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Maine-Montparnasse (6e, 14e, 15e). - Scission en volumes de la copropriété de l’ensemble immobilier de la Tour Maine Montparnasse, Nouvelle Tour Montparnasse. - Protocole foncier n° 1. 2019 DU 51 - Nouvelle Tour Montparnasse. - Avis du Conseil de Paris sur le dossier comprenant l’étude d’impact et la demande de permis de construire dans le cadre de la consultation préalable des collectivités.


M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Nous en arrivons maintenant � l'examen conjoint, puisque l'accord a �t� demand� aux diff�rents groupes, et il a �t� donn� � la s�ance, et je vous en remercie.

Je vous propose donc d'examiner conjointement les projets de d�lib�ration DU 50, DU 51 et l'amendement technique n��190.

Par la fusion des deux listes d'inscrits, je vais d'abord donner la parole � Philippe GOUJON.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Je note avec satisfaction que l'op�ration Maine-Montparnasse avance � grands pas puisque depuis mars 2018, nous examinons un nouveau projet de d�lib�ration quasiment � chacun de nos Conseils.

Cette op�ration de longue haleine constitue l'un des projets d'am�nagement majeur de ces dix prochaines ann�es � Paris avec la reconstruction d'un c?ur de ville � Montparnasse, avec l'ambition d'effacer les affres d'un urbanisme sur dalle obsol�te auquel se substituera un urbanisme sur rue.

Cet objectif g�n�ral recueille pour l'instant le consensus de la Mairie centrale et des trois maires concern�s sur la requalification du quartier, � la fois sur le b�ti, mais aussi sur l'espace public qu'il nous faut repenser � l'aune des nouvelles normes et des nouvelles aspirations de la vie dans la cit�.

M�me si la Ville n'est pas compl�tement entr�e dans une d�marche de co-construction, une large concertation a �t� entreprise depuis mai 2018, avec deux r�unions publiques, une pr�sentation au conseil de quartier Pasteur-Montparnasse et plusieurs marches exploratoires dans le 15e.

Cette concertation devra encore associer davantage les riverains pour aboutir � un projet qui, nous l'esp�rons, constituera une r�f�rence internationale en mati�re d'urbanisme.

Parmi tous ces projets, sur 9 hectares, ce soir, nous examinons celui de la nouvelle tour qui aspire � atteindre de nombreux objectifs tr�s ambitieux�: nouveau symbole architectural avec un socle �paissi, des balcons filants, des mat�riaux beaucoup plus performants, une nouvelle teinte plus claire pour la fa�ade, identit� de la tour.

R�volution �nerg�tique�: une tour en harmonie avec son environnement et conforme au Plan Climat, certifi� BREEAM Excellent, H.Q.E., r�novation exceptionnels et B.B.C.A. Une tour plus attractive avec de nouvelles fonctions plus en osmose avec son temps�: programmation innovante en mati�re de bureaux, nouveaux services, commerces, restaurants, un caf�, un h�tel, une serre de production agricole au sommet, des acc�s plus accueillants. En d�tachant la tour du centre commercial actuel, en requalifiant les espaces ext�rieurs avec plus de v�g�tal, en revalorisant les acc�s � la tour et en regroupant plusieurs fonctions actuellement dispers�es.

Nul ne conteste que cette proposition de la nouvelle A.O.M., pour donner une seconde vie � une tour si mal aim�e, �tait la plus performante pour marquer une nouvelle �re pour ce quartier.

N�anmoins, sur une op�ration de cette envergure, permettez-nous d'exprimer, avec ma coll�gue Claire de CLERMONT-TONNERRE, et plusieurs coll�gues, plusieurs r�serves au permis de construire que nous avons d?ailleurs sign� r�cemment.

Tout d?abord, nous nous interrogeons, avec Claire de CLERMONT-TONNERRE, sur la n�cessit� d?augmenter la surface de la Tour de pr�s d?un hectare - s?agit-il seulement de l?�paisseur de la nouvelle fa�ade, comme on nous le dit�? - ainsi que sa hauteur de 23 m�tres, m�me sans impact sur l?ombre port� et si c?est pour la serre de production agricole, je sais que dans le 14e arrondissement Marie-Claire CARR�RE-G�E partage cette pr�occupation. Tout cela, ce n?est pas rien dans le paysage parisien.

Les nouveaux espaces cr��s devront �tre accessibles aux Parisiens�: le club de sport, la caf�t�ria du 14e �tage, la serre, un des trois halls qui pourrait servir d?espace d?expositions. Le choix du verre aussi qui habillera les fa�ades devra �viter d?�tre trop r�fl�chissant.

L?extr�me ambition de diviser par trois les consommations �nerg�tiques de la Tour autour de 80 ou de 50 kilowattheures par m�tre carr� par an pour les espaces de bureau devrait �tre g�n�ralis�e � l?ensemble de la tour.

