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2008, DU 125 - Z.A.C. “Chalon” Paris (12e). - Reddition des comptes et quitus à la SEMAEST.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DU 125, concernant la ZAC ?Chalon? Paris (12e).

Je donne la parole � M. J�r�me DUBUS.

M. J�r�me DUBUS. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues.

L?op�ration de l?�lot Chalon visait deux objectifs pr�cis : d?abord, r�pondre � l?extension du trafic de la Gare de Lyon qui a connu des d�veloppements tr�s importants et deuxi�mement r�sorber l?habitat insalubre dans l?�lot Chalon bien connu � l?�poque puisque s?�tendait derri�re la Gare de Lyon une zone absolument horrible qui concentrait �norm�ment de probl�mes, de trafics de drogue et de mis�re. Jamais une op�ration d?une telle ampleur n?avait �t� men�e � Paris.

Pour r�sorber l?habitat insalubre, pr�s de 700 logements ont �t� trait�s, ce qui est consid�rable au regard des chiffres annonc�s aujourd?hui. Affirmer, comme nous l?avons entendu sur ces bancs, que rien n?avait �t� fait avant 2001 pour lutter contre l?habitat insalubre devient proprement insignifiant au regard des efforts accomplis sur cet �lot Chalon.

Compte tenu de l?ampleur de la t�che � accomplir, cette op�ration s?est �galement effectu�e dans des conditions financi�res remarquables. La participation de la Ville a repr�sent� seulement 8 % des d�penses totales, alors que certaines op�rations actuelles voient cette participation s?�lever jusqu?� 40 %.

Nous aurons l?occasion d?y revenir lors de la pr�sentation des krachs de certaines op�rations d?am�nagement. J?ajoute que le souci de la mixit� dans cette op�ration a permis de r�aliser un programme d?accession sociale � la propri�t�, ce que la municipalit� actuelle refuse toujours d?accepter.

Enfin, ceux qui ont connu l?�lot Chalon et son concentr� d?errance sociale, savent ce que Paris doit � Jacques CHIRAC.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

Ils savent ce que Paris doit � Jacques CHIRAC qui a port� de bout en bout cette op�ration � laquelle peu d?�lus croyaient, y compris vous aujourd?hui ! C?est l?occasion, au nom de notre groupe, de le rappeler tr�s simplement mais de mani�re tr�s affirm�e.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur DUBUS.

Pour vous r�pondre, Mme Anne HIDALGO a la parole.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, au nom de la 8e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Vous avez dit tout ce que vous deviez � Jacques CHIRAC, c?est tr�s bien. L�, il s?agit d?une d�lib�ration qui propose simplement la reddition des comptes et le quitus � la S.E.M.A.E.S.T. sur une op�ration achev�e qui est l?op�ration Chalon.

Vous dites que c?�tait une op�ration exemplaire, que sur le plan financier elle n?a pas g�n�r� de d�ficit, peut-�tre, sans doute. Mais s?il y a aujourd?hui des op�rations d?am�nagements sur lesquelles il y a une intervention publique forte, c?est en g�n�ral pour r�aliser des choses qui n?existaient pas dans ce que vous faisiez avant 2001, des �quipements publics, du logement social, un �quilibre permettant � des populations, qui �taient condamn�es � quitter la Capitale, de pouvoir rester dans Paris.

Bien s�r, quand on investit dans des �quipements publics ou dans du logement social, cela co�te plus cher � la collectivit�. Nous l?assumons. Je crois que c?est la condition pour que des quartiers mixtes, � la fois dans leur fonction et dans leur population, puissent voir le jour. C?est sans doute une diff�rence de taille entre vous et nous dans les affirmations que nous pouvons faire aujourd?hui mais aussi dans les actes que nous posons pour construire Paris.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Une demande d?explication de vote de Sylvain GAREL pour le groupe ?Les Verts?.

M. Sylvain GAREL. - Je donne la parole � Ren� DUTREY pour l?explication de vote.

M. Ren� DUTREY. - Tr�s rapidement, mais nous ne pouvions pas ne pas r�agir apr�s les propos de Monsieur DUBUS � propos de la Z.A.C. ?Chalon?. La Z.A.C. ?Chalon? �tait l?exemple de l?urbanisme autoritaire men� par Jacques CHIRAC. Cela a �t� l?occasion pour la Ville de Paris d?acheter des lots dans des immeubles pour ?planter? les copropri�t�s, pour les rendre insalubres et pouvoir les racheter moins cher. C?�tait le plus gros d�placement de population que vous ayez organis�. C?�tait un urbanisme autoritaire o� seuls peut-�tre Ceaucescu en Roumanie avait des le�ons � prendre, je dirais !

(Protestations sur les bancs des groupes UMPPA et Centre et Ind�pendants).

Prendre cela comme exemple de l?urbanisme et du traitement de l?insalubrit� est absolument ind�cent ! Et je suis bien content que cette Z.A.C. soit cl�tur�e aujourd?hui. Vraiment, ce n?est pas le seul point de clivage, par rapport � ce que disait Mme HIDALGO, que nous, majorit� de gauche, avons avec vous sur la Z.A.C. ?Chalon?, je vous assure.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur DUTREY. Les choses sont ainsi dites.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 125.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DU 125).

Je vous remercie.

Juin 2008
Débat
Conseil municipal
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