Conseil de Paris, par un v?u, alt�re, ou tout du moins emp�che ce dialogue. Faisons vivre le dialogue avec les �lus d?arrondissement, avec les communaut�s �ducatives. Je serais tr�s sensible au fait que Jean-No�l AQUA, ayant d�fendu le point de vue de son groupe, puisse retirer ce v?u.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci. Monsieur AQUA.

M. Jean-No�l AQUA. - Pour dire non, parce que je pense que c?est important que nous ayons le deuxi�me alin�a du v?u, qui n?a pas �t� consid�r�, qui pr�cise ce que l?on dit, � savoir qu'une concertation qui permette de trouver des solutions alternatives, soit r�ellement faite. Je ne comprends pas cette demande de retrait.

Mme�Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��199 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u est rejet�.

Voeu d�pos� par le groupe "G�n�ration.s" relatif � l'action "Accueil des coll�giens exclus temporairement".

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