Il serait pertinent d?�tudier la piste d?un raccordement de la Tour � "Climespace". Je crois que c?est ce qui est en cours, d?ailleurs, puisque cette soci�t� m?a confirm� son intention d?implanter un r�seau autonome � l?occasion de l?op�ration Maine-Montparnasse.

L?am�nagement de la place Raoul-Dautry en vue de l?am�nagement des conditions de circulation autour de la Tour pour en faciliter l?acc�s et l?intervention des secours est aussi un objectif � atteindre.

Sur ce sujet connexe, l?�volution de l?offre de stationnement pour les voitures, m�me si les parkings sont sous utilis�s, et les deux-roues motoris�s est-elle suffisante�? 30 m�tres carr�s simplement au niveau moins 4�! D?autant plus que nous nous effor�ons de v�g�taliser, de lib�rer le terre-plein central du boulevard de Vaugirard de ses motos, sans qu?elles se dispersent, pour autant, dans tout le quartier. 600 emplacements motos ont d�j� �t� r�alis�s tout le long du boulevard.

Il me faut aussi �voquer l?impact du chantier de la Tour sur le quartier pendant 40 mois afin que tous les engagements inscrits dans la demande de permis de construire et dans l?�tude d?impact limitent les nuisances caus�es aux riverains, m�me si le projet laur�at est sans nul doute celui qui minimise les d�molitions et conserve quasi-int�gralement la structure de la Tour avec un volume de mat�riaux de d�molition r�duit au minimum�: 15 camions par jour.

D?une mani�re g�n�rale, le grand nombre de projets d?envergure sur ce site n�cessite une mise en coh�rence rigoureuse, malgr� le caract�re priv� de la quasi-totalit� des constructions � venir�; et merci d?avoir pr�vu un comit� de pilotage.

Concernant, rapidement, le deuxi�me projet de d�lib�ration, la nouvelle organisation en volumes op�r�e par la scission de la copropri�t� de l?E.I.T.M.M. g�n�re une augmentation de quote-part des droits � construire sur la dalle Jean Tossan pour la Ville de Paris.

Des projets pourront voir le jour. Je pense, en premier lieu, � la r�novation totale du centre sportif Armand Massard, tr�s d�grad�. La constitution d?un volume en mono-propri�t� permettra, d?ailleurs, une gestion plus simplifi�e de cet �quipement.

Je pense �galement au souhait des riverains et touristes de redonner � ce quartier sa dimension culturelle avec, pourquoi pas, notamment un deuxi�me conservatoire municipal dont le 15e arrondissement manque cruellement.

La cr�ation d?un �quipement d?accueil de petite enfance serait �galement opportune, tout comme des habitats pour �tudiants et chercheurs, tr�s nombreux dans notre arrondissement, le 2e arrondissement universitaire � Paris et pourquoi pas, l� aussi, un grand campus universitaire li� au site d'Agro Paris.

Nous sommes les garants ici, tous, les uns et les autres, de la coh�rence de ce gigantesque projet. Il nous faut penser les grands enjeux de cette transformation urbaine, ne pas nous tromper dans les aspirations des riverains et des usagers, d�finir des hauteurs � ne pas d�passer, des volumes � respecter, parachever l?arc vert structurant qui reliera Brassens au p�le Montparnasse en passant par les rives de Seine, le but �tant de cr�er l�, avec audace, un quartier novateur, international. Nous avons la chance, mes chers coll�gues, de pouvoir contribuer � fa�onner ce nouveau quartier de Paris du XXIe si�cle en plein c?ur de notre ville, quartier c�l�br� dans le monde entier et contempl� par tous. Nous le ferons de fa�on collaborative, bien s�r, avec les habitants et tous les acteurs �conomiques, sociaux, culturels, institutionnels, en co-construction dans le cadre d?un comit� de site � mettre en place. Ainsi, aussi bien au plan d�mocratique que de l?am�nagement de la ville, ce site repr�sentera - c?est notre souhait � tous, sans doute - une r�f�rence mondiale et exemplaire r�volutionnant l?urbanisme du nouveau si�cle. Je vous remercie.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Philippe GOUJON.

J?interroge Marie ATALLAH et J�r�me GLEIZES, ils sont inscrits tous les deux.

Ils interviennent tous les deux�? Non, seulement Marie ATALLAH. Vous avez la parole, ch�re coll�gue.

Mme Marie ATALLAH. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, il nous est demand� de nous prononcer sur l?�tude d?impact et la demande de permis de construire pour la nouvelle Tour Montparnasse. C?est la premi�re fois que nous pouvons, en tant qu?�lus, apporter une contribution sur cette r�habilitation de la Tour Montparnasse. En effet, notre pouvoir ici consiste en l?octroi ou non du permis de construire.

