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2019 DEVE 31 - Convention de partenariat pour la conception, la production et la mise en œuvre de l’édition 2019 de "BiodiversiTerre", entre la Ville de Paris, la société "Grand Public" et M. Gad WEIL.


Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DEVE 31 relatif � une convention de partenariat pour la conception, la production et la mise en ?uvre de l?�dition 2019 de "BiodiversiTerre" entre la Ville de Paris, la soci�t� "Grand Public" et M. Gad WEIL. La parole est � M. AQUA, pour cinq minutes.

M. Jean-No�l AQUA. - Madame la Maire, mes chers coll�gues, tout ce qui est "bio" n?est pas beau. Derri�re les mots et les appellations, nous devons regarder qu?elle est la r�alit�. C?est parce que nous sommes en d�saccord avec la r�alisation concr�te de l?�v�nement "BiodiversiTerre" que nous voterons contre.

Cette convention de partenariat nous semble, en effet, �tre en contradiction avec les objectifs environnementaux qu?elle affiche pourtant. Trois jours d?�v�nements qui consistent � r�aliser une installation sur la place de la R�publique pour sensibiliser le grand public aux questions de biodiversit�, de l?agriculture urbaine et de bonnes pratiques environnementales. Sur l?objectif, nous disons tr�s bien.

Nous partageons l?urgence d?agir concr�tement pour une transition �cologique. Toutefois, vous le savez aussi, pour nous, ce sont les logiques m�mes du syst�me que nous devons changer en profondeur. Peut-�tre pourrions-nous trouver de meilleurs exemples, en termes de bonnes pratiques environnementales, qu?un �v�nement �ph�m�re qui mobilise autant et, dans les faits, �norm�ment de moyens humains et mat�riels.

Il est ainsi pr�cis� que 100.000 plantes annuelles seront fournies par la DEVE ainsi que 750 m�tres carr�s de tapis fleuris. Ces plantes seront, selon le projet de d�lib�ration, distribu�es au public � l?issue de l?�v�nement, selon des modalit�s techniques � venir.

Il est regrettable de ne pas conna�tre ces modalit�s techniques lorsque l?on sait que l?an dernier, de tr�s nombreuses plantes ont �t� compost�es car elles n?ont pas pu �tre distribu�es. En effet, les Parisiennes et les Parisiens ne se sont pas pr�sent�s par milliers sur la place le lundi matin entre 10 heures et midi pour r�cup�rer ces plantes. Cette difficult�, pourtant pr�visible, n?avait pas �t� anticip�e. Rien n?indique dans ce projet de d�lib�ration que le dispositif sera am�lior�.

Toutefois, ce n?est pas le seul flou dans le projet de d�lib�ration. Nous manquons �galement d?�l�ments pr�cis, �crits sur le financement de "BiodiversiTerre". Trois jours d?�v�nements financ�s par plus de 1.400.000 euros lev�s sur des fonds priv�s, d?accord�; fonds qui, aux termes du projet de d�lib�ration, proviennent de partenaires.

Qui sont ces partenaires�? Rien dans les documents du projet de d�lib�ration ne nous permet de les conna�tre. "Veolia" sera-t-il � nouveau partenaire principal�? Nous ne pouvons voter un tel projet de d�lib�ration sans savoir qui sont les financeurs�; et ce, d?autant plus qu?il y a une probabilit� non n�gligeable que les partenaires qui se positionneront pour financer ce projet pour un montant tout � fait important ne seront pas des m�c�nes, mais bien des op�rateurs priv�s qui chercheront � retirer de cet �v�nement un b�n�fice, que ce b�n�fice soit financ� par des all�gements fiscaux, par exemple, ou par une belle image verte.

Quelles garanties avons-nous que parmi les partenaires ne se retrouvent pas des filiales d?entreprises qui cherchent � all�ger leurs pr�l�vements obligatoires ou � reverdir leur blason�?

