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Vœu déposé par le groupe UDI-MODEM relatif à l’étude de l’évolution du design des barrières Vauban.


M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Nous en arrivons au v?u r�f�renc� n��185 relatif � l?�tude de l?�volution du design des barri�res Vauban.

Val�rie NAHMIAS le pr�sente.

Vous avez la parole.

Mme Val�rie NAHMIAS. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, nous connaissons tous les barri�res Vauban, en fer, maniables, l�g�res � transporter et permettant de multiples usages comme la limitation d'acc�s, la fermeture d'une voie, la d�limitation, s�curit� et protection. Elles s'installent aussi vite qu'elles se retirent.

Malheureusement, depuis quelques ann�es, ces barri�res ont eu tendance � se d�velopper et � s'installer beaucoup plus fr�quemment de mani�re durable�: Plan Vigipirate, puis Plan Sentinelle, les barri�res Vauban sont devant les �coles, synagogues, �glises, mosqu�es, ambassades, consulats ou tout autre lieu demandant une s�curit� plus accrue. L'actualit� avec les manifestations et les casseurs a remis en lumi�re ces barri�res, qui ont �t� arrach�es de leur objectif de protection pour casser des vitrines ou tout autre mobilier urbain.

Le sujet de ce v?u est d'affirmer que Paris se doit malgr� tout de rester une ville accueillante, belle, design tout en assurant la s�curit� de chacun qui reste un postulat de base. Nous demandons � �tudier, comme le fait d�j� la Commission mobilier urbain, la mise en place de barri�res Vauban qui doivent rester entre les trottoirs et la route de fa�on permanente devant les lieux pr�sent�s ci-dessus, une possibilit� d'am�liorer l'esth�tique de ces barri�res qui resteront sur la dur�e, sur avenues et rues de Paris. Je vous remercie.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Val�rie NAHMIAS.

Je donne la parole � Jean-Louis MISSIKA.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Je vous remercie, Madame NAHMIAS, pour votre intervention. Vous avez parfaitement raison, le mobilier urbain est un sujet important sur lequel nous avons d�j� eu l'occasion d'�changer � plusieurs reprises et qui influe sur l'identit� du paysage parisien.

Nous avons cr�� un groupe de travail sur le mobilier urbain qui r�unit tous les groupes politiques. Son design est une dimension essentielle au m�me titre que la qualit� d'usage, de fonctionnement et de s�curit� et d'entretien, et cela vaut tout autant pour les mobiliers temporaires que pour les mobiliers p�rennes, d'autant plus, comme vous le soulignez, que ceux-ci semblent de fait s'installer durablement dans notre espace public. Nous connaissons tous des barri�res Vauban qui ne sont pas l� � titre provisoire mais qui sont install�es l� de fa�on extr�mement durable.

C'est face � ce constat et dans l'id�e de mettre � contribution l'�cosyst�me des designers, que vous avez mentionn�s � juste titre, que nous avons lanc� le concours "Faire Design", en lien avec le Pavillon de l?Arsenal. Ce concours, pour lequel nous avions inscrit les questions de s�curit� comme th�mes de r�flexion a permis de faire �merger puis d'accompagner 2 projets de mobiliers au "design" innovant proposant des fonctionnalit�s de s�curit�.

Je pense que la question des barri�res Vauban est un cas � part. Ces barri�res sont par nature m�me temporaires, leur "design" correspond � cette fonction de palissades �ph�m�res pouvant �tre d�plac�es selon les besoins.

Alors oui, ces barri�res sont d�sormais fr�quentes dans l'espace public, devant les monuments, �tablissements sensibles. Oui, elles ont tendance � prendre racine. Il me semble que d'engager une �tude sur leur "design" reviendrait � accepter que ce mobilier temporaire demeure sur l'espace public, ce qui est contraire � leur vocation m�me et � leur usage.

Je pense, en revanche, que votre v?u est l'occasion de soulever la question plus g�n�rale de l'implantation de ces mobiliers de s�curit� et qu'il est important d'engager un travail collectif sur leur emplacement et sur leur aspect. C'est un travail que nous avons d�j� engag� aux c�t�s de la direction de la voirie et des d�placements, qui prend en compte ces besoins de s�curit� en amont de ces am�nagements, afin de pr�voir du mobilier sp�cifique et ainsi limiter le recours aux barri�res de type Vauban.

Vendredi dernier, nous avons remplac� des barri�res temporaires qui bloquaient l'acc�s des v�hicules au parc Rives de Seine par des bancs papillon plus �l�gants, et qui combinent les fonctions d'anti b�liers et d'agr�ment.

Au regard de tous ces �l�ments, il me semble que nous pouvons r�pondre favorablement � votre v?u, en le modifiant par la proposition d'�tendre l'�tude demand�e sur les barri�res Vauban, � une r�flexion plus large portant sur les diff�rents mobiliers de s�curit� dispos�s dans l'espace public.

Je propose ainsi qu?une s�ance � venir du groupe de travail sur le mobilier urbain soit consacr�e sp�cifiquement � la question du mobilier de s�curit�. Je serais ravi de pouvoir y associer la Pr�fecture de police, si cela lui convient.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Est-ce que vous acceptez, Val�rie NAHMIAS, l'amendement de Jean-Louis MISSIKA�?

Mme Val�rie NAHMIAS. - Je l'accepte avec plaisir.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE voulait faire une explication de vote.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Notre groupe votera naturellement le v?u n��185. N�anmoins, en attendant l'�volution du "design" des barri�res, plusieurs mesures peuvent �tre prises rapidement pour mieux g�rer ces mobiliers.

En effet, de trop nombreuses barri�res Vauban ne sont pas collect�es apr�s usage, elles sont alors d�plac�es, d�t�rior�es, d�tourn�es de leur vocation et conservent souvent pendant des semaines des restes de rubalise.

Cette situation contribue � intensifier ce sentiment de d�sordre et de malpropret� que d�noncent nos concitoyens. Lorsque les sites ont vocation � �tre prot�g�s de fa�on p�renne, ces barri�res pourraient alors �tre remplac�es selon les quartiers par des croix de Saint-Andr� ou tout autre dispositif plus qualitatif que vous �voquiez.

Enfin, comme je l'avais propos� lors de la Commission du mobilier urbain d'avril 2017, je renouvelle mon souhait que des r�flexions soient men�es avec la Pr�fecture sur les diff�rents mobiliers de s�curit�, afin de mieux les int�grer dans le paysage parisien. Cela pourrait �viter de voir fleurir dans nos rues des dispositifs disparates et souvent peu esth�tiques.

Je vous remercie.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Claire de CLERMONT-TONNERRE.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe UDI-MODEM, amend�e par l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u amend�e est adopt�e. (2019, V. 88).

Février 2019
Débat
Conseil municipal
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