Concernant la r�novation de la Tour, � la lecture du projet de d�lib�ration, on constate des avanc�es positives et des �l�ments int�ressants. Sur le plan �nerg�tique d?abord, rappelons que la Tour Montparnasse a �t� construite au d�but des ann�es 70. Il est donc logique d?attendre de sa r�novation des �conomies d?�nergie importantes. Les objectifs sont ambitieux puisqu?ils visent � diviser par trois la consommation r�elle de l?immeuble et s?inscrivent dans les objectifs fix�s par le Plan Climat de 2018.

La programmation de bureaux qui recourent fortement � l?usage de l?informatique est, nous le savons, fortement �nergivore. Nous esp�rons que ce param�tre a bien �t� pris en compte et n?aura pas d?impact n�gatif sur le potentiel des �conomies d?�nergie.

Sur le plan de la r�utilisation des mat�riaux issus du chantier, la d�marche d?�conomie circulaire appara�t clairement positive. La d�molition de la Tour aurait �t� une aberration �cologique et nous nous f�licitons que cette r�habilitation s?appuie sur la conservation, le r�emploi, le recyclage ou la r�novation des mat�riaux existants.

En revanche, d?autres �l�ments sont de nature � nous questionner sur diff�rents points. D?abord, sur la densification de la Tour qui sera � la fois �largie et rehauss�e. Nous nous interrogeons sur la cr�ation de nouvelles surfaces de bureaux alors que Paris comporte d�j� encore beaucoup de bureaux vacants.

Nous nous posons �galement des questions sur la sur�l�vation pr�vue de 23 m�tres au sommet de la Tour pour r�aliser une serre de production agricole. La production agricole en ville est un enjeu important que les �cologistes portent depuis toujours. Toutefois, concernant la production sous serre, je voudrais souligner que la production hors sol est plus polluante et moins vertueuse que la production en pleine terre car elle est soumise � une forte consommation de ressources, que ce soit en �nergie ou en eau.

Pour autant, le mod�le de production sous serre peut avoir du positif � condition, d?une part, qu?elle soit autonome en �nergie, ce qui sera le cas selon le projet de d�lib�ration�; et d?autre part, qu?elle soit exemplaire dans le type de v�g�taux qu?elle pr�voit.

Pour les objets �nergivores comme les tours, l?objet est bien de tout faire pour contrebalancer ces faiblesses structurelles. Concr�tement, la future Tour Montparnasse a-t-elle pour ambition d?�tre, un jour, en autoproduction en termes �nerg�tiques�?

Sur les places de stationnement, 900 m�tres carr�s de locaux de stationnement v�los sont pr�vus�; on peut s?en r�jouir. Nous nous r�jouissons moins pour les 19 places de parking suppl�mentaires cr��es � l?�chelle de la Tour. Bien s�r, ce chiffre est faible, mais il indique qu?une l�g�re augmentation du volume des v�hicules particuliers est pr�vue sur le site. Cela va � l?encontre du travail men� depuis 2014 sur la r�duction de la place de la voiture dans la ville.

Oui, le P.L.U. actuel, si la Tour devait �tre reconstruite aujourd?hui, imposerait moins de places de parking. Ces 19 places en plus sont du fait de r�gles ant�rieures, dans un Paris qui se construisait autour de la voiture.

N�anmoins, comme il y a environ 1.700 places au total, dont environ 900 r�serv�es aux occupants de la Tour, une r�flexion serait-elle men�e sur des usages alternatifs d?une partie d?entre elles�? Je pense � des espaces de logistique urbaine pour desservir le dernier kilom�tre ou encore � des places de deux-roues motoris�s qui envahissent d�j� le trottoir dans ce quartier.

Sur le "timing" de cette demande de permis de construire, durant le 2e trimestre de 2019, cette ann�e, une �quipe pluridisciplinaire, charg�e d?�laborer un sc�nario d?am�nagement global du quartier Montparnasse, relatif � tout le p�rim�tre Mouchotte, gare Montparnasse, abords de la Tour et le secteur Edgar Quinet, va rendre son travail. Il aurait �t� vraiment plus int�ressant, pour nous, que nous ayons connaissance de ce travail avant de rendre un avis ponctuel sur "oui ou non, ce permis de construire est valable".

Concernant la concertation, nous souhaitons qu?elle soit poursuivie pour que les habitants et les habitantes puissent avoir une vision globale des propositions des futurs am�nagements afin de donner leur avis en toute connaissance de cause.

Pour �tre clair, les habitants devront �tre davantage associ�s � la d�cision de ce sc�nario global de Montparnasse incluant la nouvelle Tour, via des ateliers publics d?urbanisme notamment et pas seulement � travers un registre �lectronique pour recueillir des avis individuels sans d�bat collectif.