Si la lumi�re manque sur la partie priv�e de l?op�ration, le projet de d�lib�ration est pr�cis sur la participation financi�re de la Ville, participation qui prend la forme de prestations � hauteur de 112.500 euros. Au-del� de la fourniture de plantes et de mat�riels, la Ville fournit �galement le travail de ses agents, que ce soit par des heures suppl�mentaires pour les agents de la DEVE ou de la DPE afin de monter et d�monter l?installation, par la mise � disposition de conducteurs de la DILT, par le traitement des d�chets.

Si "BiodiversiTerre" et Gad WEIL sont capables de lever 1,4 million d?euros sur fonds priv�s, pourquoi la collectivit� ajouterait ces 112.500 euros suppl�mentaires�? Pourquoi mobiliser les agents municipaux pour cet �v�nement alors que les services publics de la Ville doivent continuer � fonctionner�? Pourquoi fournir gratuitement les plantes issues du travail des agents de la Ville�? J?irai m�me plus loin�: pourquoi offrir ainsi la place de la R�publique sans faire payer de redevance � un �v�nement qui aurait, selon toute vraisemblance, les moyens de la payer�?

Tous ces �l�ments nous conduisent � nous prononcer contre ce projet de d�lib�ration. Il est n�cessaire de faire la promotion de la biodiversit�, de sensibiliser le public aux enjeux �cologiques, de faire d�couvrir aux populations urbaines la vie � la campagne et les m�tiers de l?agriculture. Pour cela, de nombreuses actions seraient plus profitables que ce grand raout sur la place de la R�publique.

Finan�ons des cars, par exemple, pour que des �l�ves des centres de loisirs puissent aller visiter des exploitations agricoles � la campagne. Renfor�ons l?action d?"Eau de Paris" pour l?aide � la conversion des terres. Augmentons le montant de la subvention pour les appels � projets "Paris Campagne". Je pourrais continuer avec d?autres exemples. Nos leviers d?action sont importants et nous pensons que notre collectivit� devrait plut�t se concentrer sur ce type d?�v�nements. Je vous remercie.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur AQUA. Je donne la parole � Mme Jo�lle MOREL.

Mme Jo�lle MOREL. - Merci, Madame la Maire.

Depuis deux ans, le groupe Ecologiste alerte les conseillers de Paris et explique ses r�serves sur cette op�ration, "BiodiversiTerre", qui s?est d�roul�e avenue Foch en 2017, sur la place de la R�publique en 2018 et qui nous est propos�e, de nouveau, en 2019. Nous qualifions ces op�rations de "green washing" pour les entreprises qui y participent.

L?ann�e derni�re, nous avions alert� par un communiqu� de presse, en rappelant les rapports alarmants sur le d�clin de la nature et les contradictions de la Ville qui vote un Plan Climat, un Plan Biodiversit� et qui annonce une exemplarit� de la Ville.

La manifestation "BiodiversiTerre" sur la place de la R�publique permet de faire de tr�s belles "photos" et des dossiers de presse tr�s attrayants, mais en aucun cas, elle n?apporte des �l�ments de r�ponse � l?extinction en masse de la biodiversit�. Au contraire, cette manifestation utilise la nature, les animaux et les plantes pour cr�er des tableaux �ph�m�res. Pour les �cologistes, la nature n?est pas jetable. On ne peut pas s?en servir ainsi�: installer, comme en 2018, plus de 100.000 plantes et, au bout de quatre jours, les jeter.

De nouveau, cette ann�e, nous avons demand� des bilans des deux manifestations "BiodiversiTerre" et en particulier la liste des sponsors et le bilan carbone. Ces documents ne nous sont pas parvenus.

Je rappelle que l?op�ration, l?ann�e derni�re, �tait financ�e par les entreprises telles que "La viande", Association nationale interprofessionnelle du b�tail et des viandes, et "Happy Vall�e", partenaires de "EuropaCity" qui a le projet de b�tonner 80 hectares de terres agricoles dans le Nord de Paris.

Cette op�ration "BiodiversiTerre" a �galement un co�t important pour la Ville. Outre que la Ville met � disposition, gratuitement, l?espace public � des entreprises, elle fournit, par l?interm�diaire de la DEVE, les 100.000 plantes et met � disposition ses agents pour l?installation des neuf tableaux construits avec les v�g�taux.

