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Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DDATC 43 pour la signature d?une convention avec l?association ?Caf�zo�de?, se situant dans le 19e arrondissement.

Je donne la parole � Anne-Constance ONGHENA.

Mme Anne-Constance ONGHENA. - La situation financi�re de l?association pr�sent�e dans les �l�ments joints � ce projet de d�lib�ration nous am�ne quelques interrogations.

En effet, en 2005 le d�ficit de l?association est d?environ 22.000 euros soit 10 % du budget.

En 2006, le d�ficit se creuse et tombe � 38.000 euros soit 13,5 % du budget. Il n?y a pas d?�l�ment finalis� pour l?instant pour 2007.

La masse salariale repr�sente dans le budget pr�visionnel 71 % des d�penses ce qui para�t vraiment tr�s important. La subvention aujourd?hui demand�e repr�sente 4 % du budget.

Comment s?assurer que l?on ne d�roge pas aux r�gles de financement de la Ville ? Que l?on ne subventionne pas un d�ficit ? D?autant que le projet de d�lib�ration ne nous a pas paru tr�s clair et que nous ne faisons pas le lien entre l?objet de l?association, son activit� et l?objet de la subvention demand�e.

Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Je donne la parole � Hamou BOUAKKAZ pour vous r�pondre.

M. Hamou BOUAKKAZ, adjoint, au nom de la 5e Commission. - Chers coll�gues, les remarques d?Anne-Constance ONGHENA sont fond�es parce que nous sommes sur un terrain exp�rimental.

Cette association est l?une des rares exp�riences de caf� � destination des enfants. Comme vous le savez, nous sommes dans des quartiers o� les rep�res familiaux sont brouill�s, s?estompent et o� il y a besoin de telles structures pour redonner du cadre et des r�gles.

Vous me donnez opportun�ment l?occasion de rendre hommage et de saluer le travail extr�mement important fait par cette association, qui est ch�re � notre pr�sidente de s�ance, qui la conna�t bien. Cette association est suivie par un certain nombre de directions de notre Ville, que ce soit le bureau des Temps, la D.A.S.E.S., ou la D.D.A.T.C.

Vous soulignez des probl�mes importants. En effet, on peut exp�rimenter, mais il faut avoir le souci des deniers publics. C?est ce � quoi nous sommes tr�s attach�s. C?est pourquoi nous avons fait suivre cette association par un point d?appui, le point d?appui que l?on appelle projet 19, de fa�on � l?aider � mieux se solvabiliser.

Des gains sont � faire en sollicitant d?autres partenaires financiers, par exemple la CAF, en recouvrant un peu mieux les adh�sions des enfants, des parents, en facturant un certain nombre de services que cette association donne, tant du fait de son exp�rience pour cr�er des caf�s associatifs dans toute la France ou en louant son local � un certain nombre de structures.

Je suis optimiste et vous pouvez me faire confiance pour que, dans les ann�es qui viennent, je vous donne d?excellentes nouvelles du redressement de cette association.

Merci.

Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Il est vrai que cette association a attir� l?attention de nombreux m�dias car elle fait un travail original aupr�s de familles et de jeunes enfants. Je vous invite � leur rendre visite. Mon coll�gue � raison de dire qu?il faut �videmment agir avec rigueur.

Quant � la charge en personnel, honn�tement, si vous regardez la structure des budgets des associations, vous vous apercevrez que les charges de personnels constituent l?essentiel de leur budget. Cela n?est pas propre � cette association.

Je mets aux voix le projet de d�lib�ration DDATC 43.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DDATC 43).

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