Ce projet de la nouvelle Tour doit �tre examin� dans le cadre du r�am�nagement de l?espace � l?�chelle du quartier. Un cadre d?un projet plus important de r�novation du quartier qui nous am�nera sur la dur�e du r�am�nagement aux ann�es 2030. On a donc quatre ans de travaux dans le cadre du projet encore plus important pour la r�novation du quartier et on aura le temps de nous prononcer sur le permis.

Comme je l?ai dit et c?est la position des Ecologistes depuis toujours, les tours sont structurellement et totalement �nergivores pour plusieurs raisons bien connues�:

- leur construction complexe n�cessite des mat�riaux tr�s sophistiqu�s dont la fabrication consomme beaucoup d?�nergie�;

- le fonctionnement en tant que tel n�cessite �galement beaucoup d?�nergie puisqu?elles utilisent syst�matiquement des ascenseurs dont l?usage g�n�re �galement des charges tr�s �lev�es pour les occupants�;

- avec les vitres qui font effet de serre dans toutes les tours, la climatisation est indispensable, en particulier dans un monde touch� par des changements climatiques importants.

Enfin, sur les enjeux globaux de sobri�t�, les enjeux climatiques que je viens de mentionner?

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci de conclure�!

Mme Marie ATALLAH. - J?ai encore du temps.

Les enjeux climatiques que je viens de mentionner n�cessitent une approche globale, ambitieuse, quand on a l?occasion de repenser tout un quartier, comme c?est le cas ici.

Le futur projet d?am�nagement du quartier Montparnasse, avec l?augmentation des flux de personnes dans la gare et dans le centre commercial, va automatiquement g�n�rer une augmentation d?activit�s de toutes sortes.

Nous souhaitons que le futur quartier Montparnasse soit un exemple de sobri�t�, un projet de morceau de ville en transition qui fait d�cro�tre fortement son empreinte �cologique et sort de toute consommation non responsable.

Enfin, nous souhaiterions savoir, Monsieur le Maire, quels seront le bilan carbone et l?empreinte �cologique du nouveau quartier Montparnasse�? Car au final, c?est bien cela qui compte dans un monde post-carbone, ce projet de r�am�nagements est l?occasion de d�densifier, de d�bitumiser, de recr�er le plus possible d?espaces de pleine terre pour aller vers une meilleure r�silience de Paris. Est-ce que la nouvelle tour affichera un bilan carbone neutre�? C?est toute la question.

Vous aurez compris, Monsieur le Maire, les choses sont rarement n�gatives ou positives. Souvent il y a un peu des deux, mais quand le flou l?emporte sur l?enthousiasme, nous pr�f�rons la prudence dans l?attente de nouveaux �l�ments qui nous convaincront sur l?ambition �cologique de ce futur quartier du sud-ouest de Paris.

Notre groupe s?abstiendra sur les deux projets de d�lib�ration DU 50 et 51. Je vous remercie.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Marie ATALLAH.

Comme je suis encore novice dans la pr�sidence des s�ances du Conseil, je n?avais pas � l?esprit que la discussion commune de deux projets de d�lib�ration amenait � ce que le temps d?intervention soit automatiquement doubl�, mais je vous remercie de n?avoir fait que 8 minutes 40.

Je donne la parole � Carine PETIT, en esp�rant qu?il n?y aura pas un effet d?imitation.

Mme Carine PETIT, maire du 14e arrondissement. - Absolument pas.

J?aimerais juste rappeler, puisque notre Conseil est en effet amen� � se prononcer sur l?�tude d?impact pr�alablement � l?obtention du permis de construire pour cette tour, que le projet, qui est retenu et qui va maintenant se mettre en ?uvre - en tout cas, je l?esp�re, une fois ce permis de construire d�livr� - �tait le plus sobre en termes de densification. Il �tait �galement le "meilleur" pour la construction et la restauration d?une tour, telle que Montparnasse, de mani�re durable. Je tiens quand m�me � le rappeler.

Cet avis, que nous nous appr�tons � voter, est loin d?�tre un blanc-seing ou un ch�que en blanc pour la mani�re dont on va confier maintenant la r�alisation d?un des chantiers qui sera l?un des plus importants et impressionnants de Paris, et qui devrait commencer dans l?ann�e qui vient.

C?est loin d?�tre un ch�que en blanc, puisque la Ville et notre Conseil s?appr�tent � donner un avis extr�mement vigilant sur un certain nombre de points et c?est bien indiqu�. C?est notamment sur l?�volution et la mani�re dont le chantier sera g�r�, sur les objectifs aussi en mati�re de consommation des ressources et sous l?angle �galement de l?aspect carbone, que vous avez relev�, chers coll�gues.