Lorsque les agents sont nuit et jour sur la place de la R�publique, ils ne sont pas dans nos jardins de proximit�. L?absence de pr�sence humaine dans les jardins est r�guli�rement d�nonc�e par les Parisiens. Pour les �cologistes, cette manifestation contribue � d�sorganiser les services de la DEVE et de la DPSP.

Ce passage en force, cette ann�e, nous semble tr�s dangereux, � l?heure o� les Parisiennes et les Parisiens sont de plus en plus nombreux � s?engager sur les questions du respect de notre environnement et de la biodiversit� et � rejeter le "green washing" et l?�cologie d?affichage.

Le groupe Ecologiste a rencontr� M. Gad WEIL la semaine derni�re. Cette rencontre nous a confort�s dans notre d�cision de voter contre ce projet de d�lib�ration. Je vous remercie.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Monsieur CONTASSOT, vous avez la parole.

M. Yves CONTASSOT. - Merci, Madame la Maire.

Effectivement, nous avons �galement rencontr� l?organisateur. Je dois dire que nous avons �t� assez d��us car il a �t� dans l?incapacit� de nous dire dans quelles conditions il organiserait, �ventuellement, cette nouvelle op�ration�; incapable de nous dire quels seraient les sponsors, le mod�le �conomique�; nous disant qu?il verrait cela plus tard, qu?il n?avait que quelques contacts � ce jour et qu?il fallait lui faire confiance.

Quand la Ville s?engage dans un projet d?une telle ampleur, elle ne peut pas reposer sur d?hypoth�tiques contrats de l?organisateur avec, d?ailleurs, on ne sait pas qui�; et on saurait, "a posteriori", dans quelles conditions tout cela serait r�alis�. Cela nous para�t vraiment, totalement, mettre les principes � l?envers de ce que l?on devrait faire.

On devrait pouvoir - d?ailleurs, c?est la loi - se d�cider en toute connaissance de cause, comme c?est pr�vu dans le C.G.C.T., avec tous les �l�ments. Ce n?est pas le cas aujourd?hui.

Le deuxi�me �l�ment est que des op�rations extr�mement �ph�m�res - ce n?est pas la seule - sur la biodiversit� posent un vrai probl�me de fond sur le bilan carbone que cela repr�sente et sur la fa�on dont on veut sensibiliser l?ensemble � la fois des Parisiens et Parisiennes et des usagers de Paris � la question de la biodiversit�.

La priorit� en mati�re de sensibilisation, c?est d?abord dans les parcs et jardins. Et depuis de nombreuses ann�es, il y a eu beaucoup de progr�s sur la suppression des phytosanitaires, sur le type de cultures, y compris en amont, sur la culture int�gr�e, etc. On a fait des choses, mais il vaudrait mieux communiquer dessus et aller encore plus loin, plut�t que faire des op�rations assez spectaculaires mais dont, encore une fois, on s?interroge sur la r�alit� en termes de lutte contre les �missions de gaz � effet de serre et de lutte contre la disparition de la biodiversit�.

Des �l�ments ont �t� avanc�s � la fois par Jean-No�l AQUA et Jo�lle MOREL et nous sommes en complet accord avec ces remarques. Nous voterons �galement contre ce projet. Merci.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur CONTASSOT.

La parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Je voterai contre �galement.

Sur ce projet de d�lib�ration, on est sur un projet o�, pour l?organisation de la manifestation annuelle "BiodiversiTerre", qui est une journ�e de v�g�talisation de la place de la R�publique, on donne tout pouvoir � Gad WEIL et � sa soci�t� "Grand Public".

Pour quel bilan carbone�? Pour quel devenir des plantes au lendemain de la manifestation �ph�m�re�? On sensibilise les Parisiennes et les Parisiens � la biodiversit� avec un plan com' jetable. C?est vraiment une d�monstration de tout le "greenwashing" municipal dans toute sa splendeur�!

Petit rappel�: Gad WEIL se pr�sente comme un artiste faisant notamment des v�g�talisations. C?est le d�l�gu� g�n�ral, en fait le directeur artistique du projet "Happy Vall�e". Dans les deux pr�c�dentes �ditions 2017 et 2018, Gad WEIL a profit� de cette organisation de "BiodiversiTerre" pour faire justement la promotion de "Happy Vall�e".

