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M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - J?en arrive au v?u d�pos� par le groupe communiste,il s?agit de l?interdiction de comm�morations � Paris r�habilitant les actions de l?O.A.S.

C?est M. le Pr�sident Ian BROSSAT qui interroge Mme Catherine VIEU-CHARIER.

M. Ian BROSSAT. - Monsieur le Maire, chers coll�gues.

Nous avons appris r�cemment que l?ADIMAD, l?association ?Amicale pour la D�fense des Int�r�ts Moraux et mat�riels des Anciens D�tenus politiques et exil�s de l?Alg�rie fran�aise?, association qui regroupe des nostalgiques de l?Alg�rie fran�aise et qui, vous l?aurez compris, n?a d?amical que le nom, pr�voit un rassemblement en juillet prochain � Paris devant la statue de Lyautey en m�moire aux morts d?Oran.

L?an pass�, elle projetait un ravivage de flamme � l?Arc de Triomphe, finalement interdit, le 5 juillet 2007, date anniversaire des tragiques �v�nements d?Oran, impliquant directement des activistes de l?O.A.S.

Ce ravivage de flamme visait � entretenir la m�moire d?activistes continuant les combats apr�s la d�claration d?ind�pendance du pays et contre l?issue trouv�e au conflit.

Cette association entretient de fait la m�moire du combat men� par l?O.A.S.

Je le rappelle, l?O.A.S. dont la devise �tait : l?O.A.S. frappe qui elle veut quand elle veut, association qui n?a cess� d?attenter au fondement de la Ve R�publique, fut notamment, vous le savez, � l?origine de l?attentat foment� contre la personne du G�n�ral de Gaulle le 22 ao�t 1962 au Petit-Clamart.

Ce type de rassemblement vient ranimer des passions du registre de la haine : haine des institutions de la Ve R�publique, haine entre les peuples et les familles victimes du conflit.

Monsieur le Maire, chers coll�gues, j?en appelle � la vigilance des r�publicains que nous sommes tous et toutes dans cette Assembl�e.

Pour ces motifs, je vous propose de demander au Maire de Paris de s?assurer de l?interdiction � Paris des comm�morations apolog�tiques des crimes perp�tr�s au nom de l?Alg�rie fran�aise.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BROSSAT.

Je donne la parole � Mme VIEU-CHARIER pour donner, si possible bri�vement, l?avis de l?Ex�cutif sur ce v?u.

Mme Catherine VIEU-CHARIER, adjointe. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je remercie M. le Pr�sident du groupe communiste d?attirer notre attention sur ces c�r�monies. Et j?attire l?attention de tout le Conseil de Paris sur la gravit� de ce voeu.

La r�surgence de manifestations d?associations proches de l?O.A.S. et nostalgiques de ces activistes antir�publicains doit �veiller notre vigilance. De plus, aller comm�morer devant la statue de Lyautey est vraiment une r�cup�ration d?un r�visionnisme tout � fait �tonnant.

J?ai rencontr� des associations d?anciens combattants et j?ai rencontr� notamment l?association des victimes de l?O.A.S. et croyez bien qu?ils m?ont fait part de leur �motion tr�s grande devant l?imminence de cette nouvelle c�r�monie. Je veux insister dans cet h�micycle sur le caract�re antir�publicain de l?association A.D.I.M.A.D. qui fait l?apologie de la haine entre les peuples et v�hicule une id�ologie que nos coll�gues rejettent dans leur ensemble, je pense.

Nous devons donc �mettre un signal fort en condamnant toute tentative de r�habilitation toute forme de c�r�monie allant dans ce sens.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame VIEU-CHARIER.

Une explication de vote de M. Sylvain GAREL.

M. Sylvain GAREL. - Merci, Monsieur le Maire.

Bien s�r, nous voterons ce voeu. Simplement, j?en profite pour signaler que j?avais fait voter dans la pr�c�dente mandature un voeu demandant la destruction d?une st�le aux morts de l?Alg�rie fran�aise situ�e dans le plus vieux squat de France qui est situ� dans l?�glise de Saint-Nicolas du Chardonnet dans lequel il y a une st�le qui comm�more les morts de l?Alg�rie fran�aise, une st�le qui n?a toujours pas �t� d�truite.

J?en profite de la pr�sence d?un repr�sentant de la Pr�fecture de police pour lui dire d?intervenir tr�s rapidement pour faire d?abord �vacuer ce squat et deuxi�mement pour d�truire cette st�le qui est une honte pour notre pays et notre ville, qui, je vous le rappelle, est propri�taire des murs.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GAREL.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de voeu d�pos�e par le groupe communiste avec un avis tr�s favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Absentions ?

La proposition de voeu est adopt�e. (2008, V. 55).

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