Il y a juste un point que j?aurais aim� relever�: la concertation des habitants pleine et enti�re. L� aussi, nous devons �tre collectivement vigilants et maintenir ces contributions citoyennes qui ont �t� vraiment r�alis�es � chaque �tape de ce projet depuis maintenant plus d?un an.

Ce que je voulais relever et adresser � Jean-Louis MISSIKA est qu?y compris dans l?avis que nous nous appr�tons � voter, il est bien int�gr� que la ma�trise des effets cumul�s des diff�rents chantiers, dans un p�rim�tre certes magique et majestueux mais restreint � l?�chelle aussi d?une vie de quartier, impose une coordination g�n�rale, dont le cadre et les modalit�s de participation devront �tre rapidement d�finis.

Il est vrai que cela devient maintenant un vrai sujet pour les habitants et pour les acteurs de ce quartier. On fait notre petit groupe de travail et notre comit� de pilotage qui r�unit presque 50 personnes autour de la table, repr�sentants d?une copropri�t�, amicale de locataires et repr�sentants des commer�ants. Je crois qu?il faut que l?on soit, l� aussi, � la hauteur de cette magnifique �tape de ville pour Montparnasse.

En tout cas, je suis aussi satisfaite comme maire que ce chantier, ce projet urbain soit men� tambour battant, mais avec syst�matiquement le temps du d�bat public et le temps du d�bat politique aussi au sein de notre assembl�e. C?est comme cela que nous devons continuer.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Carine PETIT.

La parole est � Eric AZI�RE.

M. Eric AZI�RE. - Merci, Monsieur le Maire.

Je vais confirmer tout ce qu?a dit Carine PETIT parce que nous avons approuv� en Conseil d?arrondissement, absolument de fa�on unanime, les appr�ciations dont elle vient de faire part.

Je voudrais dire que les �lus UDI-MODEM de Paris, et du 14e arrondissement en particulier, soutiennent compl�tement ce projet�: il a �t� bien men�, il a �t� bien concern� et il a �t� bien coordonn�. Pour faire court, je vais �viter de vous dire tout le bien que j?en pense et j?irai directement � quelques points de vigilance, comme l?a dit Carine PETIT.

En tout cas, ce sera un fantastique nouveau quartier � Paris et une centralit� commerciale. Je dis simplement, �tant donn� la densit� commerciale que cela va repr�senter, que le moment venu il faudra r�ussir cette exploitation commerciale et il ne faudra pas se louper sur les �tudes pr�alables.

N�anmoins, j?ai quatre petits points�: la logistique, le n?ud modal, la circulation et l?esth�tique urbaine globale ou l?�l�gance du projet.

Sur la logistique, c?est �vident qu?il faudra �tre d?autant plus vigilant qu?on va concentrer au m�me endroit pratiquement 90.000 m�tres carr�s commerciaux et qu?il faudra les approvisionner. Nous en avons d�j� parl�, il faudra aussi sans doute penser plus largement et efficacement les espaces de logistique. Je le redis car c?est quelque chose d?important.

Le n?ud modal concerne un point un peu critique. J?en ai fait mon leitmotiv dans ce Conseil de Paris. C?est la concentration des encombrements et l?augmentation de la fr�quentation des lignes de m�tro conjugu�es � l?augmentation de la fr�quentation de la gare Montparnasse, 30 millions de visiteurs annuels suppl�mentaires, avec une ligne 13, une ligne 6, une ligne 12 et une ligne 4 d�j� totalement satur�es.

En tant que praticien quotidien de la ligne 13, j?appelle au secours les pouvoirs publics. Je sais que la Ville de Paris ne dirige pas "Ile-de-France Mobilit�s", mais si on ne s?alarme pas plus fort et plus haut, on n?obtiendra aucun r�sultat. Il faut anticiper l?asphyxie totale du m�tro et du n?ud modal sous cet espace nouveau, qui plus est quand il sera termin� et qu?il recevra l?affluence qu?il m�rite.