Donc on se retrouve dans une manifestation de la Ville de Paris, place de la R�publique, qui permet � cette entreprise de "greenwashing" de polluer tout l?�v�nement "R�publique Verte". Finalement, Madame KOMIT�S, vous engagez la DEVE dans ce d�lire des promoteurs d?"EuropaCity". Et vous mettez les agents au service de cet �v�nement, en leur pr�tant gracieusement les plantes.

Ce projet "Happy Vall�e", c?est une aberration du "greenwashing" hallucinante�! Vous savez bien ce dont il s?agit�: il s?agit de v�g�taliser et de cultiver les talus au bord de l?autoroute A1 pour faire avaler l?id�e que le plus grand projet de centre commercial d?Europe, "EuropaCity", aurait finalement un aspect �colo. Certes, il d�truit plein de terrains agricoles, mais sur les talus de l?autoroute, on va faire du "bio"�! Franchement, qui peut croire que l?on puisse faire une agriculture aux m�taux lourds autour de l?autoroute A1 et valider cela comme une agriculture "bio"�? C?est juste une honte.

"Happy Vall�e", partenaire d?"EuropaCity"?

Bien s�r que c?est juste, Monsieur Pascal CHERKI.

C?est un grand projet inutile impos� de centre commercial et il faut absolument s?y opposer. Dans le cadre du collectif "Non � EuropaCity", ils ont bien montr� � quel point "Happy Vall�e" est un faux-nez qui essaye de pr�tendre compenser la destruction des terres agricoles � travers ce projet aberrant de "Happy Vall�e".

Pour le financement, il faut savoir que la Ville de Paris laisse � la charge de Gad WEIL, sans aucun vote ici du Conseil de Paris, le soin de trouver les partenaires priv�s pour financer une partie du projet. R�sultat�: l?an dernier, on avait bien s�r "Happy Vall�e" mais on avait aussi "Veolia". Quel est l?engagement de "Veolia" pour la biodiversit�? On avait "la viande", le lobby de la viande. Si c?�tait la question de l?�levage de la Conf�d�ration paysanne qui remet en cause l?�levage intensif, cela m?int�resserait, mais ce n?est pas ce cadre.

Alors il est inacceptable de donner une fois de plus une vitrine � un tel projet de "greenwashing" qui soutient la destruction des terres agricoles. A minima, apprenons des d�rives de l?an dernier et ne laissons pas de nouveau cet �v�nement de v�g�talisation �tre la vitrine des lobbys.

Encadrons davantage les conditions d?organisation des �v�nements de ce type. Pensons � un autre type de manifestations de promotion de la v�g�talisation, notamment dans les parcs et jardins, au lieu d?organiser un d�m�nagement qui va contribuer, de fait, � un �norme g�chis totalement contradictoire avec l?id�e m�me de pr�servation de la biodiversit�. Pensons des manifestations r�ellement �cologiques, qui valorisent notamment le projet alternatif "Carma" � "EuropaCity", par exemple.

Pensons � soutenir l?enseignement professionnel agricole, l?artisanat en lien avec le d�veloppement d?une agriculture "bio" et respectueuse de l?environnement. Il y a 36.000 mani�res de cr�er des manifestations de d�fense de la biodiversit�. Arr�tons celle-ci qui est totalement anti �cologique.

Je vous remercie.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je donne la parole, pour vous r�pondre, � P�n�lope KOMIT�S.

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe. - Merci.

Effectivement, ce projet de d�lib�ration porte sur la participation de la Ville � cette troisi�me �dition de "BiodiversiTerre".

Cette ann�e, nous aurons une concomitance avec la F�te de la musique, qui permettra d?y ajouter une dimension musicale et culturelle.

Je rappelle que l?organisateur a pris l?engagement aupr�s de la Ville de souscrire notamment aux objectifs de la Ville et aux engagements en mati�re d?�co-responsabilit�. J?entends que cela n?avait pas forc�ment �t� le cas l?ann�e derni�re en termes de charte des �v�nements �co-responsables, et le bilan, vous l?avez en fin de projet de d�lib�ration, Madame MOREL.

