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2008, DJS 320 - Lancement d’un marché de prestation de service pour l’organisation, l’animation et l’encadrement d’activités sportives et de loisirs au sein de l’espace de remise en forme du complexe sportif Alfred Nakache (20e).


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous arrivons bient�t au terme de la s�ance, avec l?examen du projet de d�lib�ration DJS 320, sur lequel Fabienne GIBOUDEAUX s?est inscrite.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Mon intervention portera sur trois points.

Le premier point, c?est le lancement de cette prestation de service pour l?organisation et l?animation d?activit�s sportives au sein de l?espace de remise en forme du complexe sportif Alfred Nakache.

J?ai bien compris que l?on ne pouvait pas faire une gestion municipale compl�te de ce centre sportif, car, pour ce qui est de la gymnastique et du ?fitness?, nous n?avons pas d?�ducateurs sportifs municipaux qui peuvent assurer ce genre de prestation.

N�anmoins, on se pose la question pour les futurs projets sportifs de cette mandature. Serait-il envisag� de former et d?avoir, au sein de nos personnels municipaux, ce type de prestations possibles, afin d?�viter d?avoir recours � des prestations ext�rieures ?

C?est ma premi�re question.

Ma deuxi�me question va porter sur les tarifs, car ce centre sportif est situ� dans le quartier du Bas-Belleville, dans un quartier tr�s populaire. Il est tr�s attendu. Il sera livr� normalement � l?automne et beaucoup de personnes dans le quartier souhaitent vivement s?inscrire dans ces activit�s sportives de gymnastique et de fitness, auxquelles ils ne peuvent pas acc�der dans des centres priv�s.

Je voudrais attirer l?attention de M. VUILLERMOZ sur l?accessibilit� et le fait que les tarifs soient adapt�s � la population locale.

Le troisi�me point porte sur le lien avec le conseil de quartier.

Cet �quipement sportif a �t� demand� depuis tr�s longtemps, depuis 1995 parce que nous avons des conseils de quartier depuis 1995 dans le 20e arrondissement. Ils s?�taient beaucoup investis pour qu?une piscine soit install�e dans le quartier Belleville.

Il faut vous rappeler, chers coll�gues, que dans le 20e arrondissement, nous n?avons qu?une seule piscine qui est tr�s excentr�e, qui se situe Porte des Lilas. Et les enfants des �coles primaires, et m�me du coll�ge, n?ont pas acc�s � des activit�s nautiques et vont m�me parfois jusqu?en banlieue en bus pour pouvoir apprendre � nager. C?est vraiment un �quipement tr�s attendu.

Le conseil de quartier s?y est beaucoup investi et je souhaite qu?il soit toujours associ�, comme l?avait promis M. CHERKI lors des r�unions que l?on avait eues dans le 20e, que le conseil de quartier soit toujours inform� et associ� � la gestion de cet �quipement tr�s attendu.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. Jean VUILLERMOZ pour vous r�pondre.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Tr�s rapidement, puisque cela vient tr�s tard. En ce qui concerne le conseil de quartier, l?ensemble du projet a fait l?objet d?une pr�sentation en permanence dans les conseils de quartier du 20e arrondissement de Belleville, lors de la pr�c�dente mandature. Chaque fois, les choses ont �t� dites clairement, d?apr�s ce que je crois savoir, c?est-�-dire que c?�tait une piscine qui �tait pour le 20e arrondissement et aussi pour le quartier Belleville. Je maintiens l?id�e du quartier Belleville.

Donc, on verra effectivement pour ce qui concerne les cr�neaux, mais je pense que l?attribution se fera principalement dans les �coles du 20e, en sachant que, s?il y a des possibilit�s de cr�neaux suppl�mentaires pour les �coles des trois autres arrondissements, celles-ci seront certainement examin�es.

En ce qui concerne les agents de la fili�re, et donc la possibilit� de former des agents, il faut dire les choses tr�s simplement.

Aujourd?hui, il n?est pas pr�vu d?envisager cette qualification exig�e pour ce type d?activit�. Il n?existe � l?heure actuelle qu?un EAPS dot� d?un BE Forme, qui est aujourd?hui localis� au sein de la Butte aux Cailles. Aucun recrutement n?a �t� effectu� en 2008 sur ce type de sp�cialit� et n?est programm� sur les ann�es � venir. Donc une telle sp�cialisation, en cr�ant des niches, freinerait une gestion dynamique des agents au sein de la fili�re.

En outre, l?organisation de ce type d?activit� impose de recourir, pour une part, � des personnels � temps partiel et, concr�tement, au recrutement de vacataires. Pour l?instant, cette question n?est donc pas envisag�e au niveau de la Ville et de la DJS.

En ce qui concerne les tarifs qui sont appliqu�s, ils se situent dans la fourchette basse de ceux pratiqu�s dans le secteur priv�. Ils pr�voient de nombreux cas de r�duction, ainsi que la gratuit� pour les b�n�ficiaires des minima sociaux.

Cette grille tarifaire, qui sera appliqu�e � l?ensemble des espaces ?fitness?, est celle d�finie par le Conseil de Paris lors de la s�ance des 15 et 26 mai 2006 et les prix pratiqu�s ne doivent pas �tre anticoncurrentiels. Ils ont donc fait l?objet d?une analyse comparative avec les prix pratiqu�s dans les secteurs priv�s et se situent, comme je viens de le dire, dans une fourchette basse du march�.

Je rappelle toutefois qu?il est possible de souscrire des abonnements ou d?acheter des carnets de tickets d?entr�e � tarif d�gressif : par exemple, un prix de 10 entr�es pour 80 euros en tarif plein.

Voil� ce que je voulais dire sur ce projet de d�lib�ration DJS 320.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci. Nous vous pouvons passer au vote de ce projet de d�lib�ration DJS

320.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 320.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DJS 320).

Juin 2008
Débat
Conseil municipal
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