Le troisi�me point est celui de la circulation. Je n?ai pas tr�s bien compris si on fermait le tunnel, la tr�mie de l?avenue du Maine de fa�on temporaire ou de fa�on d�finitive. J?ajoute � cela qu?il faudra un jour, avec la r�duction des files de la rue Froidevaux, telle que cela a �t� fait, avec la mise en sens unique de l?avenue du G�n�ral Leclerc, avec ce qui restera donc de sorties de Paris par l'avenue du Maine traditionnelle, avec une place de Catalogne qui recevra un report de circulation, et je ne suis pas s�r qu?elle soit v�ritablement assez solide et faite pour cela, avec une rue Alain qui est d�j� satur�e et qui �vacue �videmment la circulation vers de nouveaux acc�s au p�riph�rique. Je dis simplement qu'un jour il faudra quand m�me, pour finaliser le tout, se repencher sur un plan de circulation qui organisera la circulation dans ce quartier et aussi la sortie sud de Paris. Enfin, dernier point, l'�l�gance urbaine du projet. J'estime l�, mais je sais que Jean-Louis MISSIKA est vigilant, qu?il y a une absolue n�cessit� de donner aux futures constructions autour de la nouvelle tour, une architecture remarquable, une architecture v�ritablement exigeante. Pour terminer, mais Carine PETIT l'a tr�s bien dit, il est vrai que ces trois chantiers en m�me temps, le centre Ga�t�, la gare Montparnasse, qui est d�j� bien avanc�e, plus la tour, c'est beaucoup de nuisances. En l'occurrence, la concomitance de ces trois chantiers doit �tre assortie d'une communication et d'une vigilance constante vis-�-vis des riverains, c'est �vident. Voil�, en tout cas, tr�s beau projet et soutien unanime.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Eric AZI�RE. Derni�re intervenante avant de donner la parole � Jean-Louis MISSIKA, Pascale BLADIER-CHASSAIGNE.

Mme Pascale BLADIER-CHASSAIGNE. - Oui, Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, "grand doigt", "veuve noire", "balafre", depuis plus de 40 ans, les brocards ne manquent pour railler la Tour Montparnasse et sa haute silhouette sombre? J?ai de l?humour, donc je ne dis rien, mais?

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Ne pompez pas l?oratrice�!

Mme Pascale BLADIER-CHASSAIGNE. - De son inauguration en 1973 jusqu?� nos jours, l'�difice a en effet fait souvent l'unanimit� contre lui. Les Parisiennes et les Parisiens le trouvent laid. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un monolithe marron esseul� de 210 m�tres de haut, mal plant� sur un parvis d�sordonn� et sans aucune autre ambition que d?empiler le maximum d?�tages de bureaux les uns sur les autres.

Aujourd'hui encore, la disgr�ce et l'�tranget� de cette construction continue de fasciner. Dans "S�rotonine", Michel Houellebecq �crit, je cite�: "La tour Totem avait plusieurs fois �t� class�e parmi les b�timents les plus laids de Paris, sans jamais se hisser � la hauteur de la tour Montparnasse, r�guli�rement d�sign�e dans les sondages comme l'immeuble le plus laid de France, et dans un sondage r�cent de Touristworld comme le plus laid du monde, juste derri�re l'H�tel de Ville de Boston".

Devant cette anomalie, il fallait d?une mani�re ou d?une autre agir pour r�parer et r�habiliter le quartier, qui souffre par ailleurs des d�rives des politiques des ann�es 1960 de cr�ation d'autoroutes urbaines et d'urbanisme sur dalle.

Mon groupe et moi-m�me soutenons donc le projet de nouvelle tour Montparnasse. Beaucoup de points positifs sont � noter.

S'il vous pla�t, vous n'�tes peut-�tre pas d'accord avec ce que je dis, mais vous pouvez peut-�tre faire un petit peu moins de bruit�! Ce serait gentil, parce que j'entends en �cho.

Beaucoup de points positifs sont � noter. Tout d'abord, si on en croit les maquettes et les diff�rents "designs" qu?on nous a fourni, la nouvelle tour Montparnasse sera beaucoup plus belle que l?ancienne et s?ins�rera davantage dans son environnement urbain. De couleur claire, dot�e d?une fa�ade blanc cr�me et beige, plus lumineuse, plus a�rienne, la nouvelle tour sera d�barrass�e de son c�t� vert fum� de couleur brune et b�n�ficiera d'un parvis plat, accessible � tous, mettant fin � un urbanisme sur dalle obsol�te.

Par ailleurs, la tour Montparnasse du futur promet d'�tre �cologique, ce que n'�tait absolument pas l'ancienne, � la fois bourr�e d'amiante et mal isol�e.

A cet �gard, les r�sultats de l'�tude d'impact environnemental apparaissent globalement favorables. Le projet est conforme au Plan Climat adopt� en mars 2018. La nouvelle tour sera enti�rement d�samiant�e, consommera moins d'�nergie, r�utilisera ses vitres originales pour sa construction, et une serre de production agricole sera install�e � son sommet.

Si je soutiens donc le projet de nouvelle tour et plus globalement de r�habilitation du quartier Maine-Montparnasse, j'aimerais toutefois attirer votre attention sur certains points d'inqui�tude qui restent encore � mes yeux en suspens.