Il y avait eu l?ann�e derni�re �galement, � la fin de la manifestation, des difficult�s pour distribuer les plantes. D?abord, je vais vous dire que l?on ne fournit pas gratuitement les plantes, puisque ces plantes sont redonn�es aux Parisiens comme dans un certain nombre d?autres �v�nements, par exemple la F�te des berges.

Je veux bien que l?on me dise qu?il faut arr�ter de distribuer des plantes aux Parisiens comme sur la F�te des berges. Les plantes seront redonn�es aux Parisiens, avec le m�me syst�me que la derni�re fois, sur les berges, c?est-�-dire avec un syst�me de cagettes. De m�me, les arbres et les arbustes seront replant�s dans les jardins de la Ville, et les tapis seront r�utilis�s.

S?agissant des partenaires de l?�v�nement, je vous rappellerai simplement quand m�me que dans le Plan Biodiversit� que l?on a vot�, il y a un item qui s?appelle "charte biodiversit� entreprise", qui va nous amener � travailler avec les entreprises pour que celles-ci travaillent sur la biodiversit�, et nous allons bient�t commencer ces discussions avec elles-m�mes, donc je crois qu?il faut arr�ter de penser que tout ce qui vient d?entreprises est tr�s vilain, tr�s sale. Elles ont un r�le, et elles doivent effectivement s?am�liorer. Nous sommes l� pour les accompagner.

Non, on ne d�sorganise pas la DEVE non plus, ni les jardins, puisque les agents qui travaillent sur "BiodiversiTerre" sont les agents du Centre de production horticole et ne sont absolument pas les jardiniers de la Ville de Paris.

Quant au bilan carbone, entre Rungis et Paris, j?estime que le bilan carbone doit �tre � peu pr�s correct, parce que les plantes viennent uniquement de notre centre de production.

Monsieur CONTASSOT, vous me demandez pourquoi les sponsors attendent. Ils attendent aussi le vote du projet de d�lib�ration de Paris pour pouvoir s?engager dans les am�nagements de stands. On se mord l�-dessus, parce qu?on attend, on n?attend pas.

C?est important, pour ceux qui souhaitent effectivement travailler sur les neuf tableaux de l?�v�nement, d?avoir un aval de la Ville de Paris. Comme je m?y suis engag�e, la liste des sponsors sera communiqu�e en amont de l?�v�nement. Je rassure Mme SIMONNET, effectivement "Happy Vall�e" ne sera pas pr�sente cette ann�e sur cette �dition. Je voudrais vous dire �galement que c?est un �v�nement gratuit qui accueille les classes parisiennes. Il y aura �galement, comme chaque ann�e, une agora avec de nombreux d�bats. Pour toutes ces raisons, je vous invite vraiment � renouveler ce partenariat qui �tait un �v�nement important de sensibilisation pour les Parisiens.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame KOMIT�S.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 31.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DEVE 31).

Nous allons suspendre la s�ance pour le d�jeuner. Nous reprendrons nos travaux � 14 heures 30.

Je rappelle?

Madame TACH�NE�?

Nous vous �coutons, Madame TACH�NE.

Mme Anne TACH�NE. - Je sais que les rappels au r�glement n'existent pas ici. Mais j'aimerais bien que, de temps en temps, quand nous intervenons tr�s longuement sur tous les sujets, nous pensions un peu � nos collaborateurs qui sont corv�ables � merci, g�rent des dizaines de v?ux qui arrivent dans tous les sens.

Cette nuit, ils vont certainement si�ger jusqu'� minuit, donc j'aimerais bien que nous pensions un peu � nos collaborateurs.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Ce sera aussi le cas pour les �lus. Certains sont assidus. Ils finiront aussi � minuit, tr�s certainement. Mais il faut bien que tout le monde aille d�jeuner.

La s�ance est suspendue.

Reprise � 14 heures 30. Merci.

Février 2019
Débat
Conseil municipal
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