Premi�rement, le risque d'�tre toujours en travaux pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, ce qui repr�senterait certainement un manque � gagner �conomique, compte tenu de l'afflux de touristes attendus pour cet �v�nement. La fin des travaux est pr�vue pour d�but 2024, mais les grands chantiers prennent souvent du retard. J'en veux pour preuve l'exemple du th��tre du Ch�telet. Il serait dommage de donner au monde entier l'image d'une Ville assombrie par les gravats et assourdie par les bruits de pioche. Deuxi�mement, je tiens � mettre en garde notre Assembl�e sur l'amoncellement d'un trop grand nombre de commerces concentr�s dans la m�me aire. Je m'explique. La nouvelle tour comprendra de nouveaux commerces, faisant suite � l'agrandissement des surfaces commerciales du centre Ga�t�, de la gare Montparnasse, et l'ouverture prochaine d'un hypermarch� Leclerc avenue du Maine. Nous devons donc r�fl�chir collectivement � offrir aux habitants des espaces de respiration pour que le tout s?ins�re plus harmonieusement dans l'environnement du quartier. Enfin, je veux terminer mon intervention? Ce n'est pas faux, j'ai not�, Monsieur. Merci, c'est gentil. Enfin, je veux terminer mon intervention en �voquant le sujet des transports et du stationnement, car la transformation du quartier Maine-Montparnasse entra�nera in�vitablement un afflux de visiteurs, de touristes. Or, dans le projet, je ne lis rien sur ce sujet�; cela me semble une erreur.

Aujourd'hui, la station de m�tro Montparnasse-Bienven�e est une des stations les plus emprunt�es de Paris, et c'est en amont qu?il faut s'interroger sur une politique de transports en commun � m�me d'accompagner ce projet pharaonique. M�me chose pour le stationnement.

150.000 personnes se rendent chaque jour � la seule gare Montparnasse et on d�nombre seulement 6.000 places de parking, j'ai d�j� eu l'occasion d?en parler dans cette enceinte. Par ailleurs, ces emplacements de stationnement ne sont absolument pas adapt�s aux v�hicules deux-roues.

Je propose donc de profiter du lancement de ce gargantuesque projet urbain pour repenser enti�rement le stationnement des deux-roues motoris�s, dont le nombre a consid�rablement augment� ces derni�res ann�es, et cela m�me si d'importants travaux ont d�j� �t� r�alis�s en ce sens, en tout cas dans le 15e arrondissement. Il est �vident que la mairie du 15e, avec son maire Philippe GOUJON, associera les citoyens et les conseils de quartier � ce projet qui modifiera le paysage des trois arrondissements concern�s de mani�re assez spectaculaire.

Pour conclure, j'aimerais emprunter ces mots � Andr� Malraux, alors ministre de la Culture qui, en 1959, admirant la maquette de la tour, s'exprimait ainsi�: "Paris peut se r�jouir. La colline de Chaillot poss�de le Trocad�ro, l?�toile a son Arc de Triomphe, Montmartre, le Sacr�-C?ur, la montagne Sainte-Genevi�ve le Panth�on, Montparnasse aura son beffroi." Un beffroi dont Paris pourra enfin �tre fi�re, nous l'esp�rons. Je vous remercie.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Pascale BLADIER-CHASSAIGNE.

Marie ATALLAH, votre record n'aura pas �t� battu.

Je donne la parole � Jean-Louis MISSIKA, pour vous r�pondre.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Merci � tous nos coll�gues de ces jugements positifs � l'�gard de ce projet extr�mement ambitieux.

Vous avez compris que nous avons deux projets de d�lib�ration assez techniques aujourd'hui. D'une part, l'avis du Conseil de Paris sur le dossier comprenant l'�tude d'impact et la demande de permis de construire, dans le cadre de la consultation pr�alable des collectivit�s pour la tour Montparnasse, d?autre part cette scission en volume de la copropri�t� de l'ensemble immobilier de la tour Maine-Montparnasse, les deux sujets �tant li�s, car pour pouvoir piloter correctement ce projet, la scission en volume est indispensable, compte tenu du nombre consid�rable de copropri�taires qu'il y a autour de ce quartier Montparnasse.

Alors, cette nouvelle Tour Montparnasse, elle repr�sente, je crois, et certains d'entre vous l'ont soulign�, les valeurs pour lesquelles nous nous battons en ce qui concerne le patrimoine parisien�: conserver l'existant plut�t que le d�truire ou le d�figurer, avoir une approche bioclimatique tr�s ambitieuse, r�employer les mat�riaux, introduire de la mixit� fonctionnelle et sociale.

Lors d'un concours qui a vu s?affronter 6��quipes d'architectes et dont les r�sultats ont �t� rendus publics au Pavillon de l'Arsenal, c?est une �quipe de jeunes architectes fran�ais, la Nouvelle A.O.M., qui s'est distingu�e justement par son respect de l'existant et de l'�cologie du lieu. C'est d'ailleurs ce que souligne l'�tude d'impact sur laquelle nous sommes amen�s � nous exprimer ce soir�: la nouvelle tour s'int�grera mieux dans le paysage parisien, elle sera mieux reli�e au quartier et permettra de r�duire drastiquement son empreinte carbone.

Je pense que cela vaut la peine de se pencher en d�tail sur la transformation �cologique de la tour. Le projet r�utilise la quasi-int�gralit� des structures existantes. Les vitrages existants sont r�employ�s � l'int�rieur, les consommations en eau potable seront r�duites de 2,5 fois. La consommation �nerg�tique passe de 700 kilowatts-heures d'�nergie primaire par m�tre carr� et par an � 50 kilowatts-heures. La tour Montparnasse sera d'ailleurs l'un des premiers b�timents � disposer du label B.B.C.A. R�novation, qui �value l'�nergie et le carbone. C'est exactement l'approche que nous portons � travers le Plan Climat.

Ce projet est une excellente nouvelle pour la d�marche urbaine qui s'engage sur l'ensemble du quartier Montparnasse, car il donne le ton et fixe la barre assez haut de ce que nous d�fendrons en termes d'urbanisme et d'architecture.

Passer d'une tour monofonctionnelle tr�s consommatrice, difficilement atteignable et sombre, � cette tour ouverte, diverse, ancr�e dans le sol avec ses patios, agr�ment�e de balcons et d'une serre, mieux adapt�e au vent et au soleil est tr�s prometteur.

J'entends les remarques et les doutes qui peuvent �tre formul�s sur le projet, en termes d'impact touristique, de gestion du chantier, d'approvisionnement, je vous confirme que nous resterons attentifs � ces points, car nous avons des rendez-vous r�guliers avec les copropri�taires de la Tour et nous travaillons en confiance avec eux. C'est cela g�rer un commun urbain, c'est un partenariat de confiance entre l'acteur public et les acteurs priv�s. Et bien �videmment, les partenaires que sont les usagers de la Tour, mais �galement les riverains, nous serons embarqu�s dans cette concertation permanente que j'appelle de mes v?ux.

Soyons d�j� conscients de la grande qualit� du projet, le Conseil de Paris est appel� aujourd'hui � se prononcer sur une r�novation exemplaire port�e par un acteur priv�, qui pourrait en inspirer beaucoup d'autres.

En ce qui concerne la scission en volume, l� aussi projet de d�lib�ration assez technique mais essentiel pour permettre d'enclencher le renouvellement du quartier Montparnasse. Le dysfonctionnement et l'obsolescence du quartier tiennent pour beaucoup � l'organisation juridique de l'ensemble immobilier. Le mod�le existant jusque-l� avec 280 copropri�taires de types et de tailles tr�s diff�rents n'avaient pas permis de cr�er du consensus et de se transformer en gouvernance de projet, ce qui est essentiel pour une transformation aussi importante que celle du quartier Montparnasse.

Ce projet de d�lib�ration permet de valider la scission en volume souhait�e par les copropri�taires, pour cr�er des copropri�t�s plus petites dans lesquelles les copropri�taires partagent une v�ritable communaut� d'int�r�t, et cela permet aussi, M. GOUJON l'a soulign�, de s�parer l'�quipement sportif municipal et donc, d'en acqu�rir une ma�trise compl�te.

A court terme, cette scission permet la r�novation de la Tour Montparnasse, essentielle pour enclencher la dynamique, ainsi que celle du C.I.T., la petite tour donnant sur la place du 18 juin.

La ville � tout int�r�t de s'inscrire dans cette dynamique pour rendre possible le projet urbain dont nous avons d�j� eu l'occasion de d�battre dans ce Conseil, et dont nous partageons les priorit�s avec les mairies d'arrondissement concern�es�: prolonger la rue de Rennes jusqu'� la gare, cr�er plus d'espaces publics et plus d'espaces verts, diversifier les commerces sans augmenter la surface commerciale, introduire de la mixit� avec du logement, des �quipements, am�liorer la situation des mobilit�s douces dans le quartier. Nous sommes confiants en ce qui concerne la qualit� des projets qui vont �merger de ce cahier des charges, et nous allons avoir � juger rapidement les 4 projets urbains que nous avons organis�s dans le concours d'urbanisme sur le quartier.

Donc, le Conseil de Paris est appel�, � travers ces deux projets de d�lib�ration, � rendre possible le renouveau du quartier, afin de s'extraire d'une situation urbaine qui ne satisfait personne.

Je vous remercie.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Jean-Louis MISSIKA. Je mets d'abord aux voix, � main lev�e, le projet d'amendement n��190 d�pos� par l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet d'amendement n��190 est adopt�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 50 ainsi amend�.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2019, DU 50).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 51.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DU 51). Ils sont donc tous les deux adopt�s.

Février 2019
Débat
Conseil municipal
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